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29 novembre 2022

O dulcis amor ! , le nouveau programme de Florence Grasset (soprano) et de Lionel Desmeules (organiste) créé à Nantua (Ain).

 

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La chanteuse et l'organiste à la tribune, avant le bis. (Photo MCC)

Ce 27 novembre 2022 était le premier dimanche de l'Avent, date opportunément choisie pour la création à Nantua du nouveau programme O Dulcis Amor de la chanteuse soprano Florence Grasset et de l'organiste Lionel Desmeules. Ce concert réunissait les deux musiciens dans l'interprétation d'œuvres de musique sacrée des compositeurs André Campra (1660-1744) et Louis-Claude D'Aquin (1694-1772). On ne pouvait donc rêver mieux que l'atmosphère de l'abbatiale Saint-Michel pour s'imprégner de ce dialogue entre la voix et l'orgue.
 
En évolution continue depuis déjà des années vers toujours plus d'expérience et de maîtrise, la voix de Florence Grasset excelle au service de l'écriture ciselée des petits motets de Campra. Aux claviers de l'orgue Lété récemment restauré, Lionel Desmeules, au moyen de choix originaux et subtils de registration, relie avec élégance, grâce et sensibilité les deux dimensions des Noëls de D'Aquin en leur inspiration populaire accédant à la ferveur majestueuse par l'écriture savante du compositeur.
 
Un grand moment pour les nombreux mélomanes conviés par l'association des Amis de l'orgue et de l'abbatiale Saint-Michel de Nantua parmi lesquels le maire de Nantua, Jean-Pascal Thomasset, venus écouter et applaudir les deux artistes qu'on espère retrouver le plus souvent possible en nos régions.
Christian Cottet-Emard

21 novembre 2022

Vient de paraître / VEILLEUSES

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Le titre de ce recueil fait référence aux veilleuses votives qu'on trouve dans les églises. Il s'agit de petites bougies disposées sur un candélabre dans des photophores de différentes couleurs. On les allume lors d'une visite après avoir fait tomber une ou deux pièces de monnaie ou pourquoi pas un billet dans le tronc disposé à cet effet. Même si l'on ne sait pas prier, ce geste exprime une intention ou un désir de prière, en tous les cas une offrande. Qu'on ait ou non la foi, cet humble rituel témoigne d'une recherche de sens, d'une ouverture à un peu de spiritualité ou du moins de recueillement.
Veilleuses évoque les grandes fêtes chrétiennes (la Toussaint, Noël, l'Épiphanie, Pâques, l'Assomption...) vécues dans l'intériorité de la réflexion et de la narration poétiques.

 

L'illustration au début du livre représente la croix située sur la route de Rogna, non loin de Viry dans le Jura. Elle rend hommage, de la part de ses paroissiens, à l'abbé Paris, curé de Viry, mort à cet endroit dans une tourmente de neige le 14 janvier 1895 à l'âge de quarante ans.

 

Informations : ici et .

Nombre de pages de l'édition imprimée :
116 pages
 
Langue :
Français
 
Date de publication :
14 novembre 2022
 
Dimensions :
11 x 0.74 x 18.01 cm
 
ISBN-13 :
 
979-8362915209
 
Prix public :
10 €
 

03 janvier 2022

Carnet / Des vœux et des veaux.

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Le gouvernement ne vous offre que des craintes. Vous seul pouvez vous offrir la paix.
 
- Jim Harrison -
 
Moi qui ne risque pas de m’abreuver à la fontaine de pisse d’âne de la pensée positive parce que mon caractère soi-disant négatif me préserve d’une telle déchéance, je n’en commence pas moins l’année en déclarant que j’ai passé un Noël et un jour de l’an excellents et cela malgré l’acharnement des véreux, défraîchis, micron et autres à pourrir ces fêtes dont aucun malfaisant de cette meute lugubre ne réussira à priver les familles qui vivent dans une bonne ambiance.
 
C’est justement parce que j’ai (et j’ai toujours eu depuis mon enfance) la chance et le luxe d’avoir une bonne famille que je passe de bonnes fêtes traditionnelles.
 
Je cite souvent cette remarque du compositeur Gustav Mahler qui m’a plongé en ma jeunesse dans des abîmes de perplexité (« Tradition = désordre »). Voilà un trait qu’il n’appliquait peut-être qu’à ses conceptions musicales, encore que dans d’autres domaines, de mauvaises traditions puissent être considérées comme des désordres, je pense en particulier à la corrida, aux combats de coqs ou de chiens et même à certains sports encore plus répugnants que les autres comme la boxe ou une grande partie de la danse contemporaine.
 
À l’évidence, Noël et le jour de l’an déplaisent à nos gouvernants depuis longtemps avant la pandémie parce que ces fêtes sont des traditions familiales et nationales, de bonnes traditions. Or, nos gouvernants n’aiment ni la famille ni la nation ni la tradition parce que ces piliers de ce qu’ils appellent l’ancien monde (d’une même voix que leurs faux adversaires adeptes de ce fatras morbide résumé sous le terme de Wokisme) font de l’ombre à leur nouveau chantier, celui d’une immense caserne aseptisée qui tiendrait à la fois de la termitière et de la tour de Babel. Alors, Noël là-dedans, ça les défrise mais ils devront s’y faire : Noël, ils n’en viendront jamais à bout, même si on doit aller le fêter en Pologne ou en Hongrie parce qu’on finira peut-être par risquer quelque chose à le fêter chez nous (allez savoir) le jour où le drapeau européen couvrira comme un linceul ou pire encore comme un voile notre pauvre pays désuni, endormi et pour l’instant soumis à un délire sani-sécuritaire dont les profiteurs technocrates, en plus, se trompent de guerre (on ne fait pas la guerre à un virus, on essaie d’en gérer les dommages et non de s’en servir comme prétexte pour attenter aux libertés fondamentales). La guerre cela se mène contre un ennemi humain et là, il devrait normalement être difficile de nous expliquer que tous les moyens de contrôle et de coercition qui ont été mobilisés contre le peuple, vacciné ou non, n’ont pas pu être mis en œuvre contre le terrorisme et son terreau (chacun sait de quel terreau et de quel terrorisme je parle).
 
Si je commençais ce billet en me réjouissant d’avoir passé un bon Noël et un bon jour de l’an, ce n’est pas par excès d’optimisme mais pour signifier aux nocifs qui se croient bergers parce qu’ils prennent les gens pour des veaux qu’ils auront beau faire, ils ne pourront jamais réduire comme ils le voudraient si ardemment ce qui fonde l’Occident civilisé: la vie privée, le cercle privé, l’individu unique et irremplaçable, absolument et définitivement réfractaire à l’oppression du collectif.
 
Chaque fois que la vie m’a imposé des épreuves dont la plupart ont trouvé leur source empoisonnée dans la pression sociale, c’est toujours le refuge dans le cercle privé qui m’a sauvé et m’a permis de reprendre des forces physiques et surtout morales. Ainsi en est-il et en sera-t-il toujours ainsi, y compris bien sûr dans le contexte politique actuel si oppressif, si intrusif, et qui n’annonce rien de bon pour l’instant, du moins jusqu’à l’interdiction ou à l’obligation de trop, celle (l’une ou l’autre) qui fera sauter le bouchon de la marmite ou mieux encore la fera exploser, ce que j’appelle de mes « vœux » , au point où on en est.