03 novembre 2009
Actualité du peintre Jacki Maréchal
- À Paris, au Grand Palais, du 3 au 9 novembre 2009 (Art en Capital) sous le patronnage du ministre de la culture. Suivre : Comparaisons, groupe « Signes et traces » .
- À Lyon, au Grand Dôme de L’Hôtel-Dieu, à l’occasion du 111 des Arts 2009, du 11 au 22 novembre 2009. Une dizaine de tableaux de la série « Les Familles française » .
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21 novembre 2008
Jacki Maréchal au Grand Palais des Champs Elysées à Paris
La peinture de Jacki Maréchal a été retenue pour l'événement GRAND PALAIS PARIS "ART EN CAPITAL" au Grand Palais des Champs Elysées,
du 22 au 30 novembre 2008. Vernissage sous le patronage de Madame Christine Albanel, Ministre de la Culture.
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24 décembre 2007
Jacki Maréchal évoque sa démarche artistique
J’ai travaillé pendant une douzaine d’années avant de peindre un premier tableau destiné à être exposé. De cet apprentissage exigeant auprès des grands peintres qui m’entouraient, j’ai acquis du métier, ce qui m’a valu d’ailleurs d’être immédiatement admis par certaines galeries. Je ne déments pas l’utilité de « l'habileté » dans le sens du développement d’une espèce de seconde nature qui fait que l’on peint comme l’on marche mais je rejette avec conviction la virtuosité, la recherche d'excellence dans la facture. Je préfère une recherche d'outils que la part d'ouverture au hasard m'offre au cours du travail. Il n'y a que ce que je fais involontairement qui ne prenne pas cette lourdeur, cette « subtile » lourdeur, que beaucoup admirent en disant : « il sait peindre ».
Il ne s'agit pas de maîtriser, mais de donner du possible. Et pour laisser la place à ce possible, je ne cherche pas vraiment à me déterminer, je me laisse ballotter par mes découvertes.
Il n'y a donc, à mes yeux, rien qui puisse être juste. Mais pour autant - bien que je me sente marginal - je ne suis pas anticonformiste, la culture des ruptures lorsqu'elle est volontaire n'est, à de rare exceptions près, qu'innovation et provocation gratuite. Mais lorsqu'on ressent réellement et « par hasard » quelque chose de beau qui ne s'insère pas nécessairement dans le « juste » alors je pense qu'il faut agir sans hésiter (mais sans malice, il y a un risque à prendre, il ne faut pas avoir peur d'être ridicule, il ne s'agit pas de vouloir retomber sur ses pattes).
J’admets que la création dans ce qu'elle a de culturel est bien sûr en partie la faculté de tisser d'une manière différente des formes déjà digérées mais pour autant ce tissage ne peut pas être le fruit d'une pensée claire d'avance. Il y a plutôt une espèce d'agir, un peu vague, qui à un moment génère quelque chose. On dit souvent d'un artiste qu'il doit être lui-même. Il est vrai que pour obtenir quelque chose de pertinent, pour que la magie apparaisse, il est absolument nécessaire d'être dans « sa » vérité. Mais pour ma part, je mets en cause cette notion de « vérité » ou de « moi-même » car ces sentiments sont toujours en mouvement. Ce qui va apparaître lorsque je me mets à travailler n'est nulle part, et je n'ai pas l'impression que l'origine soit en moi-même mais plutôt dans la matière qui, sur la toile, dirige mon esprit vers quelque chose, qui m'appartient (en racine) mais qui est informulé (en concept). Les seules pensées claires que l'on puisse avoir sont celles qui ont déjà été formulées, par d'autres ou par nous même, et le déjà formulé, repris, ne peut atteindre la magie.
Pas d'intention donc.
J'établis des suites de moments singuliers pensés par la même personne mais qui font table rase des moments précédents afin de laisser une chance à la richesse profuse de l'à venir. Je tente d'agir avec le moins de volonté possible si ce n'est que le pinceau se dirige vers des signes - en agissant de lui-même dans cette part-hasard non reproductible. J'essaye ainsi d'obtenir des images loin de l'effigie-répertoire de la réalité. Cet humus des tâtonnements souvent allié à leur abandon, comme fruit mûr qui tombe, me montre, me fait signe vers le sens plastique de ce que le hasard offre.
Pas d'itinéraire, pas de projet : un pinceau avec au bout de la peinture, la difficulté étant de ne pas « récupérer » mais d’entrer dans mon paradoxe qui veut déjouer toute transcendance sans pour autant ôter l'attitude contemplative.
Rappel :
Jacki Maréchal expose ses oeuvres récentes à l'Atelier Ex-libris à Oyonnax jusqu'au 29 décembre 2007. (cf texte de présentation posté sur ce blog le 1er novembre 2007 : « Jacki Maréchal en son paysage » .
Ouverture du mardi au dimanche :
Mardi de 15h à 19h.
Mercredi au samedi de 11h à 13h et de 15h à 19h.
Dimanche de 15h à 18h.
jacki-marechal.com
Jacki maréchal
Atelier Ex-libris
3. rue Brunet
01100 Oyonnax
France
33(0)474736497
06 16 26 07 58
Maison des artistes : M753485
Photo : avec Jacki (à droite), lors du vernissage.
00:29 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jacki Maréchal, peinture, Oyonnax, art, exposition