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03 février 2025

Hommage / Anne-Noëlle Kress Perret (1978-2025)

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Parmi la foule impressionnante réunie dans l’abbatiale Saint Michel de Nantua lors des funérailles d’Anne-Noëlle trop tôt disparue à l’âge de quarante-sept ans, je pensais à tous les précieux moments de musique qu’elle offrit au public et auxquels moi et mon épouse eûmes la chance d’assister.

Je ne reviendrai pas sur les qualités humaines d’Anne-Noëlle car tout cela fut dit et bien dit ce samedi devant tout ce monde venu lui dire au revoir.

Ce fut à l’époque où ma fille étudiait l’orgue dans la classe de Véronique Rougier que j’eus le plaisir de croiser Anne-Noëlle et que je pris la mesure de son talent de musicienne et de l’étendue de sa culture. Agrégée de musicologie, titulaire d’une médaille d’or de piano (j’oublie certainement d’autres distinctions), Anne-Noëlle avait des goûts musicaux qui correspondaient à ce que je connaissais (un peu) de sa personnalité généreuse, discrète, subtile. 

Lors d’un repas dans sa belle maison en compagnie d’amis musiciens, je la taquinai en lui expliquant mon goût immodéré pour les grandes machineries musicales de Richard Strauss, d’Edward Elgar et de Richard Wagner alors que son goût la portait vers des œuvres moins spectaculaires !

Le souvenir très précis me restera de ses interprétations des musiques qu’elle aimait et qu’elle servait si bien à la tribune de l’orgue Nicolas-Antoine Lété de l’abbatiale de Nantua, en particulier le répertoire français des dix-septième et dix-huitième siècles (Jacques Boyvin, Jean-François Dandrieu,  Louis-Claude Daquin (dont elle interprétait les merveilleux Noëls avec grâce et ferveur) et Johann-Sebastian Bach, — j’ai encore en tête son interprétation du choral « Sur les rives des fleuves de Babylone »).

Elle jouait aussi avec bonheur de la musique plus ancienne (Jan Pieterszoon Sweelinck) sans pour autant négliger le romantisme (Felix Mendelssohn). Je me souviens aussi de l’avoir écoutée jouer un prélude du compositeur contemporain Jean-Pierre Leguay.

Comme toutes les personnes qui se mettent au service de la beauté en la partageant avec les autres, Anne-Noëlle restera dans la mémoire de celles et ceux qui eurent le privilège de la côtoyer. 

07 décembre 2024

Un grand jour

Yves Castagnet (né en 1964) : extrait de son Magnificat composé pour célébrer la réouverture de la Cathédrale Notre-Dame de Paris.

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23 novembre 2024

Sur un sentier recouvert

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Autour de chez moi. Photos Christian Cottet-Emard

« Sur un sentier recouvert » est un cycle de quinze pièces pour piano de Leoš Janáček (1854-1928) qui m’a inspiré le titre du deuxième volume de mes carnets (2016-2023). J’ai failli choisir le titre de la dixième pièce « La chevêche ne s’est pas envolée ! » car les animaux ont une grande place dans mon imagination et mes rêves. La chevêche est une petite chouette attachée à son territoire.

On peut écouter cette pièce et tout le cycle de cette œuvre sur YouTube. Le titre du premier tome de mes carnets (2006-2016), « Prairie Journal » , était aussi en lien avec la musique, celle d’Aaron Copland (1900-1990).

Très souvent, le processus d’écriture est chez moi déclenché et parfois entretenu par la musique qui fait naître des images et des scénarios n'ayant parfois aucun rapport avec les partitions.