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24 septembre 2006

Kilomètres au compteur et contact (humain)

Étrange semaine.
Mon garagiste : "Les autos, c'est comme les gens, il y en a qui durent longtemps, d'autres non."
Moi : "Les gens, c'est comme les autos, ils vont vite et dans le mur."
Mon institutrice de l'école primaire : " Quel est ton souvenir d'école le plus marquant ?"
Moi : "Quand vais-je être puni et pourquoi."
Les jours où je suis de mauvais poil, je ferais mieux de choisir une marche en forêt plutôt qu'une promenade en ville. De plus, avec les sangliers, on se comprend.

11:15 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : carnet, journal intime, notes

Commentaires

En effet, question poils, les sangliers…
Bon dimanche !
Promeneur solitaire, rêverie, tiens tiens…

Écrit par : J.-J M. | 24 septembre 2006

C'est la faute à Rousseau !
Hello, bon dimanche.

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 24 septembre 2006

Les rives du lac de Bienne sont plus sauvages et romantiques que celles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l’eau de plus près ; mais elles ne sont pas moins riantes. S’il y a moins de culture de champs et de vignes, moins de villes et de maisons, il y a aussi plus de verdure naturelle, plus de prairies, d’asiles ombragés de bocages, des contrastes plus fréquents et des accidents plus rapprochés. Comme il n’y a pas sur ces heureux bords de grandes routes commodes pour les voitures, le pays est peu fréquenté par les voyageurs (et les garagistes, ndt) ; mais il est intéressant pour des contemplatifs solitaires qui aiment à s’enivrer à loisir des charmes de la nature, et à se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des aigles, le ramage entrecoupé de quelques oiseaux, (le pas feutré des sangliers, ndt) et le roulement des torrents qui tombent de la montagne. Ce beau bassin d’une forme presque ronde enferme dans son milieu deux petites îles, l’une habitée et cultivée, d’environ demi-lieue de tour, l’autre plus petite, déserte et en friche, et qui sera détruite à la fin par les transports de la terre qu’on en ôte sans cesse pour réparer les dégâts que les vagues et les orages font à la grande. C’est ainsi que la substance du faible est toujours employée au profit du puissant.
Jean-Jacques Rousseau, "Les rêveries du promeneur solitaire", Cinquième promenade, traduction libre.

Écrit par : j.-J M. | 24 septembre 2006

Bon dimanche JJ !

Écrit par : Ray | 24 septembre 2006

Les commentaires sont fermés.