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26 juin 2007

Éclaircie du soir dans un ciel de petite ville avec rumeur de fête foraine

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L’orage a traîné toute la journée par les cimes on ne sait pas ce que mendie ce vagabond

Le soleil est venu dans le jardin avec le soir et tu as réussi le feu de braise pour faire cuire des saucisses

Une brise apaisante apporte la rumeur de la fête foraine qui casse la tête des riverains mais ne peut troubler le merle dans le feuillage du cerisier

Tu oublies l’accablement de cette journée tu t’autorises un cigare tu oublies que « fumer tue » tu t’offres un verre qu’importe « à consommer avec modération » qu’importe et voilà que tu recommences à y croire un peu parce que tu as réussi le feu

Parce que tu as tout de même trouvé moyen de réussir quelque chose dans cette petite ville

Commentaires

Attention, dernier avertissement : si la brigade du "diététiquement correct" tombe sur ton poème qui cumule saucisses + tabac + alcool, elle te mettra en demeure de le retirer ou de remplacer les ingrédients fautifs par une salade à la sauce allégée et de l'eau plate !

Écrit par : Nuel | 26 juin 2007

En fait, si le merle dans le cerisier n'a pas été troublé par la rumeur de la fête foraine, c'est parce qu'il était tellement enfumé par la cuisson des saucisses qu'il en est resté sonné.
Rassure-toi, Jean-Jacques, si les renifleurs de la brigade du diététiquement correct pointent leur groin, je sors l'arme absolue : la sardine grillée !

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 26 juin 2007

Satanées sardines, cette sauce à l'ail nous assassine !

Écrit par : Ray | 27 juin 2007

« Quand est-ce qu'on mange ? »

- Averell Dalton -

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 27 juin 2007

P.S : comme je sais que quelqu'un ne va pas manquer de trouver opportun d'ajouter : « Averell, tais-toi », je préfère devancer.

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 27 juin 2007

Je suis à toi comme la sardine est à l'huile !

Écrit par : Ray | 27 juin 2007

tout cela sent bon...

Écrit par : L. Eliot | 28 juin 2007

Et l'andouillette sur la braise, vous n'y pensez donc jamais ?!
Merle, alors !

Écrit par : P.A.G le Fumeur d'Éternité | 29 juin 2007

Plus de lendemain,
Braises de satin,

Écrit par : Ray | 01 juillet 2007

N'ayant que peu d'éléments sur la poésie du cassoulet, que j'apprécie fort par ailleurs (je le dis tout net au cisailleur d'andouillette), je m'en tiendrai à la prose légère de Christian. Je conseillerai seulement au merle, dont P.A.G imite si bien le sifflet, de ne manger cerises qu'avec modération, pas uniquement pour son bien-être intérieur, mais pour en laisser quelques-unes au mangeur de saucisses qui, foi(e) de Prométhée, l'a bien mérité.

Écrit par : J.-J. M. | 11 juillet 2007

Depuis que je me suis aperçu, après en avoir mangé des kilos, que toutes les superbes cerises servaient de résidence à une grassouillette larve blanche, le merle et sa famille sont les seuls à profiter pleinement du cerisier. Ce n'est pas que je sois végétarien mais bon...

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 11 juillet 2007

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