22 mai 2020
Carnet / Alerte !
Message sur mon téléphone : « Aujourd’hui, indice UV élevé » . Eh oui, c’est une belle journée ensoleillée.
Message sur mon ordinateur : « Alerte rouge pollen » . Eh oui, c’est le printemps.
Message sur mon téléviseur au moment du bulletin météo : « Orages, cinq départements placés en vigilance orange ». Eh oui, c’est bientôt l’été et les orages se produisent parfois aussi en d’autres saisons.
Je ne suis pas du genre à rigoler avec la sécurité, les précautions, la prudence, les vérifications, l’anticipation des risques, la vigilance, mais là, tout de même, on passe les bornes !
Du calme, ce sont juste les beaux jours !
00:58 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, alerte, beaux jours, été, printemps, orage, ultra violet, soleil, pollen, sécurité, prudence, vigilance, risque, prévention, anticipation, vérification, blog littéraire de christian cottet-emard, humeur, christian cottet-emard, peur, panique, inquiétude
06 mai 2020
Carnet / Nachtmusik
Chez moi, nuitamment.
(En écoutant la Nachtmusik de la septième symphonie de Gustav Mahler)
Après le bref orage, clair de lune vaporeux ce soir. Les toits mouillés des maisons voisines luisent sous la clarté opalescente des moutonnements de nuages qui semblent agrandir à l’infini le ciel laiteux. Des voiles de vapeur parfumée à l’iris et au lilas montent des herbes trempées et se dispersent dans les haies froissées d’une aile d’oiseau au sommeil troublé.
La nuit légère d’un beau printemps ignore les inquiétudes et les tourments humains mais serait-elle aussi réelle si aucun regard conscient ne pouvait la contempler afin d’en concevoir des tableaux, des musiques, des poèmes ou de simples rêveries ?
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Au cours de ma vie principalement organisée en privilégiant la sécurité, le calme et le retrait, il s’est passé plus de choses extraordinaires, inexplicables et inattendues que dans les récits de fiction les plus débridés. J’ai toujours ce constat à l’esprit lorsque je travaille à l’écriture romanesque et je me demande même pourquoi j’éprouve le besoin d’écrire des histoires dans lesquelles tout ou presque est inventé. La réalité autobiographique est tellement plus subtile et plus riche que ce laborieux bricolage narratif qu’est le roman, à moins qu’on ne parle du roman historique et des grandes fresques sociales que je ne pratique pas.
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Puisqu’on ne peut guère parcourir les chemins, on peut toujours voyager dans le temps, surtout dans le passé. Le véhicule est des plus simples, l’album des premières photos. Quelques pages tournées suffisent pour tisonner l’étonnement d’avoir été un bébé, un bambin puis, très vite, un gamin réservé et ombrageux.
On sort de l’enfance comme le loup du bois.
02:57 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, écriture autobiographique, blog littéraire de christian cottet-emard, musique, nachtmusik, gustav mahler, septième symphonie, chant de la nuit, orage, lune, toits, iris, lilas, regard, brume, nuit, christian cottet-emard, enfance, forêt, bois, loup, roman, fiction, écriture, littérature, album photo d'enfance, voyage dans le temps, confinement
23 juillet 2015
Carnet / En écoutant la pluie d’été
Non, ce n’est pas l’annonce d’un énième match de rugby mais la couverture de la plaquette de la nouvelle saison de spectacles à Oyonnax ! En ce qui concerne le détail, je n’en dirai pas plus que l’an dernier à propos de la saison précédente si ce n’est qu’une telle sélection donnerait presque raison aux esprits chagrins (dont je ne suis pas) jadis opposés à la construction du centre culturel Aragon et qui pensaient il y a trente ans qu’une salle des fêtes suffisait à une ville comme Oyonnax. Mais à quoi bon tirer sur une ambulance ?
Après l’orage, quand le vent a cessé, j’ai fumé un Fonseca n°1 (format Cazadores) sur le pas de la porte en écoutant la pluie nocturne rafraîchissante. Un cigare un peu trop serré au tirage cependant acceptable, peu expressif au départ pour un havane et un peu piquant sur la fin. Pour remédier à cet inconvénient, il suffit de souffler sur le cigare en direction d’une flamme d’allumette ou de briquet, ce qui permet de brûler l’excès des gaz de combustion concentrés et de regagner ainsi en saveur.
Toujours avide de petites escapades en Europe mais préférant voyager hors saison, je me suis dépaysé en écoutant plusieurs versions des Pins de Rome, le poème symphonique d’Ottorino Respighi. Aucune n’a surpassé ma préférée, celle d’Eugène Ormandy à la direction de l’Orchestre de Philadelphie, un enregistrement des années 7O.
Je me réjouis à l’avance d’écouter vendredi Olivier Leguay interpréter des œuvres de César Franck et Franz Liszt à l’orgue Nicolas Antoine Lété de l’abbatiale de Nantua lors d’un concert au profit de la restauration prochaine de cet instrument. À l’affiche également, la flûtiste Sophie Misslin qui interprétera des œuvres de Locatelli, Telemann et Bach.
Lecture, musique, cigares, promenade, les petits plaisirs sont là pour rappeler que le bonheur va vite et que le malheur prend son temps. Mieux vaut ne pas l’oublier.
02:52 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nantua, site clunisien, concert, orgue, olivier leguay, flûte, sophie misslin, orgue nicolas antoine lété, abbatiale de nantua, rhône-alpes, france, europe, locatelli, telemann, bach, paroisse saint michel, amis de l'orgue de nantua, office de tourisme du pays de nantua-haut-bugey, maison de la presse de nantua, souscription restauration de l'orgue de nantua, blog littéraire de christian cottet-emard, franck, liszt, flûte traversière, cigare, fonseca, cuba, saison culturelle oyonnax, centre culturel aragon, spectacles, pins de rome, respighi, carnet, note, journal, autobiographie, écriture de soi, prairie journal, christian cottet-emard, plaquette spectacles oyonnax, pluie d'été, averse nocturne, orage, petits bonheurs