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17 décembre 2009

Carnet du Père-Noël

P1000474.JPGC’est très aimable, vraiment, de penser à moi pour une résidence, une conférence, un atelier d’écriture, une signature dans une librairie, un salon du livre, une animation dans une classe, mais ce serait encore plus sympathique de préciser tout de suite les conditions de rémunération. Cela m’éviterait de passer pour un goujat en demandant « c’est payé combien ? » Cela me permettrait aussi de ne pas déplaire, par une réponse négative, aux organisateurs me réclamant le prix de mon repas lors de l’inscription (parfois payante) à ma prestation évidemment bénévole. Je sais que c’est bientôt Noël, mais tout de même...

***

J’ai reçu la lettre d’information (c’est comme ça qu’on dit ?) du responsable d’une revue littéraire qui se termine ainsi : « Et ne vous laissez pas submerger par la tristesse de Noël. Je vous souhaite de survivre. » Je suis impressionné par tant d’anticonformisme ! Normal, je fais partie des benêts un brin réacs qui aiment Noël. Sans pour autant me laisser ensevelir sous la pacotille des marchands du temple, sans exiger disneyland de ma commune, j’avoue apprécier quelques guirlandes, quelques bougies et le sapin décoré de toutes les couleurs. Pire, bien qu’agnostique, je reconnais être encore ému par la crèche. Il m’arrive même de me débarrasser d’une pièce de monnaie pour allumer une veilleuse ou un cierge dans les églises. Je n'y peux rien, je suis un homme simple !

Commentaires

C'est bon d'être réac parfois quand on voit toute cette bêtise autour de soi, j'adhère !

Écrit par : Ray | 17 décembre 2009

Il est vrai que dans un monde désenchanté, quelques loupiotes après les arbres, ça va pas nous faire marcher boiteux, et ce sont des coutumes dont l'origine se perd dans la nuit (de Noël) des temps et qui ont certainement leur lot d"équilibre à nous apporter. Aussi entonnons tous ensemble, cette célèbre chanson qui berça le petit Jesus (à Bête lès nem pendant le guerre du Vietnam) :

C'est la belle nuit de Noël,
La neige étend son manteau blanc
Et les yeux levés vers le ciel,
À genoux les petits enfants,
Avant de fermer les paupières,
Font une dernière prière.

Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel,
Avec des jouets par milliers,
N'oublie pas mon petit soulier.
Mais avant de partir, il faudra bien te couvrir,
Dehors tu dois avoir si froid,
C'est un peu à cause de moi
Elle s'emmerde, vous dis-je
Au lieu de s'écrier: « Encor ! Hardi ! Hardi ! »
Elle déclame du Claudel, du Claudel, j'ai bien dit
Alors ça, ça me fige

"J'ai pas peur de l'avouer, j'avais quarante ans passés, eh bien, le jour de la mort de Brassens, j'ai pleuré comme un môme. J'ai vraiment pas honte de le dire. Alors que - c'est curieux - mais, le jour de la mort de Tino Rossi, j'ai repris deux fois des moules." P.D.

Écrit par : jacki marechal | 18 décembre 2009

Je suis bien d'accord avec vous, Christian. Ceux qui nous appellent pour travailler devraient avoir la décence de prévoir la rémunération qui va avec et la courtoisie d'en parler les premiers. Mais la décence et la courtoisie, nous pouvons toujours la demander au Père Noël !

Écrit par : Frédérique M | 20 décembre 2009

Ha ! Ca ! Ma chère Frédérique, quand les artistes cesseront d'être pris pour des cons, c'est qu'il y en aura un certain nombre sur orbite...(des cons, pas des artistes), (quoi qu'on seraient pas si mal en orbite, mais faudrait pas qu'il y'est les cons, sinon ça revient au même... C'est soit l'un, soit l'autre, sur orbite, faut choisir... Il s'agit pas encore de mélanger...)

Écrit par : jacki marechal | 21 décembre 2009

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