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08 août 2011

Lectures : ratages bourratifs.

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À force d’en rajouter (des pages), le mystère ne s’épaissit plus mais coagule. Malgré le titre alléchant et la curiosité du début, impossible d'attendre le terminus, on finit par descendre en route, ce que j’ai fait au chapitre 19, page 198.

Hiromi Kawakami, La brocante Nakano, Picquier poche. 343 pages.
À vouloir nous attacher à des petits riens, l’auteur nous détache de tout. Au chapitre intitulé « Les pommes » , j’ai décidé de ne plus être une poire, page 253.

Mary Ann Shaffer & Annie Barrows, Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, poche 10/18. 411 pages.
Pourquoi l’éditeur a-t-il cru judicieux de contracter le titre complet de ce roman épistolaire qui est en réalité Le cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates de Guernesey ? Telle est la seule question que l’on trouve encore à se poser au moment de caler avant le milieu de cette tourte bourrative, page 148 en ce qui me concerne. Et pourtant, je les aime les tourtes aux patates !

Christian Gailly, L’incident, éditions de Minuit. 255 pages.
Incident, je veux bien mais c'est déjà beaucoup dire. Arrivé page 53, on sait qu’une femme s’est fait voler son sac et que l’homme qui l’a retrouvé envisage de tondre la pelouse. Lu les quelques 200 autres pages parce qu’il pleuvait et que je n’avais pas envie de commencer les travaux dans ma cuisine. Pour qui serait tenté de ne pas lire ce livre, voici, pour lui donner raison, la quatrième de couverture : « Elle n’avait pas prévu qu’on lui volerait son sac à la sortie du magasin. (Note du lecteur : Au fait, vous prévoyez qu’on vous vole quelque chose, vous ?) Encore moins que le voleur jetterait le contenu dans un parking. Quant à Georges, s’il avait pu se douter, il ne se serait pas baissé pour le ramasser. »

Sacré Georges, il nous les fera toutes !

 

Commentaires

Train de nuit pour Lisbonne : lu à Lisbonne, passionnément, arpentant les lieux au fil des pages, sans pouvoir le lâcher. Merveilleux souvenir...

Écrit par : Pascale | 09 août 2011

On peut peut-être déduire de la remarque de Pascale qu'il faut lire L'incident sur un parking , l'autre dans un champs de patates, et La brocante lors d'un prochain vide-grenier, des ouvrages de circonstances au sens littéral du mot.

Écrit par : marie-ella | 10 août 2011

- C'est ce qui est bien, Pascale, avec les livres, tous les goûts sont dans la nature.
- Marie-Ella, ton humour est so british !

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 10 août 2011

En effet, Christian, c'est la raison pour laquelle j'ai réagi : j'ai beaucoup aimé ce roman et je trouvais injuste de l'assassiner en deux lignes sans rien dire. Il plairait peut-être à marie-ella, even in London.

Écrit par : Pascale | 10 août 2011

Il s'agit seulement de mon avis de lecteur (le lecteur peut se permettre toutes les injustices, c'est ce qui me fait préférer la position de lecteur à celle de critique) et non d'un assassinat qui n'aurait été qu'un coup d'épée dans l'eau puisque de toute façon, Train de nuit pour Lisbonne a été bien reçu par la critique. Une critique friande de cette forme de pittoresque qui revient au goût du jour dans la littérature baladeuse et dans les voyages culturels de Télérama.

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 10 août 2011

J'ai bien compris et réagi en lectrice, qui ne lit pas Télérama. Tu me donnes envie de le présenter en public tiens, curieuse de connaître des avis de lecteurs qui ne lisent pas la presse et qui ne savent pas, tout comme moi, qu'il a reçu un accueil favorable de la critique. Tant mieux, ça me fait plaisir, pour une fois que j'ai le même sentiment que beaucoup d'autres :-)!

Écrit par : Pascale | 11 août 2011

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