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07 août 2011

Après des temps d’inattention et d’insolence,

j’eus la grâce d’échouer dans un jardin hirsute. J’y tombai comme une pierre dans les rires pour y demeurer sans peurs et sans attentes.

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On m’y réserva l’espace des amis las en quête d’une accueillante solitude. Rien ne m’était donc soustrait hormis le nœud d’absurdité qui me gavait pour mieux dévorer jusqu’à ma faim. L’heure discrète du bourdon éclaircit mes prochains territoires et je sus prendre à temps les bains d’orage que le corps réclame sans les connaître.
« J’approche du but ? » m’inquiétai-je auprès du petit Lare contrarié et grondant jamais las de ma pauvre aventure.
— Passe au large ! l’entendis-je me souffler dans les arbres.

(Extrait de mon recueil L’Alerte joyeuse, éditions Orage-Lagune-Express, 1997.)

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