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23 janvier 2018

L’ÉCONOMIE DU VOYAGE, de Jacki Maréchal

Les peintres font souvent de bons écrivains. Les deux disciplines se rejoignent parfois plus qu’il n’y paraît. Jacki Maréchal peut en témoigner. Sur la toile comme sur la page blanche, il est aussi à l’aise dans le grand format que dans la miniature. Son site internet se visite côté peinture et côté écriture.

La publication en petit format d’un carnet d’artiste finement imprimé sur beau papier donne l’occasion de découvrir un des aspects de son œuvre écrite, le récit bref où il excelle. Il s’agit ici d’une nouvelle présentée comme un conte poétique contemporain.

En seize courtes pages, Jacki Maréchal réussit à évoquer tout un monde, l’environnement à la fois étrange et familier, sous une grande éolienne, d’une petite communauté qui s’est constituée malgré elle à la suite d’une irruption assez brutale de la modernité dans la vie des individus. Dans le sillage silencieux de l’un d’entre eux, handicapé, ils accèdent peu à peu à l’organisation autour d’un monde sans mots.

Une fiction aux allures de fable d’aujourd’hui qui allie densité thématique (on y retrouve des préoccupations récurrentes de l’auteur) et écriture épurée.

 

L’économie du voyage, de Jacki Maréchal, 16 p. 3 €

Renseignements sur la page Facebook de l’auteur.

Disponible à Oyonnax en librairie Mille feuilles Maison de la presse.

 

Commentaires

Merci Christian, c'est vraiment généreux ce délicat partage qui soutient mes tentatives, ici celle-ci en particulier, mais encore, merci de ton aide en général ; fraternelle, patiente et experte. Te connaissant de longue date et de mieux en mieux, je sais que tu ne dirais pas ce que tu ne penses pas (c'est un point sur lequel on peut prendre appuis avec certitude chez toi), je reçois donc ces mots les bras ouverts avec joie. Même si ce carnet est évidemment une toute petite chose. Tu sais bien que chez moi, la chose écrite n’a évidemment pas encore atteint, et de loin, la confiance nécessaire à laisser la spontanéité telle quelle, j'ai donc écrit la base de ces quelques mots il y a environ quatre ans… un été devant ma toile de tente. Donc beaucoup de patience dans la question de la gestation, mais malgré toutes les imperfections il faut bien se décider un beau matin au plaisir du partage... Et voilà… On a beau dire, on est finalement content, et c’est là le véritable essentiel, même si c’est seulement pour quelques maigres petites lignes perdues : au fond, le Petit Poucet a jeté ses cailloux dans un immense océan, et c’est bien ainsi, toute ma gratitude aux profondeurs abyssales, car dans ces conditions, seuls la proximité et l'amitié peuvent aboutir à de l'échange, et cet échange c’est avant tout notre véritable humanité, dans ce qu’elle a de plus nécessaire. Nous voilà donc vraiment comblé ainsi – une petite poignée d’hommes qui aiment partager sans se laisser ronger par les pièges tendus de l’avidité et de la hiérarchie. Comme tu l’as très justement compris, je tente ce dire dans un tout petit carnet… Comme une carte postale intime mais lisible à dessein par les porteurs de plis… Merci pour cette proximité affective Christian.

Écrit par : jacki Maréchal | 24 janvier 2018

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