06 avril 2023
Triduum pascal
François Couperin (1668-1733) : Troisième Leçon de ténèbres
00:29 Publié dans Agenda/Rendez-vous, Occident | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : triduum pascal, semaine sainte, pâques, église catholique, chrétiens, occident, religion chrétienne, culture chrétienne, blog littéraire de christian cottet-emard
02 avril 2023
Aujourd'hui, Les Rameaux
Les rameaux
L’hiver où nous logions comme des spectres dans la nuée
seul le halo de la bougie tremblant au coin de la
chapelle nous donnait corps
Maintenant que s’étend l’aube
et que se multiplie cette humble flamme
nous trouvons dans les haies cette ramure pour faire signe
à celui que nous ne connaissons pas encore
pour qu’il ouvre enfin la lourde porte
et nous redonne la clef que nous croyons perdue
Derrière elle en attente
sourient nos dormants
qu'éveillera un jour de liesse
cet invincible jour
(Extrait de mon recueil Veilleuses, sorti en novembre 2022).
Informations : ici
J'ai le plaisir d'informer mes lecteurs et lectrices d'Oyonnax (Ain) et de sa région que mes plus récents livres (dont celui-ci) sont disponibles au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax.
Ces ouvrages continuent bien sûr d'être aussi disponibles en vente par correspondance sur Amazon et, pour les plus anciens, sur les autres principaux sites en ligne.
Comme d'habitude, les commandes, demandes de service de presse et de renseignements peuvent également m'être adressées personnellement par mail : contact.ccottetemard@yahoo.fr et par Messenger.
00:37 Publié dans Occident | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : veilleuses, poésie, christian cottet-emard, fêtes chrétiennes, catholique, rameaux, blog littéraire de christian cottet-emard, culture chrétienne, orage lagune express label, lézard, occident, ramures, occident chrétien, fête
14 mars 2023
Carnet / Avons-nous besoin de frontières ?
Voici ma petite contribution au très superflu Printemps des poètes dont le thème cette année est « Frontières » .
L’être humain est un animal à territoire, il a besoin de frontières non pas uniquement pour exclure mais pour organiser et contrôler, du moins dans les démocraties, une société la plus équilibrée possible entre les intérêts des uns et des autres, autrement dit, garantir la sécurité.
Dans mon adolescence, je n’aimais pas les frontières et je m’offrais un petit plaisir assorti d’un jeu de mot un brin narcissique en répondant que j’étais un homme du monde à toute demande concernant ma nationalité. C’était dans le goût des postures de l’époque, ces années 70 et 80 encore à peu près paisibles en comparaison de la situation que nous connaissons aujourd’hui tant à l’intérieur de nos frontières hexagonales devenues dangereusement poreuses qu’à l’extérieur, c’est-à-dire en Europe.
Et puis il y eut les années 90 au milieu desquelles le devoir régalien de la sécurité nationale incombant aux États se rappela à notre souvenir à l’occasion des vagues d’attentats pilotées depuis l’étranger puis de l’intérieur. Vint alors assez rapidement la fin de l’utopie d’une Europe sans frontières consécutive à la signature de l'accord de Schengen et de la convention de Schengen (signés à Schengen) en 1985 et 1990.
Il est certes agréable, quand on fait du tourisme, de passer les frontières sans autres obligations que de ralentir un peu l’allure de la voiture entre deux postes de douane dont les barrières toujours levées nous rappellent les décennies de paix que nos générations ont eu la chance de considérer comme un progrès qu’on aimerait désormais acquis. C’était bien le moins qu’on pouvait espérer après deux guerres mondiales dont la durée et l’organisation méthodique conduisent l’esprit le plus rationnel à penser que durant ces périodes maudites, le monde tenait dans la main du diable, lequel sait bien que l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Le rêve réalisé en Europe d’un monde sans frontières est une de ces bonnes intentions pavant le seuil de l’enfer dans le contexte actuel des nouvelles menaces liées à l’instrumentalisation politique d’une religion étrangère qui pousse partout ses pions de manière de plus en plus belliqueuse. De ce fait, les frontières que nos générations d’après guerres pouvaient considérer comme menaçantes deviennent aujourd’hui ce qui peut, entre autres outils, nous protéger.
Ceux qui nous disent que les frontières ne servent à rien parce qu’elles sont ingérables mentent pour protéger leur petit commerce. Si par extraordinaire ce commerce était de nouveau favorisé par les frontières, ils nous diraient qu’elles sont indispensables.
Souvenons-nous que lors de la première guerre mondiale lorsqu’il n’y avait ni informatique ni téléphones cellulaires ni satellites, pas un gamin en âge de partir au front niché au fond de sa campagne la plus reculée n’a pu hélas échapper à la mobilisation en imaginant se sauver au-delà des frontières pour échapper au sacrifice absurde et révoltant de sa jeunesse à l’abattoir. Si les frontières pouvaient déjà être aussi bien gardées à cette époque sans les technologies de pointe d’aujourd’hui, comment ne le seraient-elles pas de nos jours ?
Les frontières sont certes des outils à double tranchant, capables de garantir la sécurité d’un pays ou de le transformer en redoutable souricière lorsque, par exemple, un gouvernement devient l’ennemi de son propre peuple.
Se pose alors la question du droit d’asile. Dans nos démocraties occidentales pacifiques, il faut être conscient que la sécurité des bénéficiaires en règle du droit d’asile est assurée par les frontières du pays souverain qui veut bien les accueillir. Une grande part de la génération qui a bloqué le compteur sur ses certitudes adolescentes et dont les spécimens les plus caricaturaux sont devenus trop vieux pour comprendre le monde dans lequel ils vivent aujourd’hui feraient bien d’y réfléchir (je parle ici notamment des soixante-huitards allergiques aux frontières par idéologie mais aussi de leurs divers héritiers politiques des générations suivantes engoncés malgré leur âge encore jeune dans des positions de principe).
22:25 Publié dans carnet, NOUVELLES DU FRONT, Occident | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, chronique, billet, blog littéraire de christian cottet-emard, débat, frontières, france, europe, schengen, sécurité nationale, christian cottet-emard, défense, le temps du débat, médiathèque oyonnax, avons-nous besoin de frontières ?centre culturel aragon oyonnax, droit d'asile, guerres mondiales, immigration, crise migratoire, sujets de société, politique, douane, souverainiste