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11 avril 2012

Festival Chromatica 2012 : Olivier Leguay, Sophie Misslin, Florence Grasset, Agathe Hoffalt

Communiqué

C'est devenu maintenant une vraie tradition oyonnaxienne !
Voici revenue, pour sa troisième édition, la gourmandise musicale de printemps attendue par les mélomanes :
le FESTIVAL CHROMATICA aura lieu le week-end des 20, 21 et 22 Avril 2012 , Galerie d'art EX-LIBRIS, 3 rue Pierre Brunet à OYONNAX
dans les locaux aimablement prêtés à leurs amis musiciens par Jacki MARECHAL, artiste plasticien, et par son fils Léo MARECHAL qui vient de reprendre l'activité "encadrement" de la galerie.

Tous nos amis, et les amis de nos amis, sont cordialement invités à venir savourer ces friandises musicales et partager avec nous ces instants privilégiés.
Mais la salle est petite et nos invitations aussi nombreuses que nos amis. Bien qu'il reste toujours possible d'arriver à l'improviste, il est vivement recommandé de prendre contact pour réserver sa place, par téléphone au 06 89 33 37 41 ou par mail à <bambig@free.fr>.

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Tout ce qui se passera est annoncé sur notre affiche, mais pour tout découvrir il faudra venir participer à l'événement en vous joignant aux interprètes  :
    Olivier LEGUAY, claveciniste & organiste, professeur à Oyonnax et à Lons-Le-Saunier.
    Sophie MISSLIN, flûtiste spécialiste du traverso, diplômée du Conservatoire de Genève.
    Florence GRASSET, chanteuse soprano, étudiante à la Haute Ecole de Musique de Genève.
    Agathe HOFFALT, harpiste, professeur à Oyonnax et à Lons-Le-Saunier.

Le répertoire s'étend de la période baroque jusqu'à des musiques actuelles, de Gaspard LE ROUX né en 1660 à Guy SACRE né en 1948 et toujours vivant !
Chacun des trois concerts trouve son originalité dans l'assemblage inhabituel des instruments, des voix, des compositeurs et des époques.
    le Vendredi soir, Agathe, avec sa harpe celtique, raconte en paroles et en musique des histoires de famille.
    le Samedi soir, Sophie au traverso et Olivier au clavecin nous font apprécier la jeunesse de la musique ancienne.
    le Dimanche en matinée, Florence et Agathe, voix et harpe mélangées, nous offrent la fraîcheur d'un voyage amoureux de VIVALDI à GAINSBOURG.

Tarif : libre participation financière à l'entrée.

30 mai 2009

À quel moment le papillon nous joua-t-il son meilleur tour ?


Extrait de mon roman Le Grand variable. Éditions Editinter. (Épuisé).

Dessin de Gaëlle Barbe © Gaëlle Barbe 2009.


Il y avait du vent mais l’air était doux, le temps clair et la mer frisée. Pour tout dire, un de ces jours qui semblent embrasser plusieurs saisons en même temps.gaelle_barbe.jpg
Sur place, une foule d’inconnus qui se tenaient à bonne distance olfactive du papillon et, un peu à l’écart de tout ce monde, Marius et l’enseigne de vaisseau Mhorn, beaucoup plus près mais sur une petite dune qui, pour des raisons liées à la géographie des lieux, ne prend jamais de front le vent marin, de sorte qu’aucune bouffée entêtante émanant du papillon ne pouvait les atteindre.
Dans la foule, une tension croissante provoquait des ondulations presque semblables à celles qui parcourent les champs l’été lorsque la brise tourne en vent.
C’est que le papillon n’offrait plus le même spectacle gracieux auquel chacun s’était habitué dans une sorte de bienveillante résignation. Un épais liquide opalin suintait de dessous son corps immense et formait autour de lui de petites flaques si visqueuses que le sable, pourtant très fin, ne parvenait pas à les absorber. Le plus frappant était de constater que ces écoulements d’aspect très répugnant exhalaient une odeur des plus délicieuses aux notes purement florales de pivoine et d’oeillet. Parfois, des clapotis accompagnaient la lente expulsion d’une quantité plus importante de liquide et le papillon se mettait alors à battre péniblement des ailes comme sous l’emprise d’un effort intense.
Chacun suivait la scène avec intérêt et dégoût sans plus savoir s’il fallait se boucher le nez à l’aide d’un mouchoir ou, au contraire, respirer à pleins poumons les effluves.
Pendant ce temps, la marée montait et chaque nouvelle vague traçait sur le sable déjà lissé la plus éphémère des frontières entre le monde de la poussière et celui de l’écume. C’est alors qu’une vague un peu plus forte que les autres vint se briser dans un grand fracas de coquillages broyés et de petits cailloux polis de toutes les couleurs. Cela tira jusqu’au sable sec une langue d’écume qui humecta l’une des flaques poisseuses sécrétées par le corps du papillon. Aussitôt, le contact entre l’eau de mer et la boue parfumée produisit une effervescence d’où s’échappa en bruissant une nuée de papillons d’un bleu profond, tous de la taille d’un papier de bonbon. Une autre flaque s’évapora ainsi en un désordre d’éclairs bleutés, puis une autre et encore une autre jusqu’à ce que l’eau ait cerné le papillon géant qui semblait maintenant jeter ses dernières forces dans un lent battement de ses ailes vastes comme des voiles. Ces mouvements qui n’étaient peut-être qu’une tentative d’envol soulevèrent un vent de sable dont le souffle irritant se mêla aux myriades de petites ailes abandonnées à l’essor le plus frénétique.
La foule se dispersa. Les gens rentraient chez eux car c’était l’heure du match à la télévision.
Un match de football ou de rugby, je ne sais pas. De toute façon, pour moi, c’est du pareil au même.
Peu après, le papillon s’arrêta de battre des ailes et l’on entendit, du côté du couchant, comme un soupir de mer, et, du côté de la dune, le friselis des grains de sable sur les carex.
Après quelques mètres sur la plage, je secouai mes espadrilles sur les caillebotis qui aident à franchir la grande dune. Au sommet, je me retournai pour tenter d’apercevoir Mhorn ou Marius dans les parages. Personne. J’empruntai donc seul sous de lourds nuages le chemin goudronné qui dessert les maisons les plus isolées, les premières avant les bars et restaurants des nuits d’été. Il me revint alors en mémoire que l’enseigne de vaisseau Mhorn devait dîner en ville. Quant à Marius, il était sans doute déjà au lit. Je décidai de l’imiter et j’accélérai le pas pour fuir au plus vite l’affreux murmure de la retransmission du match qui sortait de toutes les fenêtres et de toutes les terrasses et qui enflait parfois en une odieuse rumeur au terme d’une de ces actions d’éclat qu’on appelle but ou essai.
Une fois de plus, avant de m’endormir, je bénis les deux grands pins qui, à travers les lamelles ébréchées des persiennes, frissonnent dans les ombres de ma chambre lorsque la brise les visite. Leur respiration couvrait en effet les clameurs du match télévisé dont les exclamations assourdies auraient pu me parvenir encore.
Je me souviens que cette nuit-là, j’ai rêvé que j’habitais une cabane dans les roseaux. Le souffle du vent parmi leur amicale multitude me jouait une pièce pour orgue de Jehan Alain : “postlude pour l’Office de Complies”.
C’est curieux mais c’est ainsi.

06 décembre 2007

Jacki Maréchal sélectionné pour le salon Réalités nouvelles

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La peinture de Jacki Maréchal a été sélectionnée pour le salon Réalités nouvelles.

Ce salon, qui de 1946 à 1969 se tenait  au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, a présenté en 2006 des peintres comme Pierre Soulage, Karel Appel...
« Le plus vénérable salon d'artistes, fondé, en 1946, pour défendre dans l'immédiat après-guerre l'art abstrait, ouvre ses portes. Un petit bol d'air et l'occasion de revoir des oeuvres de Pierre Soulages, d'Aurelie Nemours ou de Karel Appel, illustres invités, ainsi que les créations de quelque... quatre cents artistes ! » (250 peintres, 90 sculpteurs, 30 graveurs).
(Télérama - 12/18 AVRIL 2006)

Rappel :
Jacki Maréchal expose ses oeuvres récentes à l'Atelier Ex-libris à Oyonnax jusqu'au 29 décembre 2007. (cf texte de présentation posté sur ce blog le 1er novembre 2007 : « Jacki Maréchal en son paysage » (colonne notes récentes).
Ouverture du mardi au dimanche :
Mardi de 15h à 19h.
Mercredi au samedi de 11h à 13h et de 15h à 19h.
Dimanche de 15h à 18h.

jacki-marechal.com
Jacki maréchal
Atelier Ex-libris
3. rue Brunet
01100 Oyonnax
France


33(0)474736497
06 16 26 07 58
Maison des artistes : M753485