28 novembre 2021
Adventus
Aujourd'hui, premier dimanche de l'Avent.
La couronne
D’épicéa et de laurier
Sertie de pommes de pin de houx et de gui
Elle luira dans la nuit attendue de quatre petites flammes
Telle est la seule couronne dont chacun peut rêver
(Bref extrait de mon Poème de l'Avent, © Éd. Orage-Lagune-Express).
Et en musique, ici.
01:07 Publié dans Musique, Occident | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : avent, cantate, bach, premier dimanche de l'avent, couronne, christian cottet-emard, couronne de l'avent, quatre bougies, première bougie, temps de l'avent, culture chrétienne, occident, mon poème de l'avent, blog littéraire de christian cottet-emard, recueillement, bougie, attente, veille
18 novembre 2021
Carnet / Tumbleweeds
19:34 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mai 68, soixante-huitard, politique, gauche, posture rebelle, contestation d'opérette, carnet, note, journal, blog littéraire de christian cottet-emard, idéologies mortifères, idéologie, wokisme, déclin, illusion, soumission, petite bourgeoisie, culture, héritage, racines, occident
11 novembre 2021
Carnet / 11 novembre
Détails de tombes de jeunes soldats de la première guerre mondiale dans un cimetière de village (photos Christian Cottet-Emard)
Au lieu des bannières tricolores pavoisant les villes, ce sont des drapeaux noirs qu’on devrait déployer, pour que plus personne ne puisse oublier que dans cette immense escroquerie de la guerre, les vies de millions d’hommes ont été fauchées par les munitions fabriquées par leurs proches, leurs épouses, leurs collègues non mobilisés, leurs anciens chefs trop vieux pour partir à l’abattoir mais à la manœuvre dans les usines. Pendant que les chanteurs de variétoche à deux balles de l’époque voire les compositeurs officiels « contribuent à l’effort de guerre » par des chansons et des musiques de propagande, les affaires continuent. Pour les patrons d’industrie lourde, elles ne sont même jamais si florissantes. Voilà pourquoi vous mourrez, pauvres gars envoyés au front à coup de bottes de gendarmes dans le derrière. Même le vieil Anatole France l’a écrit : « On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels. »
Aujourd’hui encore, après avoir connu l’après soixante-huit où les commémorations tricolores énervaient presque tout le monde, je suis déçu et inquiet du retour de ces effets de manche patriotiques, de cette façon de parler de la guerre au moyen de vieux clichés qu’on croyait définitivement ringardisés. Bien sûr, les journalistes sont trop souvent les premiers à resservir cette soupe en osant encore parler de « morts au champ d’honneur » mais les politiques ne sont pas en reste...
Extrait de mon livre Prairie Journal (Carnets 2006-2016), éd. Orage-Lagune-Express.
Renseignements, commandes et demandes de services de presse : éditions Orage-Lagune-Express
Pour les personnes de ma région, ce livre est aussi disponible à la médiathèque municipale d'Oyonnax (Ain), au centre culturel Aragon.
00:04 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 11 novembre, littérature, viry, jura, franche comté, oyonnax, ain, rhône-alpes, france, europe, commémoration, sdf, ordre établi, nouveau conformisme, engagement, vie privée, paix, sécurité, paix sociale, occident, individu, notion d'individu, anatole france, 14-18, première guerre mondiale, blog littéraire de christian cottet-emard, prairie journal, carnets, éditions orage lagune express