11 mars 2008
Bon signe
La fleur première du printemps fut un feu de feuilles sèches
Derrière la corolle espiègle tu vis trembler l’image de ton père et celle de ton grand-père puis celle des autres chers défunts
Ils t’encourageaient certainement à vivre encore dans les parfums fantasques de la Terre et dans la joie de l’air
Bientôt le merle lancera son appel des soirs d’avril
Pour l’instant il ne fait que frôler de vieilles herbes
Comme toi il se protège et scrute le ciel dont il n’a pas à espérer de faveur particulière hormis celle de cette fantaisie climatique qu’on appelle les beaux jours
© Éditions Orage-Lagune-Express 2008.
Photo Marie-Christine Caredda
18:17 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, feu, flamme, merle, corolle, beaux jours, fantaisie climatique
Commentaires
Amoureux fou de la nature, ô comme j'aime ces mots... Merci cher Christian. Tes mots, lumière belle du matin dans la grisaille anglaise que j'abhorre!
Écrit par : Bona | 12 mars 2008
La grisaille du Haut-Bugey c'est aussi quelque chose quand elle persiste. Mais nous ne nous gênons pas, cher Bona, pour lui donner la réplique chacun à notre manière.
Amitiés.
Écrit par : Christian Cottet-Emard | 13 mars 2008
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