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02 mars 2009

Fantôme au sommaire

Le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne submerge pas les revues littéraires de mes envois. Lorsque l’une d’elles publie un de mes textes, il s’agit le plus souvent d’une commande ou d’une invitation. La probabilité d'être au sommaire d’une de ces revues en même temps qu’un ancien éditeur à compte d’auteur abusif qui se dit poète était donc faible. Par je ne sais quelle ironie du sort, cela vient de se produire.
Aux rivages de la cinquantaine, je ne vais pas gâcher mon plaisir de renouer avec cette revue de qualité qui fut la première à me publier alors que je n’avais pas vingt ans, sous prétexte d’y retrouver, je ne dirais pas la signature, mais la trace de cet individu. J’avais expérimenté ses magouilles à la fin des années 70 du siècle dernier alors que je ne connaissais rien aux pièges et aux réalités de l’édition.
Je suis tenté d’attribuer ce clin d’œil ou plutôt ce rictus du destin au hasard, à moins que ce fantôme du compte d’auteur à l’ancienne, besogneux valet des Chiffres, ne trouve aujourd’hui d’autres loisirs à ses vieux jours que d’inonder les comités de rédaction de ses « Lettres » . La prescription dont il bénéficie désormais en raison de son grand âge m’autorise à lui souhaiter d’être mieux traité par la poésie qu’il ne la traita lui-même, jadis par ses petites entreprises et maintenant par la pauvre plume dont il signe ses « poèmes » .

Commentaires

Il existe aussi tout une variété de pièges dans le monde de la peinture... De la plus évidente à la plus subtile arnaque, il ne se passe pas trois jours que l'on ne reçoive une proposition d'exposition en Chine, à N-Y, à Paris ou que sais-je encore... pourvu que l'on mette la main au portefeuille, et pas qu'un peu... Le léviathan de la cupidité racle tout, à la manière d'un chasse neige de la candeur. Les artiste attendent reconnaissance : Tendons des "pièges à naïfs" !!!
Amis artistes, le talent ne se développe qu'à force d'effort à l'atelier, si personne ne donnait jamais un coppec pour exposer, le marché de dupe disparaitrait de lui-même. TOUS AUX ATELIERS ! et faisons la nique au système !!!

AUX ATELIERS CYTOYENS !

A L'AMOUR CITOYENS !

AUX PéPéS CITOYENS !

Les préfectures sont des monuments en airain
Un coup d'aile d'oiseau ne les entame même pas

Mais je m'égare chez Léo, pardon...

Écrit par : jacki marechal | 05 mars 2009

Vous savez tous deux que l'avenir est au Développement Durable, à l'Economie Solidaire... Il est temps qu'un mouvement culturel et artistique avec un énorme C et un A tarabiscoté voit le jour avec sa vérité de poésie, d'humeur et d'humour (j'avais fait un néologisme en écrivant humeour....) Il faut vivre avec son temps et profiter des tendances même si ce mot nous donne des boutons, il faut se faire connaître tambours battants, nous ne sommes pas des va-t-en guerre mais des résistants, il est encore temps d'agir au grand jour avant le maquis. J'adore le comte d'Andersen "Les Habits neuf de l'empereur". Prenons le contre pied mais usons et abusons du maaarketing, des TIC pour faire passer le bon message celui de la vraie vie, de l’échange gratuit littéraire ou de services, du bonheur pur et simple.....

Écrit par : Martine Colletta | 05 mars 2009

Martine
Je lis et redécouvre ce "Les Habits neufs de l'empereur" très belle illustration du phénomène dont on parle, merci.

Je suis d'accord, il ne faut surtout pas se priver d'user des moyens de communication pour faire passer notre message artistique - et même défendre le commerce de notre art - mais si cela se transforme en "marketing" on utilisera forcément les faiblesses humaines comme base de communication :
la peur de rater la bonne affaire
le désir (celui du manque, pas celui de l'appétit)
le cadeau
L'instint grégaire donc la peur de ne pas être "tendance"

On aimerait plutôt communiquer sur :
Le courage du libre arbitre
L'appétit du partage culturel
La reconnaissance de l'autre
L'authenticité d'une démarche
Etc...

Le commerce dans son sens noble peut en effet fonder une part des relations humaines - lorsque dans certain pays on n'achète pas un article sans discuter longuement du prix, ce n'est pas tant le prix qui est en cause, mais le fait de se rencontrer à l'occasion d'un échange matériel - Mais tout ça est bien sur totalement tronqué chez nous, et, en ce qui concerne l'art, les émissions de télévisuelles de promotion accompagné de divertissements sont légion pour désorienter et entretenir la confusion entre art et plaisirs faciles.
Il ne faut pas confondre le beau et l'agréable nous disait Kant, mais le bulldozer télévisuel fait tout pour que cela soit amalgamé...

Il reste, je vous suis avec plaisir sur ce terrain, la résistance par l'humour... "Il vaut mieux penser le changement que changer le pansement" (Francis Blanche)...

Écrit par : jacki marechal | 06 mars 2009

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