14 février 2008
Jeux marins des arbres la nuit
La nuit, quand le vent souffle très fort dans les arbres, je sors sur le pas de ma porte, dans la petite rue déserte, et je peux entendre la mer.
Au bord de la mer, c'est pareil. J'entends le vent dans le feuillage.
Rien n'est plus facile. Il ne faut que de l'air dans des feuilles ou dans de l'eau pour s'offrir à sa porte la mer ou la forêt.
Alors pourquoi partir, pourquoi bouger ? Qui pourrait bien me le dire ?
(Extrait de : Le Grand variable, éditions Editinter, 2002).
Gravure de Jacki Maréchal (pour cet extrait en ligne).
Au bord de la mer, c'est pareil. J'entends le vent dans le feuillage.
Rien n'est plus facile. Il ne faut que de l'air dans des feuilles ou dans de l'eau pour s'offrir à sa porte la mer ou la forêt.
Alors pourquoi partir, pourquoi bouger ? Qui pourrait bien me le dire ?
(Extrait de : Le Grand variable, éditions Editinter, 2002).
Gravure de Jacki Maréchal (pour cet extrait en ligne).
23:50 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Jeux, arbres, forêt, mer, blog littéraire de Christian Cottet-Emard, gravure de Jacki Maréchal, Le Grand variable