04 décembre 2006
Tu écris toujours ? (43)
À qui me reproche (avec raison) d’être un brin cynique, routinier, paresseux, méfiant à l’extrême, prudent jusqu’à l’absurde, je réponds : savez-vous ce qu’il faut de naïveté, d’initiative, d’énergie, de folle confiance et de témérité pour prétendre écrire et oser montrer ce qu’on écrit après avoir lu les livres qu’on admire ?
(À suivre)
12:21 Publié dans FEUILLETON : tu écris toujours ? | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : Feuilleton, tu écris toujours ?, littérature, livres, édition
Commentaires
AUDACE CRUE
Transcender la peur qui soumet
Et resplendir dans la saveur
De l'indicible et du secret
Exhiber les parures nues
Dans l'ivresse de la fraîcheur
Qui envenime toute rue
Décrocher les reflets sans loi
Les écailles de la fureur
Laisser agir la main de joie
S'abandonner au clair matin
Les yeux perdus dans la douceur
Flotter dans l'odeur du serein
Écrit par : gmc | 05 décembre 2006
Folie et courage, oui Christian, et une AUDACE CRUE qui souvent laisse perplexe sur le besoin "rentre dedans" de se faire lire...
Écrit par : Pascale | 05 décembre 2006
très chère,
si cela embête ceux qui les reçoivent, ils peuvent toujours le faire savoir.
ne voient dans ce genre d'acte - qui ne leur est pas adressé- un besoin de se faire lire que ceux ou celles agités par le reflet de leur propre égotisme qu'ils projettent sur ce qui dépasse les capacités de leur compréhension.
si vous commenciez par apprendre à lire dans vos propres motivations, cela vous éviterait, d'une part, de faire bénéficier de vos humeurs acides ceux qui n'en ont pas fait la demande et, d'autre part, ce genre de réponse.
(que l'hôte de ce blog supprime ce commentaire si le juge inopportun)
Écrit par : gmc | 05 décembre 2006
Vous avez tout à fait raison cher gmc, je ne comprends pas un mot de ce que vous dites et je ne sais pas vous lire, par contre ceux comme vous qui m'obligent à le faire - dès que je rends visite à un ami que j'aime lire - ça m'agace, et je le dis gentiment, pas en poème certes, mais j'estime avoir le doit de le faire.
Écrit par : Pascale | 05 décembre 2006
vous vous autorisez donc à polluer le blog de votre ami - soit dit en passant, un espace ouvert - uniquement pour le simple fait de votre non-compréhension?
personne ne vous a donc dit que vous n'étiez pas obligé de lire ces textes? ceci vous éviterait de faire profiter et votre ami et les autres lecteurs de ce blog de vos états d'âme négatis qui n'ont rien à voir avec ce texte qui n'est qu'un prétexte pour les exprimer.
a priori, ce blog n'est pas destinée à votre seule et unique lecture? si c'est le cas, n'hésitez pas à le faire savoir, qu'on en tienne compte.
bonne soirée à vous
Écrit par : gmc | 05 décembre 2006
Ouh, quel bonheur de lire une plume si subtile... vu que c'est un espace ouvert à la pollution, j'en profite autant que vous, même si je suis analphabète. Mon propos vise surtout votre façon de faire très arriviste, pas votre texte. Lorsqu'on souhaite donner envie de lire, on se présente poliment et on ne propose pas que ses propres écrits. Bonne journée!
Écrit par : Pascale | 06 décembre 2006
la plume qui répond a de fortes qualités mimétiques, elle emprunte des voies qui ne font que reflèter le niveau de sophistication de son intelocutrice, ceci afin d'être comprise, étant donné qu'elle a affaire à un intellect plutôt gras.
vous ne contemplez donc que votre propre reflet dans ces lignes.
celui qui vous répond porte tous les vices de la terre sous forme d'un miroir dans lequel chacune peut se lire: il est dommage que vous ne sachiez y lire que votre arrivisme; vous auriez pu aussi y lire votre ignorance, votre manque d'éducation, votre grossièreté, votre non-pertinence, votre appropriation abusive, etc...etc...en bref, votre manque d'Amour et d'humanité.
dites-vous bien que chaque regard ne sait reconnaître que ce qui figure en lui, force est de constater que vous êtes a minima aussi ras des paquerettes sous vos airs de sainte nitouche effarouchée que la loque qui vous envoie ces lignes; vous êtes donc beaucoup plus proche du caniveau que d'autre chose, avec le défaut de vous prétendre meilleure, ce qui ne va pas contribuer à vous faire progresser.
bien à vous (et bon courage)
Écrit par : gmc | 06 décembre 2006
Je me doutais que vous étiez un poète gentleman.
Un grand merci pour le bouquet, j'adore les pâquerettes, les coquelicots aussi (je vous le dis, pour le prochain feu d'artifice).
Bonne année!
Écrit par : Pascale | 07 décembre 2006
Ben dis donc, mauvais, le gars ! Le problème, c'est que l'accumulation gratuite (Oh que c'est visible, vilain, va !) de qualificatifs nuit au sens (en latin : flatus vocis), dilué dans le verbeux. Au fait, gmc, ça veut dire quoi au juste ? Dis-moi Christian, qu'est-ce qu'on gagne cette fois-ci, si on trouve ? Moi je propose : Grand Manitou Cacaprout ! Ça sonne bien, non ? Tiens, puisqu'on en est à repérer les imperfections à la loupe, je rappelle à Grand Manitou Cacaprout que quand on écrit "etc.", il ne faut pas mettre des points de suspension après. Ça n'a pas le même sens. Du coup, vice de forme et toc, tout s'effondre. Avouez, c'est bête quand même, pour si peu, de voir un si bel édifice par terre ! Au fait, faudra m'expliquer ce qu'est "l'odeur du serein". C'est quoi, un pet d'oiseau ? Non, là, la poésie moderne, je rends mes lunettes. Mallarmé, à côté, c'est pipeau et tralala.
Bon, allez, je ne faisais que passer. Si tu veux un bouquet de fleurs de rhétorique, Pascale, on peut t'arranger ça.
Écrit par : J.-J. M. | 07 décembre 2006
Le seul gmc que je connaisse est un gros camion militaire qui passe partout sans demander la permission en laissant des ornières.
Quant à "l'odeur du serein", j'ai bien peur que ce soit en effet un pet d'oiseau.
Je vais de ce pet (pardon, de ce pas) demander confirmation à mon canari, ce qui ne devrait pas poser problème en cette heure silencieuse de la nuit.
Écrit par : Christian Cottet-Emard | 08 décembre 2006
Cette histoire à laisser tomber me fait penser à une chanson de De Palmas (excusez cher gmc mes pauvres références populaires qui emplissent ma belle vie) qui évoque un camion benne :
Et si tu passes par là dans
Ton camion benne
Ne me ramasse pas,
C'est plus la peine
Dix heures, tu m'as laissé
Tout seul du mauvais côté
Dix heures, j'ai pas la clé,
Tombée, tombée
Dix heures, même en été la pluie
Ne m'a pas lâché
Dix heures, tu m'as laissé
Tomber, tomber
@ JJ: un bouquet oh oui, mais pas rhétorique, pitié...
@ Christian: merci aux vertus de hautetfort, apparemment ?
Écrit par : Pascale | 08 décembre 2006
À moins que la raison soit revenue au conducteur du camion... On peut toujours rêver.
Écrit par : Christian Cottet-Emard | 08 décembre 2006
pauvre gmc qui se fait jeter de partout ! il faut dire qu'il y met du coeur et de la constance ,
c'est agréable de vous lire et je ne peux qu'être d'accord avec ce que vous dites sur le courage ... d'écrire ou de s'exprimer en art quand on est nourrit de l'oeuvre de maître , mais n'est ce pas aussi quelque part ce que nous disent ces maîtres , un jour s'envoler et faire exister ce qui hier et autours de nous n'existe pas , être dans l'expression , le chant , sans se comparer , car si les maitres du passés se retrouvent emmuséés ils ont un jours décidés d'être contre le plus grand nombre , de ceux qui répète et copient , tenter !
L
Écrit par : aloredelam | 10 décembre 2006
promis la prochaine fois , je me relis ,
Écrit par : aloredelam | 10 décembre 2006
Bonsoir aloredelam
Dans cet ordre d'idée, j'aime beaucoup cet extrait du poème de Jorge Luis Borges intitulé Un lecteur :
"Que d'autres se vantent des pages qu'ils ont écrites ;
moi je suis fier de celles que j'ai lues."
Écrit par : Christian Cottet-Emard | 10 décembre 2006
j'ai vu que vous étiez né dans l'ain , j'ai vécu à Pont de Vaux dans ma jeunesse où j'y ai de bons souvenirs et un maître Jacques Leroux , m'y a donné le goût de peindre , salut , donc ,
oui tout borgès est la , mais je me vante car je n'ai pas lu tout borgès ! mais lire c'est créer d'une certaine façon , non ?
Écrit par : aloredelam | 10 décembre 2006
Oui, je suis exactement de votre avis, lire c'est créer, surtout en poésie.
Moi non plus, je n'ai pas lu tout Borges !
Écrit par : Christian Cottet-Emard | 10 décembre 2006
Borges non plus.
Écrit par : J.-J. M. | 11 décembre 2006
JJM :-)!
Christian, cette phrase que je partage m'a inspirée pour grattouiller tranquillou du papier. J'étais bien, merci.
Suivante!
Écrit par : Pascale | 11 décembre 2006
Je trouve que J.-J. M. a l'humour so british !
Écrit par : Christian Cottet-Emard | 11 décembre 2006
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