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02 novembre 2008

Qu’un oiseau, qu’un simple oiseau

 

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— une seule pie — soit dépositaire du vol, du franchissement du monde auquel je suis, moi, jeune humain, rivé, n’est-ce pas incroyable ?
Les formes de vie les plus infortunées pourraient se gausser de mon absence de libre arbitre, jusqu’au voile de Chine qui tourne dans son bocal sur le comptoir du buffet de la gare.
La seule distraction de cet être étrange, au milieu de ses huit cailloux, se résume aux variations du jour. Il s’en contente cependant car la porte-tambour qui déroule son ruban d’aigres voyageurs ne signifie rien pour lui.
Pour moi, en revanche, cette porte peut s’avérer lourde de menaces ou claquante d’espoirs selon le sens dans lequel elle bascule.

Extrait de : Le Grand variable, éditions Éditinter, épuisé.

Dessin de Frédéric Guenot.

Commentaires

Salut,

Sympa ton blog.
N'hésite pas à partager tes projets avec tes amis sur http://meschoses.com

A bientôt !

Emma

Écrit par : Emma | 02 novembre 2008

Amusant ce commentaire Emma, mais le blog de Christian n'est pas sympa. Il est léger, inspiré, profond, étonnant, immensément vital dans ce monde en décadence. Il est une fenêtre grande ouverte sur l'ailleurs qui est en chacun de nous, une petite épopée à lui tout seul, un raccourci fulgurant entre le ressenti et l'écrit. Bref il est un peu de l'air que j'ai besoin pour vivre. Sympa, non, essentiel oui. Qu'on se le dise...

Écrit par : marie-ella stellfeld | 03 novembre 2008

Merci, Marie-Ella, de ce signe d'amitié. Bises à toi.
Quant à la « sympathique » Emma, je lui donne le bonjour mais probablement en pure perte car elle m'a tout l'air d'un robot arpenteur de champs sémantiques !

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 05 novembre 2008

Les commentaires sont fermés.