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31 août 2012

Tu écris toujours ? (71)


auteurs locaux, auteur local, tu écris toujours, feuilleton, le magazine des livres, lafont presse, christian cottet-emard, blog littéraire de christian cottet-emard, littérature, prose, humour, bibliothèque, médiathèque, paris, lyon, oyonnax, ain, juraConseils aux auteurs locaux

Si vous voulez mon avis, et même si vous ne le voulez pas, il faut absolument éviter de devenir un auteur local. J’en profite au passage pour préciser que mes conseils s’adressent aussi aux femmes car la vie sur la planète Terre est suffisamment compliquée pour que j’en rajoute une couche en m’imposant d’écrire « il faut éviter de devenir un (une) auteur (e) local (e). Et ne me parlez pas d’écrivaine ou pire d’autrice alors que nous n’arrivons pas à prononcer poétesse en public sans nous couvrir de ridicule...

Lire la suite sur Le Salon littéraire.

TU ÉCRIS TOUJOURS ? (FEUILLETON D’UN ÉCRIVAIN DE CAMPAGNE). Précédents épisodes parus en volume aux éditions Le Pont du Change à Lyon (Un recueil de 96 pages, format 11 x 18 cm. 13 € port compris. ISBN 978-2-9534259-1-8). En vente aux éditions Le Pont du Change, 161 rue Paul Bert, 69003 Lyon. BON DE COMMANDE  

20 août 2012

Éditions Le Pont du Change : deux nouveaux livres

(Extrait du blog des éditions Le Pont du Change)

Les éditions Le Pont du Change publient deux nouveaux recueils à la fin du mois de septembre. Ils sont en souscription dès à présent et jusqu’au 30 septembre 2012 au prix de 10 € port compris (au lieu de 12 €).

 Dragon, ange et pou (Trois burlesques), de Christian Cottet-Emard

« Si l’organiste Edgar Portevent avait pu accéder à la tribune de l’orgue en cette belle journée du mois d’août, il aurait vu monter vers lui les regards horrifiés du curé, de sa femme de ménage, cuisinière et grenouille de bénitier, la vieille Jacinthe, du maire, de son premier  adjoint, le pharmacien Adolphe Hénol, du garde champêtre, d’un petit groupe de pompiers professionnels et de gendarmes bientôt rejoints par le patron des établissements Cafardo (désinfection et dératisation). Mais on avait pris soin d’interdire l’accès à l’abbatiale dont l’orgue donnait aujourd’hui un affreux spectacle. »

Un pou sur un orgue, un bébé dragon dans le bois de chauffage, un ange qui aide à sortir les poubelles, face à ces situations insolites, les réactions des êtres humains sont encore plus bizarres... Dans ces trois nouvelles alliant humour et fantastique, où le comique se teinte parfois d’une légère mélancolie, Christian Cottet-Emard se révèle un ingénieux raconteur d’histoires.

L’auteur :

Auteur de poèmes, d'essais, de romans et de nouvelles, Christian Cottet-Emard a été membre du comité de lecture de la revue Le Croquant de 1987 à 2010. Il a publié en 2010 à nos éditions Tu écris toujours ?, recueil de chroniques humoristiques dont de nombreux épisodes sont parus dans Le Magazine des Livres. Il a obtenu une bourse d’écriture du Centre National du Livre en 2006.

 Un recueil de 80 pages, format 11 x 18 cm. 12 €. ISBN 978-2-9534259-7-0

Prix exceptionnel de souscription jusqu’au 30 septembre 2012 : 10 € port compris.

BON DE COMMANDE

 

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Le laitier de Noël, de Roland Counard

« … Madame Veuve Loquet a été assassinée à son domicile, 15, rue des Aubépines, dans la nuit de Noël. Ce n’est que le lendemain que le petit Robin a découvert le corps sans vie de Madame Loquet, alors qu’il allait lui souhaiter un joyeux Noël. Comme elle ne répondait pas à ses appels, Robin est entré par la porte restée entrouverte. On ne peut que s’interroger sur la nature du crime. La maison n’a pas été fouillée, et rien ne semble avoir été dérobé. Ni trace de lutte, ni d’effraction. La victime a été étranglée à l’aide d’un bas nylon.

Détail étrange : on a retrouvé une bouteille de lait près du cadavre, posée là probablement après sa mort… »

« Robin Dubuisson a cinq ans quand on lui offre un vélo torpédo. Son grand-père meurt, au bas de l’escalier de la terrasse. Sa voisine meurt, sans doute assassinée (par le père de Robin ? Par un intrus ? Par Robin lui-même ?). Et Sabrina, et Colette, que viennent-elles faire dans ce jeu ? Personne n’en sait rien. Cependant, par petites touches précises, écrites avec un réel souci d’égarer le lecteur, Roland Counard donne toutes les pièces d’un puzzle enfantin. Il suffit de se laisser emporter par la magie de ses mots pour se retrouver dans un enchevêtrement de genres : récit de vie, roman policier, long poème sur la lucidité et la perversité de l’enfance, analyse psychologique des relations humaines. Tout cela bien dense, d’une puissance presque éhontée. Un texte dont on se régale, comme une lampée de lait frais, le matin de ses cinq ans. » (Jean-Claude Legros)

Le laitier de Noël, dont Le Pont du Change livre une nouvelle édition, est un conte cruel et savoureux. 

L’auteur :

Roland Counard est né à Herstal (Wallonie-Belgique) en 1951, pas loin de la Fabrique Nationale d’Arme de Guerre. Objecteur de conscience malgré tout… Son « gros œuvre » est la remise en état d’une ferme hesbignonne millésimée 1741. Outre la pêche, la cuisine et le jardinage, ses passions sont la poésie et la cosmologie. Et parfois, trop rarement, la peinture… Signe particulier : casanier !

Collaborations aux revues Verso, Décharge, Rimbaud Revue, Filigranes, Traversées, RegArt, Inédits… et bien d’autres. A été chroniqueur de la Revue des revues pour L’arbre à paroles dans les années 90, puis pour Langues vives. Tient une chronique sur le thème Science et poésie pour la revue Pages insulaires.

 Un recueil de 80 pages, format 11 x 18 cm. 12 €. ISBN 978-2-9534259-8-7

Prix exceptionnel de souscription jusqu’au 30 septembre 2012 : 10 € port compris.

BON DE COMMANDE

14 août 2012

Carnet des concerts : quand Euterpe s'en fout...

carnet,concert,musique,fâcheux,blog littéraire,christian cottet-emard,debussy,euterpeEn ce moment, c’est la saison des concerts et je ne boude pas mon plaisir malgré les fausses notes qui ne viennent pas des musiciens mais du public.

D’abord, cette manie des ovations debout qui devient systématique et qui prive les personnes forcées ou simplement désireuses de rester assises de toute vision sur le salut des artistes. Applaudir à la fin du concert suffit amplement à remercier les interprètes, on n’est pas au Proms que diable ! Pendant le concert, rien de pire que l’applaudisseur fou toujours prêt à faire claquer ses grosses paluches et à déclencher une réaction en chaîne dès qu’il n’entend plus de notes. Sans doute ignore-t-il que la musique est aussi faite de pauses et de silence. Toujours à propos des applaudissements, ils gênent les musiciens et les mélomanes s’ils crépitent entre les différents mouvements d’une sonate. Si l’on ne connaît pas l’œuvre, ce qui n’a rien de honteux, on applaudit à la fin, voire à la fin du concert, ce n’est pourtant pas compliqué.

Autre calamité du concert, le bambin pleureur ou plutôt ses parents qui devraient pourtant savoir qu’il est stupide et cruel d’imposer deux heures de musique à un enfant en bas âge ou à un nourrisson qui n’a pas fait son rot et qui aura largement le temps de devenir un mélomane quelques années plus tard s’il n’en a pas été irrémédiablement dégoûté par ses géniteurs.

Dernièrement, arrivé une heure à l’avance pour être bien placé, j’ai vécu le pire avec un papa poule flanqué de sa marmaille qui a installé un véritable campement scout juste devant moi pendant que le concert débutait : dépose du matériel Gogosports, goûter tiré des sacs, habillage et déshabillage produisant un concerto pour fermetures éclair et froissements caractéristiques des habits en bouteilles de plastique recyclé. Vous allez me dire que j’ai oublié un autre fâcheux, le tousseur, frère de l’applaudisseur fou. Impossible de l’oublier. Il est venu spécialement au concert pour tousser. À l’entracte, il ne tousse plus, c’est magique ! Peut-être est-il allergique à la musique ? Sans doute pas autant que les deux mamies que le destin a choisi de me catapulter le même jour que celui du papa poule avec son campement. Avaient-elles toutes les deux la cataracte au point d’avoir confondu un concert classique avec un thé dansant ? En tous cas, pendant une de mes sonates préférées de Debussy, elles n’ont pas arrêté de faire des risettes et des goulis-goulis aux bambins qui croquaient leurs Pépitos. Du coup, elles ont sorti les petits beurres en sachets individuels et ont fait elles aussi leur goûter.

Il y a des jours où Euterpe s'en fout...

Vignette représentant Euterpe prise ici.