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06 décembre 2010

Recueillement de l'Avent et joie de Noël à l'orgue de Nantua

avent:noël2010.JPGCette année, lors du traditionnel concert de l’Avent offert samedi 4 décembre après-midi en l’abbatiale Saint Michel de Nantua par Les Amis de l’orgue, la Paroisse Saint Michel, le Marché de Noël de Nantua et le CRD d’Oyonnax, la classe d’orgue du Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Oyonnax réunissait élèves et professeurs à la tribune de l’orgue construit en 1845 par Nicolas-Antoine Lété.

Sophie Pesnel-Muller joua la Fantaisie sur le choral « Viens sauveur des païens » de Nicolaus Bruhns (1665-1697), Marie Dumas un Noël provençal de Michel Corrette (1707-1795), et Charlotte Dumas une pièce de Jean-François Dandrieu (1682-1738), Noël cette journée.

Véronique Rougier, professeur d’orgue au CRD d’Oyonnax et titulaire de l’orgue de Nantua, interpréta les Variations sur « Laissez paître vos bestes » de Michel Corrette et une pièce d’Alexandre Pierre François Boëly (1785-1858), Allegro Pastorale, presto, tempo primo sur « Laissez paître vos bêtes » .

Olivier Leguay, organiste et claveciniste, professeur aux Conservatoires d’Oyonnax et Lons-le-Saunier, interpréta le Choral en trio BWV 664 sur le choral « Gloire à Dieu au plus haut des cieux » et les Variations canoniques BWV 769 sur le choral « Du haut du ciel je viens ici » de Jean-Sébastien Bach (1685-1750).

Le concert, ponctué par les textes de commentaire sur l’Avent et Noël écrits et lus par le Père Le Bourgeois, se termina avec un Noël Suisse de Louis-Claude Daquin (1694-1772) interprété par Anne-Noëlle Perret.

Photo : les organistes quelques instants avant le début du concert.

02 décembre 2010

Carnet de l’Avent

Même si, malheureusement pour moi, je n’ai pas la foi, je suis très attaché à la période si particulière de l’Avent. Penser, comme les agnostiques, qu’il est inutile de se soucier à l’excès d’un mystère hors de portée de l’humain ne m’empêche pas de me sentir à l’aise dans ma culture chrétienne. J’aime la manière dont les grandes fêtes chrétiennes ponctuent l’année et donnent au temps sa saveur.
Cette nuit, les petites flammes du foyer se reflètent dans les vitres et leur image se mêle à celle des grands frênes courbés sous le poids de la neige. Je ne peux me résoudre à me priver de cette féerie en fermant les volets et en montant me coucher.

passereau.JPG

Je me demande où se réfugie, dans cette splendeur glaciale, le passereau qui est venu se percher ce matin dans le lilas, guettant la fin du repas des chats pour  becqueter un peu de gras dans leurs gamelles.

Si cela ne représentait pas un danger certain, je chausserais volontiers les raquettes maintenant, à presque deux heures, pour une promenade dans cette nuit blanche. Cela doit s’appeler de l’insomnie, sans doute favorisée par la musique qui ne me quitte pas après l’écoute d’affilée, cet après-midi, de deux grandes œuvres d’Elgar, Sea Pictures (23 minutes) et The Music Makers (40 minutes). De plus en plus souvent, les premiers vers du poème d’Arthur O’Shaughnessy choisi par Elgar me tournent dans la tête du matin au soir : « We are the music makers, / And we are the dreamers of dreams » ...

Photo : notre petit visiteur hivernal photographié hier matin.