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17 décembre 2017

Esquisse pour mon poème du troisième dimanche de l'Avent

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Les cloches

De ma prairie comme d’un îlot je vois l’église de mon village croiser dans le flot des nuées

 

Le clocher est le mât dans les jours calmes ou de tempête

 

Et voici dans la brise ou le vent l’alerte joyeuse des cloches

 

Celle du hameau dans la forêt où l’ombre tremble autour d’un cierge

 

Aussi le carillon des grandes villes qui pétillent en attente de la Fête

 

Et pour les temps de gloire Grand Solemnel de Notre-Dame et Campanone de Saint-Pierre

 

Photo : Cloches à Porto (photo Christian Cottet-Emard)

 

01 novembre 2017

ENCENS, MARBRE ET BRUYÈRE (mon deuxième poème de la Toussaint et du Jour des Défunts)

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Encens

I

Au son de l’orgue dans l’encens je vois monter la maison d’enfance

 

Elle s’élève avec les miens que j’ai connus et les autres qui m’ont parlé à travers eux

 

La maison en pierres et en mots avec son coffre-fort qui s’ouvrit à la fin sur quelques emprunts russes

 

Le jardin la voie ferrée la marquise de la gare l’autorail l’encens les soulève

 

Il prend aussi le petit square avec son lampadaire

 

Tout ce qui veut peser compter durer l’encens m’aide à le voir encore un peu puis il l’emporte dans les airs

 

II

En moi cette âme grise et tiède attirée par le reflet d’un vitrail ou le halo d’un cierge

 

Aussi je veux l’encens pour elle qui s’en ira

 

Dans l’adieu je veux l’encens léger au lourd parfum qui monte vers les voûtes immobiles de la dernière forêt

 

Quand frémissent à peine ses volutes après qu’aient battu très loin les ailes de l’Ange accompagnateur en des régions dont nul vivant ne peut avoir idée

 

Et qu’une voix dira Adieu, mais pas pour toujours

 

Marbre

Comme une feuille de carnet par terre où l’on a écrit des noms et des dates

 

Cette page ne prend ni le vent ni la pluie c’est ce que j’attends d’elle

 

Moi sous le ciel

 

Qui ne suis pas dans le secret des cieux

 

Bruyère

Quand les mots ont cédé à l’encens et au marbre il reste un geste

 

La bruyère trouvée sur le marché d’automne où l’on vend  aussi aux vivants distraits des bouquets d’immortelles

 

© Éditions Orage-Lagune-Express, 2017

Mon premier poème de la Toussaint et du Jour des Défunts 

 

09 avril 2017

Première esquisse pour mon poème des Rameaux

rameaux,fête des rameaux,dimanche des rameaux,occident,fête chrétienne,blog littéraire de christian cottet-emardL’hiver où nous logions comme des spectres dans la nuée

Seul le halo de la bougie tremblant au coin de la chapelle nous donnait corps

Maintenant que s’étend l’aube et que se multiplie cette humble flamme

Nous trouvons dans les haies cette ramure pour faire signe à celui que nous ne connaissons pas encore

Pour qu’il ouvre enfin la lourde porte et nous redonne la clef que nous croyons perdue

Derrière elle en attente sourient nos dormants qu’éveillera un jour de liesse cet invincible jour

 

© Éditions Orage-Lagune-Express 2017