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21 mai 2008

Les sentiers de Magdeleine

Mon ancienne consœur, Magdeleine Barralon, qui connaît bien le département de l’Ain, vient de publier un guide recensant vingt-cinq promenades pour tous dans la collection « Les Sentiers d’Émilie » (Rando éditions). 1150045968.jpgEn soixante-quatre pages dynamiques, les itinéraires sont décrits et illustrés avec clarté et précision. La plupart des photos sont de l’auteur. À la lecture de ce guide vraiment très pratique qui trouvera sans encombre sa place dans la poche ou dans le sac à dos, le regard s’aiguise sur des sites et des paysages qu’on croit connaître par cœur alors qu’ils réservent toujours de nouvelles surprises. Quant au promeneur venu d’un plus lointain horizon, il saura d’emblée où diriger ses pas pour ne manquer aucune des beautés contrastées du département de l’Ain.

Extrait de la quatrième de couverture :
« Les Sentiers d’Émilie, ce sont 25 promenades pédestres faciles, accessibles à toutes et à tous, sans expérience requise de la marche régulière.
Du bocage bressan aux mille et un étangs de la Dombes, du lac Genin aux falaises du Bugey, des rives de l’Ain à celles de la Saône ou du Rhône, ces parcours de promenades vous donnent rendez-vous avec l’émerveillement et l’apaisement.
Les plus courts ne dépassent guère l’heure de marche (Fenille, basilique d’Ars, lacs de Chavoley et de Morgneux) quand les plus longs atteignent, voire dépassent, trois heures (Saint-Trivier-de-Courtes, mont Verjon, Arnans et la chartreuse de la Petite Montagne). »

* Magdeleine Barralon, Les Sentiers d’Émilie dans l’Ain, Rando éditions. En vente en librairie.

04 avril 2008

La roche merveilleuse

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Pour gravir cette colline tu as suivi un sentier rocailleux tu ne cherchais rien

De la poussière de terre des cailloux sous les semelles des brindilles des effluves de bois tendre rien d’autre

Le sentier s’est perdu dans les buis et tu t’es retrouvé dans le merveilleux parfum de leur fleur banale

Ce jour valait pour cet instant

Tu n’as pas vu d’animaux mais eux t’ont vu

Incapable de te débrouiller seul comme eux pour vivre ici contraint de rentrer dans le monde triste des hommes où chacun s’affaire à ce qui ne le concerne en rien

Où chacun mène une autre vie que celle entrevue un instant quand le sentier se perd dans les buis


© Éditions Orage-Lagune-Express 2008.

08 décembre 2007

Daniel Biga à Ambérieu (Ain) le 14 décembre 2007

67031f4c631d8c58f24e7c4f0480ba18.jpgMartin Laquet me communique l’annonce de la prochaine soirée de Poésie vive dont je relaye bien volontiers l’information.

Poésie Vive invite Daniel Biga le vendredi 14 décembre 2007 à la Médiathèque La Grenette, 8 bis, rue Amédée Bonnet à 19h30 à Ambérieu-en-Bugey. Entrée libre.
Daniel Biga est né en 1940, à Nice. Il vit à Nantes où il dirige la Maison de Poésie.
Il a publié une trentaine de livres.
Il souscrit toujours pleinement à la « non définition » de son ami Robert Filliou :
« L’art c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art. »

Daniel Biga, c’est le Monsieur Loyal de la scène poétique.
En effet à la Maison de la Poésie de Nantes qu’il a dirigée pendant 6 ans, il a reçu et fait connaître tous les poètes-écrivains de France et de Navarre. Et la revue maison, Gare maritime, a fait ainsi de Nantes un haut lieu d’apparition, d’échange et de diffusion de la parole de création.
Il est né à Nice en mars 1940. Grâce au petit Sauvage des Quatre-Chemins, son autobiographie dont il lira quelques extraits, nous revivons les années noires mais aussi le retour aux activités de paix, l’élan d’enthousiasme et la foi en le progrès. Ceci dans un milieu rural de mas, bastides et villages provençaux où le garçon naïf découvre - émerveillé ou horrifié - sa présence au monde et la complexité de vivre…

« Le poète ne cotise pas à la sécurité sociale »

Dans Le poète ne cotise pas à la sécurité sociale, une anthologie personnelle qui rassemble 40 ans d’écriture, il évoque la lutte sans merci avec la chair des mots, où le vocabulaire le plus cru, les plus subtils raffinements du langage se confrontent aux interdits et à la morale. Vérité et provocation. Daniel Biga a été présenté comme « le seul poète rescapé de Mai 68 », un poète capable de passer d’un bricolage à la Andy Warhol au plus concentré des gestes de méditation.

Une soirée en partenariat avec l’Espace Pandora (Vénissieux).