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03 mars 2021

Fin de chantier

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Cette photo que j'ai prise à Lisbonne il y a quelques années pourrait assez bien résumer l'un des thèmes du roman que j'ai commencé à écrire l'été dernier et auquel je vais bientôt ajouter le point final. Fin de chantier, ouf !

 

 

26 février 2021

Du sourire

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Le sourire ne vaut que lorsqu’il éclôt comme une fleur sauvage.

 

Le sourire à clef n’ouvre que de vieilles portes.

 

La petite flamme de la bougie : un sourire dans l’ombre.

 

Souriez à la vie mais faites vite.

 

Le sourire obligatoire : une clef pour l’enfer.

 

Si le diable te sourit, fais-lui la grimace.

 

La souris sourit comme le peuplier peut plier.

 

Souriez, vous n’êtes pas filmé !

 

Extrait de mon recueil Estime-toi heureux, éd. Orage-Lagune-Express.

 

20 février 2021

Carnet / Par la petite porte

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Il ne m’est jamais arrivé de ma vie de me lever le matin et de me dire : aujourd’hui, je vais écrire un poème. J’y songe en parcourant les deux volumes de poésie (du moins étiquetés ainsi, même s’il s’agit peut-être d’autre chose, peu importe) que j’ai publiés ces deux dernières années, Poèmes du bois de chauffage et Aux grands jours. L’ensemble représente à peu près trois-cent-soixante pages et il reste tout ce que je n’ai pas publié, soit à ce jour l’équivalent d’un troisième volume, mais ce n’est pas ma priorité.

En revanche, je me lève très souvent dans cet état d’esprit particulier qui annonce l’écriture d’un poème ou de ce que l’on continue de nommer ainsi. Décrire cet état de conscience n’est pas simple.

Ce serait comme marcher tranquillement dans une rue monotone en longeant des immeubles et des murs puis, subitement, s’arrêter au seuil d’une petite porte à peine entrouverte. Le plus souvent, c’est une porte en bois à la peinture délavée. Lorsqu’on la pousse, elle n’ouvre pas sur un intérieur mais sur un extérieur, parfois un jardin, parfois une plage. Une fois, la porte ouvrait sur la berge d’une rivière. Il arrive que l’ouverture déclenche une petite brise ou un peu de vent, un courant d’air frais ou un souffle tiède et parfumé comme celui du fœhn.

Qu’on franchisse ou non le seuil, on sent que le poème, lui, est entré en soi et qu’un jour il sera peut-être écrit, mais en ce qui me concerne, seulement si cela me chante.