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26 juin 2025

Carnet / Le point où j’en suis en politique (résumé à gros traits)

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Ne pas être de gauche ne fait pas de moi un homme de droite. Il m’est certes arrivé dans ma jeunesse de voter socialiste à l’époque où ce parti incarnait le centre gauche composé de bourgeois (qu’on appelait les « éléphants du PS ») comme j’aurais tout aussi bien pu voter pour le centre droit également tenu par des bourgeois (de culture chrétienne) car en ces temps lointains, c’était à peu près blanc bonnet et bonnet blanc, contrairement à aujourd’hui. 

J’ai aussi voté pour les socialistes car j’estimais avoir une dette envers eux puisque c’est du cabinet du ministre de la Défense de l’époque, Charles Hernu, que j’ai reçu par courrier la confirmation de ma réforme du service militaire. J’ai bien des défauts mais j’essaie de ne pas être ingrat. 

La maturité venant, j’ai estimé avoir payé ma dette et je suis devenu abstentionniste avant de recommencer à voter centre droit après les attentats en France (soi-disant perpétrés par des « loups solitaires » ainsi qu’on a tenté de nous le faire croire) qui ont précédé le choc que fut pour moi le 11 septembre 2001. 

Au deuxième mandat du président Macron et tout particulièrement après l’instauration des confinements et surtout du pass sanitaire, j’ai désormais réservé mes votes dans les différents scrutins aux seules personnes qui se sont immédiatement opposées avec courage et détermination à ces mesures. 

Aujourd’hui, je pense que les démocraties occidentales (pardon pour le pléonasme) ne peuvent être dirigées à peu près sagement et sereinement au plus haut niveau que par des bourgeois à l’ancienne mode, des gens de préférence corpulents et âgés d’au moins soixante ans.

Je me méfie comme de la peste de tout homme politique maigre au profil aquilin et j’ai une défiance naturelle et immédiate à l’encontre de tout dirigeant politique sportif, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme.

En politique, les bourgeois ne sont pas toujours brillants mais je les préfère aux aristocrates qui sont souvent des idéalistes c’est-à-dire des têtes brûlées alors que les bourgeois sont pragmatiques, surtout les bourgeois de culture chrétienne.

Tout cela pour dire qu’aujourd’hui, au vu du spectacle effarant donné par la classe politique européenne et surtout française, tout particulièrement à gauche, je suis très inquiet, non pas pour mon avenir (sauf si je vis jusqu’à cent ans), mais pour celui de mes petits-enfants et de leurs parents. 

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