Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27 mars 2019

Annie Delpérier

blog littéraire de christian cottet-emard,hommages,annie delpérier,revue la toison d'or,périgord,bernard deson,revue instinct nomade,éditions germes de barbarie,poésie,littérature,chartreuse de pécharmant,bergerac,issigeac,la force,jean dalba,marc cazalis,simone grignon,jean chèvre,josé correa

J'ai appris par mon ami et éditeur Bernard Deson la disparition d'Annie Delpérier, éditrice et écrivaine. Loin de cette région du Périgord qui me convient si bien et où j'aurais probablement trouvé une terre humainement plus accueillante à mon activité littéraire, je n'ai pas pu fréquenter beaucoup cette passionnée de littérature et de poésie. Je lui suis reconnaissant de m'avoir publié dans sa revue La Toison d'or. J'avais été sensible à cette marque d'attention. Je relaie ici une partie de l'hommage que lui rend Bernard Deson dans sa revue.

 Triste nouvelle : la disparition d'Annie Delpérier ce samedi 23 mars. J'ai souhaité lui rendre hommage en rédigeant son portrait et en le publiant en toute fin du numéro 3 d'Instinct nomade. En voici un extrait :


« Je vous aime tous » : lorsque ce court SMS m’est parvenu, mon cœur s’est serré car cette fois-ci j’ai senti qu’il n’y aurait pas de nouvelle rémission. Destinataire du même message d'adieu que moi, le peintre José Correa a pris ses pinceaux et tracé ce magnifique portrait d'Annie Delpérier. Trois jours plus tard, le 23 mars 2019 à 6H du matin, elle nous quittait. Ce n’est pas sans émotion que j’évoque cette femme d'exception qui avait le talent rare de poser la lumière sur ceux qu'elle aimait qu’ils soient peintres, poètes, romanciers, historiens ou philosophes. Annie était une femme-orchestre : éditrice, traductrice, poétesse douée, productrice d'émissions de radio, meneuse de revue (littéraire) et animatrice (socio-culturelle). Et la liste n'est pas close car elle possédait d'autres cordes à son arc comme lobbyiste (elle avait un talent fou pour obtenir que telle ou telle municipalité donne un nom de rue selon ses désirs : Jean Dalba a désormais sa Promenade à Bergerac, Marc Cazalis sa bibliothèque à La Force, Simone Grignon et Jean Chèvre leur rue à Issigeac). Et Annie n'hésitait pas à s'impliquer quand une cause lui semblait juste, par exemple en créant un atelier d'écriture en milieu pénitentiaire ou en aidant un poète roumain à trouver une patrie d'adoption. (...)