27 mars 2019
Annie Delpérier
J'ai appris par mon ami et éditeur Bernard Deson la disparition d'Annie Delpérier, éditrice et écrivaine. Loin de cette région du Périgord qui me convient si bien et où j'aurais probablement trouvé une terre humainement plus accueillante à mon activité littéraire, je n'ai pas pu fréquenter beaucoup cette passionnée de littérature et de poésie. Je lui suis reconnaissant de m'avoir publié dans sa revue La Toison d'or. J'avais été sensible à cette marque d'attention. Je relaie ici une partie de l'hommage que lui rend Bernard Deson dans sa revue.
Triste nouvelle : la disparition d'Annie Delpérier ce samedi 23 mars. J'ai souhaité lui rendre hommage en rédigeant son portrait et en le publiant en toute fin du numéro 3 d'Instinct nomade. En voici un extrait :
« Je vous aime tous » : lorsque ce court SMS m’est parvenu, mon cœur s’est serré car cette fois-ci j’ai senti qu’il n’y aurait pas de nouvelle rémission. Destinataire du même message d'adieu que moi, le peintre José Correa a pris ses pinceaux et tracé ce magnifique portrait d'Annie Delpérier. Trois jours plus tard, le 23 mars 2019 à 6H du matin, elle nous quittait. Ce n’est pas sans émotion que j’évoque cette femme d'exception qui avait le talent rare de poser la lumière sur ceux qu'elle aimait qu’ils soient peintres, poètes, romanciers, historiens ou philosophes. Annie était une femme-orchestre : éditrice, traductrice, poétesse douée, productrice d'émissions de radio, meneuse de revue (littéraire) et animatrice (socio-culturelle). Et la liste n'est pas close car elle possédait d'autres cordes à son arc comme lobbyiste (elle avait un talent fou pour obtenir que telle ou telle municipalité donne un nom de rue selon ses désirs : Jean Dalba a désormais sa Promenade à Bergerac, Marc Cazalis sa bibliothèque à La Force, Simone Grignon et Jean Chèvre leur rue à Issigeac). Et Annie n'hésitait pas à s'impliquer quand une cause lui semblait juste, par exemple en créant un atelier d'écriture en milieu pénitentiaire ou en aidant un poète roumain à trouver une patrie d'adoption. (...)
00:17 Publié dans Hommages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog littéraire de christian cottet-emard, hommages, annie delpérier, revue la toison d'or, périgord, bernard deson, revue instinct nomade, éditions germes de barbarie, poésie, littérature, chartreuse de pécharmant, bergerac, issigeac, la force, jean dalba, marc cazalis, simone grignon, jean chèvre, josé correa
27 septembre 2018
Mes collaborations presse : un article et une chronique dans la revue Instinct nomade
Par paresse et parce qu'il faisait beau cet été, j'ai un peu délaissé ce blog ainsi que les annonces liées à mes activités littéraires mais les affaires reprennent !
J'ai notamment le plaisir d'être de nouveau au sommaire de la belle revue Instinct nomade (230 pages) dont le précédent numéro était consacré à Jean Cocteau. La présente livraison offre un très riche dossier sur Georges Brassens.
Je participe à la seconde partie du numéro (La malédiction chez les artistes) avec un article Le scandale Mehdi Meklat «C'est pas moi, c'est mon double maléfique !» et à la troisième partie (Brèves rencontres) avec une chronique Conseils aux écrivains gênés par les voisins.
Toutes les informations (sommaire, introduction, commandes...) sur le site des éditions Germes de barbarie qui publient la revue.
01:00 Publié dans Mes collaborations presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : georges brassens, revue instinct nomade, bernard deson, éditions germes de barbarie, christian cottet-emard, blog littéraire de christian cottet-emard, littérature, chanson française, les fidélités de georges brassens, annie delpérier, pierre schuller, joel favreau, régine monpays, jean-paul sermonte, michel bonneau, jean bonnefon, alain dietrich, laurie leiner, craig macmillan, bernard lonjon, paul ghézi, bernard vagnon, daniel malbranque, isabelle felici, michel testut, alain-claude gicquel, serge montigny, annick demouzon
29 mars 2018
Parution de la revue Instinct nomade à laquelle je collabore :
Revue Instinct nomade numéro 1: Jean Cocteau
Instinct nomade n°1 Jean Cocteau l'enchanteur pourrissant, 198 pages / 12,00€.
En 2018, il semblerait que publier une revue en version « papier » soit un non-sens au regard de l'instantanéité des réseaux sociaux. Si leur rôle est de créer des connexions entre les individus pour partager une photo ou un souvenir, ils ne sont pas capables de garder une trace durable, chaque nouveau post rejetant le précédent dans l'oubli. Sans faire un éloge de la lenteur, force est de constater que l'éternité demeure un privilège réservé au papier. Et c'est loin d'être un combat d'arrière-garde : aujourd'hui plus que jamais, la dynamique créée par une revue papier n'a aucune équivalence dans les mondes virtuels. Pour être efficace, nous avons choisi de constituer une équipe de rédaction très resserrée (dont les membres se comptent sur les doigts de la main) mais cela n'exclut pas – tout au contraire – les contributions en abondance venant de tous les horizons artistiques. Les éditions Germes de barbarie assurent l'impression et la diffusion. Pour respecter un rythme de parution semestriel un numéro sur deux sera une réédition d'un portrait d'écrivain paru durant les années 80 et 90 dans la revue Orage-Lagune-Express, tous épuisés à ce jour. De nouveaux textes enrichiront ces portraits tout en conservant l'esprit « pointilliste » qui était la marque de fabrique de cette revue. En alternance, paraîtront des numéros totalement inédits également divisés en deux parties distinctes : un dossier consacré à un écrivain, un peintre, un philosophe ou un cinéaste et une deuxième partie composée de textes inédits autour d'une thématique proposée à une dizaine de contributeurs triés sur le volet. Résolument ouverte sur le monde, notre revue brassera généreusement des textes et des œuvres d’écrivains, de peintres, de photographes, célèbres ou à découvrir, et analysera la production théâtrale, cinématographique, musicale, artistique, tout cela sans se prendre au sérieux.
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Si Cocteau s'est surexposé sa vie durant c'est sans doute parce qu'il aspirait à l'invisibilité. Et il a gagné son pari puisque si son nom est une marque universelle que nul n'ignore, sa poésie, elle, n'est lue que par un cercle restreint d'initiés. C'est donc un portrait « impressionniste » de Jean Cocteau réalisé à l'emporte-pièce par une douzaine de journalistes et d'écrivains (avec même le concours d'un avocat pour relire son testament) que nous vous proposons dans ce dossier. Comme la célèbre série de livres pour enfants (les Martine) vous pourrez découvrir : Cocteau à l'Académie, Cocteau à Venise, Cocteau et la publicité, Cocteau et le cinéma, Cocteau et la mort, Cocteau et l'an 2000, les roulottes de Jean Cocteau, etc. Et comme il avait aussi ses détracteurs, il nous a paru logique d'accueillir dans ces pages le point de vue de ceux qui ne l'aimaient pas : Autant-Lara, Mauriac, Mourousy, Serge-Rainer. La deuxième partie de ce premier numéro d'Instinct nomade consiste en un exercice imposé où il fut demandé à 4 écrivains de réfléchir à la question suivante : « La malédiction est-elle inscrite dans les gènes du poète, du peintre, du musicien ou du philosophe ou s'agit-il seulement d'une posture, d'une stratégie marketing pour sortir du lot ? »
Lien pour acheter ce numéro: ACHETER
Instinct nomade est une publication des éditions Germes de barbarie. ISSN en cours. |
Directeur de la publication : Bernard Deson Coordination de la rédaction : Laurie Leiner Ont collaboré à ce numéro : Jean-Paul Desnos, Annie Delpérier, Daniel Malbranque, Jean-Jacques Nuel, Christian Cottet-Emard, Louis Leprince, Stéphane Prat, Agnès Debruyne, Michel Bonneau et Marc Dutoit.
Abonnement : 2 ans (soit 4 numéros) 40 euros par chèque à l'ordre des éditions Germes de barbarie 619, rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix
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