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15 mars 2024

Jean-Jacques Nuel a lu LES FANTÔMES DE MA TANTE :

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« L'auteur croise ici deux de ses constantes d'écriture : l'humour (qui était le ressort de ses succulentes chroniques de « Tu écris toujours ? ») et le fantastique (à l’œuvre dans le roman Charmes). Sans oublier un clin d'œil à l'auteur Wodehouse et son valet de chambre. [...]

 

[...] « une écriture maîtrisée, un sens de la formule et un art très élaboré de mêler narration et dialogue dans le même paragraphe, sans retour à la ligne, pour gagner en fluidité. »

 

« Cottet-Emard livre un récit alerte et humoristique, guidé par la fantaisie et traversé par une logique de l'absurde, pour le plus grand plaisir du lecteur prêt à perdre le temps d'un livre ses repères rationnels. »

 

Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, mon dernier livre, LES FANTÔMES DE MA TANTE (roman humoristique) est en vente au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax et à la LIBRAIRIE BUFFET (ainsi que mes autres titres récents parmi lesquels CHRONIQUES OYONNAXIENNES) https://www.facebook.com/librairiebuffet/#librairiebuffet #oyonnax #ain #rhonealpes #litterature #christiancottetemard

... Et par correspondance.

18 janvier 2024

Conseils aux écrivains qui s’installent à la campagne

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Les villes connaissent un tel développement qu’on finit par y rencontrer trop d’êtres humains. Le contact humain est comme toutes les bonnes choses, il ne faut point en abuser. Aussi avez-vous décidé d’écrire à la campagne. Bien, mais n’oubliez pas que les êtres humains peuplent aussi les zones rurales. Vous pourriez en croiser un lors de vos promenades, y compris dans les forêts les plus profondes.

 

Lors d’une rencontre inopinée avec un autochtone, préférez le classique bonjour au problématique holà mon brave ! peu prisé des ruraux du vingt-et-unième siècle et encore moins des néo-ruraux, vous savez, les citadins en rupture qui construisent à côté de leurs fermes rénovées des yourtes, des wigwams ou des tipis pour y animer des stages avec hébergement Feng shui tels que Développement personnel et lombriculture, Tondre la chèvre angora ou Reconnaître une  empreinte de dinosaure. Si l’autre promeneur ne vous a pas détecté, vous pouvez toujours vous carapater dans un taillis ou vous dissimuler derrière un buisson mais j’attire votre attention sur les risques d’une telle stratégie en période de chasse, surtout si vous avez jugé opportun d’étrenner ce jour-là Loden et chapeau tyrolien à plume.

 

La vie à la campagne ne nécessite pas d’habit particulier mais ce n’est pas une raison pour survoler tout nu le potager comme des néo-ruraux de ma connaissance qui proposent un stage Accro-branche et sauna finlandais. N’en rajoutez pas trop dans l’élégance rustique. Le costume de tweed n’est pas indispensable, au comptoir de la supérette locale, à l’achat d’une baguette, d’une bouteille de rouge et d’un fromage surpris en flagrant délit de tentative d’évasion. Misez plutôt sur de bonnes chaussures adaptées aux longues soirées d’hiver pour lesquelles je recommande les pantoufles à motifs écossais de la marque J’y vais (100 % laine avec semelles antidérapantes) bien que les dérapages en pantoufles soient assez rares. À la campagne, la tentation est grande de chausser les pantoufles en permanence. Si vous avez tendance à les porter même pour les courses à la supérette, reprenez-vous tant qu’il est encore temps. Peut-être avez-vous besoin de vacances en ville ?

 

Venons en maintenant aux problèmes de voisinage auxquels vous pouvez être confronté car le voisin est une espèce humaine si répandue qu’il a conquis même les territoires les plus reculés avec, évidemment, une prédilection pour votre espace vital personnel. Ces problèmes portent le plus souvent sur des aspects triviaux de l’existence que je m’excuse par avance d’avoir à traiter auprès de mes très littéraires, estimables et distingués lecteurs et lectrices.

 

Ainsi que cela se produit aussi en ville, les animaux de compagnie sont à l’origine des tensions les plus fréquentes mais la vie en zone rurale doit vous conduire à une plus grande circonspection. Par exemple, dans le cas d’une pollution organique de votre pelouse, avant d’accuser votre voisin le plus proche, je veux dire l’animal domestique de votre voisin, inspectez avec attention l’objet du délit dont le coupable n’est peut-être qu’une bête sauvage. Pour l’identifier, je ne connais pas de meilleur ouvrage que le Guide des traces d’animaux de messieurs Preben Bang et Preben Dahlström (éditions Delachaux & Niestlé) que vous ouvrirez en dehors des heures de repas aux chapitres intitulés Laissées, crottes et fientes et pelotes de réjection comportant des doubles pages  avec des illustrations grandeur nature.

 

Puisque nous évoquons les animaux, admettons une fois pour toutes que l'écrivain de la campagne n’a pas obligatoirement besoin d’un chien. Si vous tenez absolument à vous faire photographier en compagnie d’une de ces créatures en vue de la publication de votre portrait dans le hors-série Écrivains et terroirs d’un célèbre magazine animalier, empruntez ou louez le canidé.

 

C’est ce qu’avait fait mon proche voisin, jadis auteur à succès, qui s’était ainsi entiché après usage d’un Saint-Bernard excessivement baveux dont les vieux jours furent gâchés par l’arrivée à la maison du chat Sir Alfred. Je pense que la principale qualité du Saint-Bernard se limite au tonnelet d’eau de vie qu’on lui attachait au collier dans le bon vieux temps. On doit pouvoir aisément se procurer le tonnelet sans le Saint-Bernard.

 

La campagne, source d’inspiration ? Voyez les réactions de votre éditeur. S’il ne donne plus signe de vie depuis l’envoi de vos nouveaux manuscrits (un recueil de poèmes intitulé Le Vieux biniou, une monographie traitant du hameau de Corneille-en-Désert après l’exode rural et une biographie du justement méconnu Aimé Duchemin, poète à ses heures et rien de spécial le reste du temps), posez-vous la question.

 

Extrait de Tu écris toujours, manuel de survie à l'usage de l'auteur et de son entourage. (Édition intégrale).

Pour les habitants d'Oyonnax et sa région, ce livre est en vente au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax au prix de 10 €.

28 août 2023

Polar / LA MALÉDICTION DE L'HÔTEL-DIEU de jean-Jacques Nuel (Nouvelle édition)

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Avant d’orienter ses enquêtes en Bourgogne, plus précisément à Cluny (Le Puits des Pénitents ou la disparue de Cluny, Avril à Cluny, éditions Héraclite), le privé Brice Noval exerçait à Lyon (La malédiction de l’hôtel-Dieu, Terminus Perrache, éditions germes de barbarie). 

Jean-Jacques Nuel, longtemps lyonnais, désormais installé à Cluny et créateur de ce détective atypique, vient de rééditer La malédiction de l’hôtel-Dieu, ce polar qui avait obtenu dans sa version originelle le Grand Prix de la Fiction décerné par la SELYRE en 2018. 

Cette réédition offre une belle occasion aux amateurs de littérature policière qui n’ont pas encore lu cet ouvrage de se plonger dans l’atmosphère d’une intrigue lyonnaise très bien ficelée. L’enquête est menée tambour battant entre mairie, préfecture et Hôtel-Dieu dans la capitale des Gaules chargé d’histoire et de mystère.

Résumé
Brice Noval est engagé par le maire de Lyon pour résoudre l’affaire de l’Hôtel-Dieu. Le projet municipal de transformation du vieil hôpital en hôtel de luxe rencontre l’opposition d’un certain Childebert qui, évoquant une ancienne malédiction, fait tout pour empêcher sa réalisation, allant jusqu’à assassiner des conseillers municipaux pour faire pression sur le maire.

Renseignements, commandes extrait et présentation du livre sur la librairie en ligne.