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11 octobre 2014

Carnet / Des menus plaisirs et de l’insomnie tranquille

Après quelques achats futiles mais bien agréables dans la journée, dîner au lac Genin. La même ambiance apaisante et chaleureuse depuis plus de quarante ans que je fréquente cette auberge en pleine forêt.

Lac invisible sous le brouillard. Un petit havane en sortant sous les grands épicéas dont l’enseigne de l’auberge éclaire les perles de pluie. Un Por Larrañaga plus conséquent et plus corsé accompagné d’un vieux Calvados une fois rentré à la maison.

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Commencé un nouveau carnet bleu acheté récemment à Lisbonne. 

Lecture de quelques poèmes français de Pessoa dans l’édition parue le 25 septembre dernier que j’ai reçue en service de presse de la part des éditions de la Différence (j’en donnerai prochainement un article).

Ultimes réglages dans la composition de mon prochain recueil de nouvelles. Il s’agit de textes assez grand public, d’un registre  sentimental, auxquels j’hésite depuis des semaines à ajouter une nouvelle s’intégrant dans le thème mais d’un ton résolument plus cru, plus érotique si l’on préfère. Je la disposerai finalement au milieu du recueil afin de ménager une rupture de rythme sans pour autant m’écarter du thème principal. Mon ami Jean-Jacques Nuel, éditeur de deux de mes livres, pense que c’est une bonne solution.

Un peu de musique avant d’aller dormir : L’ouverture tragique de Brahms.

La chatte Linette avait envie de se faire cajoler un peu en s’installant sur mes genoux mais le seul fait de bouger pour régler le son du casque l’a dérangée. Dans ces cas-là, elle manifeste son agacement en mordillant sans faire mal, en bondissant sur le fauteuil d’à côté et en me fixant d’un air réprobateur. Dehors, elle a capturé une souris qui s’est cachée si longtemps dans un recoin inaccessible du salon qu’elle a fini par l’oublier. J’ai dû enfiler un gant en cuir épais pour attraper la souris et la libérer dans la haie en prenant bien garde que Linette ne s’aperçoive pas de mon manège sous peine de perdre sa confiance. Linette a un caractère ombrageux.

Gargouillis des gouttières sous l’averse nocturne. Glapissements du renard dont le passage a déclenché l’éclairage automatique. L’esprit un peu plus léger que d’habitude mais encore pas réussi à me coucher plus tôt.