28 mars 2006
De la rue monte une fraîche parole
Effets de foehn
L'amour venté des grands épicéas
Fûts balancés dans le chant des trois-mâts.
Les sources sans souci des herbes sèches
Eaux chavirées en rivières d'un jour.
La paille des talus et ses flammèches
Lents feux pour ouvrir chemins et détours.
Le réveil dans la nuit d'obscurs dormeurs
Très vieux effrois perdus aux quatre vents.
Le temps volé, le pillage des heures
Saisons confisquées et tous ces printemps...
Le soir lourd de lilas, de banderoles
Patience à bout colère ensoleillée.
Férus d'épicéas énamourés !
De la rue monte une fraîche parole.
11:05 Publié dans Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
"L'en-style, c'est à dire la pénétration de force dans un style particuliers planté comme un pieu dans la terre, dans nos esprits fragilisés est une démarche dangereuse que je vais tenter de résoudre par un travail bondissant border-line qui mettra sur la sellette les pontes des idées humanistes, les fascistes de l'édition et les lécheurs classicisme rouillé et menaçant. Je tourne sur mon siège de bureau."
La suite sur
http://hirsute.hautetfort.com
Écrit par : Le créateur d'Andy Verol | 07 avril 2006
Élémentaire, mon cher Watson !
Écrit par : Christian Cottet-Emard | 07 avril 2006
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