17 novembre 2006
Ne te casse pas la tête
Encore une promenade aujourd’hui
Aujourd’hui ton rêve aime ondoyer comme regain blé ou roseaux
Tu marches dans la merveille régulière de cet automne sous le feu hurlant des origines dont on ne sait qui l’alluma
Que sa lumière traverse une feuille de hêtre ou une corolle de campanule suffit à nimber le monde entier c’est-à-dire le chemin forestier des couleurs du hêtre et de la campanule
Tes récentes journées de vie par opposition à celles où tu ne vis pas enfin pas tout à fait
Ces journées de gloire secrète lorsque plus rien n’est à déchiffrer puisque tu sais le principal à savoir :
Tu es invité au spectacle du hêtre et de la campanule des talus et tu n’es sur Terre pour rien d’autre alors ne te casse pas la tête
Vis ces journées de vie et de gloire secrète dans la lumière du hêtre et de la campanule et sois absent absente-toi de toutes les autres
Et ces journées de triomphe peut-être que la troisième symphonie d’Aaron Copland pourrait en donner une idée à qui voudrait savoir ce qu’est vivre si tant est que cela puisse encore intéresser quelqu’un dans la ville où chacun croit qu’il a quelque chose d’important à faire loin bien loin du chemin forestier
Copyright : Orage-Lagune-Express, 2006.
00:33 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, chemin forestier, hêtre, campanule, Aaron Copland, symphonie
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