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18 novembre 2006

Agent / Argent

-"Dans le monde littéraire anglo-saxon, si on veut publier un livre, on cherche d'abord un agent."

-"En France, pratiquement aucun auteur ne peut gagner sa vie ; toute la chaîne du livre vit du livre, sauf l'écrivain."

(Jonathan Littell, extraits de l'entretien dans Le Monde des livres, vendredi 17 novembre 2006)

Commentaires

"En France, pratiquement aucun auteur ne peut gagner sa vie ; toute la chaîne du livre vit du livre, sauf l'écrivain."

Faudrait qu'il s'informe, il se rendrait compte qu'il écrit des bêtises... toute la chaîne du livre ne vit pas du livre en France, loin s'en faut!

Écrit par : Pascale | 18 novembre 2006

En complément à ta note, je renvoie sur mon blog à un passionnant entretien avc Pierre Astier, qui a créé une agence littéraire. Je suis persuadé que c'est la voie de l'avenir, car les éditeurs ne lisent plus les milliers de manuscrits reçus, les agents pourraient avoir un rôle de conseil, d'écrêmage et d'aiguillage. Mais pour l'instant, les rares agents en France (Samuelson, Lea) ne s'occupent que des gros tirages (Houellebecq, Levy...)

Écrit par : Nuel | 19 novembre 2006

« En littérature comme dans le reste : nous sommes à l’âge du journalisme, et le journalisme c’est vitesse et quantité, c’est-à-dire doublement vitesse. Lamartine n’était encore qu’à la trottinette littéraire, les Goncourt au tandem, Zola au triporteur. Nous en sommes à l’âge du bolide. Au bout, la culbute. Et après ça, où ira-t-on ? Nous arriverons à un âge où l’humanité aura tant parlé qu’elle n’aura plus envie que de se taire. On verra paraître des livres blancs. Il y aura des concours de silence organisés par les journaux monosyllabiques. Des genres du silence : des grands genres, des petits genres, des silences plats et des silences de virtuose. Des arts poétiques du mutisme, des silences en vers et des silences en prose. On dira tout par la façon dont on se taira. »

écrit en 1938 par Vialatte Egyptien, visionnaire et grand écrivain.

Écrit par : Pascale | 20 novembre 2006

Tout à fait d'accord : les agents littéraires sont très utiles aux écrivains : ils leur permettent de trouver un éditeur et de négocier un contrat. Je ne vois rien de scandaleux dans cette pratique.
Au plaisir de vous relire

Écrit par : Anne-Sophie | 20 novembre 2006

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