17 décembre 2006
Autoportrait à la sardine grillée
Le jour de tes quarante-sept ans tu te promènes encore as-tu jamais fait autre chose ?
Si vous voyez plus intéressant qu’une promenade dites-le moi as-tu toujours répondu à qui se fait fort d’être utile
Utiles nous le sommes tous ne serait-ce qu’aux feux follets
La sardine grillée aussi est utile au ventre comme à la poésie
Vieil ado qui n’aime rien d’autre que la marche le nez en l’air dans l’odeur festive de la sardine grillée
Que laisseras-tu à tes proches un petit tas de papier à pattes de mouches collées au miel des rêves éveillés ?
Et ce poème brouillon sur la sardine qui grésille et frémit dans le brasero d’un jardin givré de l’arrière-saison
Copyright : Orage-Lagune-Express, 2006.
17:25 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie, brouillon, promenade, sardine, jardin, saison
Commentaires
Mais...Mais ça ne veut rien dire!? Me trompe-je? Et en plus je n'ai me pas les sardines grillées moi!!! Cette odeur infecte que nous inflige les voisins de camping qui ne trouvent rien de mieux à faire que de choisir LE jour où le vent est fort pour faire le bon sang de barbecue et empoisonner tout le camping! Non je n'aime pas ça et rendre ça poètique je n'en voit mais alors pas DU TOUT l'intérêt...
Écrit par : misscow | 15 février 2007
Il est vrai que la sardine grillée peut être une arme de représailles redoutable. Je l'utilise volontiers contre les voisins bruyants.
Personnellement, je trouve cela excellent avec un blanc ou un rosé. Certains mangent même la tête (seuls les yeux craquent un peu sous la dent).
Quant à « rendre poétique » quoi que ce soit, ce n'est vraiment pas le but de ces textes qui ne prétendent d'ailleurs pas être des poèmes mais tout ce qu'on voudra d'autre.
Bon appétit !
Écrit par : Christian Cottet-Emard | 15 février 2007
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