04 avril 2007
L'énigme de la joie
Douce clarté de la lune ce soir dans la rue le forsythia et le prunus rayonnent sous le ciel élevé
À quoi tient la joie humaine du printemps ?
À un forsythia qui illumine un mur la nuit à un prunus en gloire sur le petit parking vide à cette nuit précise qui sent la fleur
Toute la joie du printemps en un souffle de fœhn dévalé des montagnes
Et toujours en sera-t-il ainsi de cette joie de rien du tout de ces fleurs de rien du tout qui te feront renoncer provisoirement à l’obsession du sommeil comme si se préparait une fête
Douter des ténèbres à quoi cela tient-il ? À une pendule avancée d’une heure au chant tardif d’un merle à la surprenante sexualité des arbres
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00:30 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Brouillon de poème, lune, printemps, joie, forsythia, prunus
Commentaires
beaucoup de charme cette énigme...
Écrit par : Pascale | 06 avril 2007
Hello Pascale !
J'ai toujours aimé cette idée que la joie soit simple et mystérieuse.
Écrit par : Christian Cottet-Emard | 06 avril 2007
Coucou Christian !
Elle est ainsi, tu ne te fais pas des idées, et c'est bien, je trouve. Là où c'est plus énigmatique à mon sens, c'est que cette simplicité semble être pour beaucoup un apprentissage plutôt qu'une nature. Richesse des différences!
Écrit par : Pascale | 07 avril 2007
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