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24 juin 2009

Notes le nez en l'air

Le vent très frais (nord-est) qui a ébouriffé les frênes toute la journée a faibli ce soir pendant que s’installaient des nuages lenticulaires. Ces nuages d'altitude en « piles d’assiettes » , soudainement immobiles, contrairement à ceux qui ont roulé du matin au soir en lourds convois gris, se sont en prime teintés des roses et mauves crépusculaires avant d’être à nouveau chassés par un coup de vent nocturne. La voûte céleste a réapparu dans un intense scintillement en raison de la très faible pollution lumineuse dans ce secteur du Haut-Jura. Aperçu deux fois depuis hier le renard que j’ai revu cette nuit trottiner sur la route en direction du village. Samedi dernier, je l’ai surpris sous le cerisier. Lorsqu’il m’a localisé, il a levé la tête et s’est tranquillement éloigné dans le champ d’à côté. Pourquoi s’approche-t-il souvent des maisons ces temps-ci ? Inutile de se poser la question. Déjà que je passe trop de temps le nez en l'air...

Commentaires

Né en 1955, Serge Marignan est originaire de Nîmes. Bien que comptable de formation, l’auteur est un amoureux des mots, les voyages constituent sa deuxième passion. “Aux Rêves Assoupis” est son premier ouvrage publié.

Les mots sortent du silence; espiègles mais prudents ils vont flirter sur nos connivences; parfois, apeurés, ils nous échappent; c’est là qu’il faut les surprendre, tapis au bord de l’imaginaire, savoir les dominer et les forcer à franchir les frontières du sens. Alors, rassurés, ils divaguent et s’éparpillent parmi les plus folles de nos envies et s’en retournent au silence. “Aux Rêves Assoupis” est un recueil de brèves de blog et de poésies modernes volées à l’instant présent.

Réf: 978-2-7480-4475-1
Auteur: MARIGNAN Serge
Prix TTC: EUR8,90

Société des écrivains
147-149 rue Saint-Honoré, 75001 Paris
Tél. 0 820 04 03 10 (appel local)
http://www.societedesecrivains.com


Pour passer votre commande :

Tel 0 820 04 03 10
Fax 05 56 47 30 16

Écrit par : serge | 26 juin 2009

C'est un peu cavalier de votre part, monsieur Marignan, de déposer ainsi votre petite promotion. Je veux croire que cette désinvolture est à mettre au passif d'une certaine inexpérience qui vous a aussi conduit à confier votre ouvrage non pas à un éditeur mais à un prestataire de service à compte d'auteur à qui je n'ai aucune raison de faire de la publicité, gratuite de surcroît.

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 26 juin 2009

Tient, un braqueur de blog ! Et celui-ci ne prend pas la position du tireur couché... A ce point là, on ne parle plus de cavalerie, mais de légion !!!
Vous devriez éviter les éditions à compte d'auteur, Monsieur Marignan, ça ne sert à rien, ce sera même un poids à traîner, car, si vous continuez à écrire, vous serez obligé de cacher ce livre aux vrais éditeurs... Alors, si vous permettez un conseil, ne faites pas trop de pub !!!
C'est comme les peintres qui louent des cimaises, et ils sont légions les barbouilleurs qui voudraient s'acheter une notoriété... Mais ces lieux payants sont bien connus des vrais galeristes...

Écrit par : Jacki Maréchal | 27 juin 2009

Le 28 juin 2009

C'est moche l'intrusion, dès ses premiers mots j'ai glissé le curseur afin de voir la signature, tant les mots employés sonnent mal avec les précédents,.....
"S'il faut se gêner chez les autres autant restez chez soi" se plaisait à dire mon père avec un large sourire. A prendre donc au premier degré dans ce cas présent.
Surtout que j'attendais des nouvelles des nuages et du renard, tout cela décrit avec une telle finesse, juste en passant, comme une volute de vos chers cigares, sans oublier l'odeur de tourbe du bon Islay.
Bien à vous ainsi qu'à Jacki Maréchal
Martine Colletta
PS : Je vous soumets une citation de Chamfort a réjoui mon week-end, en plus des champs de lavande en fleur:
"Seul les passionnés ont vécu
Les raisonnables ont duré"
J’adore, cela me donne des ailes !!!!

Écrit par : Martine Colletta | 28 juin 2009

Bonjour Martine et merci de votre visite.
Je m'attendais à ce genre de réaction : le gentil poète des nuages qui bouscule un autre gentil poète, c'est moche. Mais je suis tout sauf un gentil poète des nuages et ce monsieur de 54 ans, de formation comptable ainsi qu'il le précise lui-même, ce qui aurait dû le protéger de cette entreprise de compte d'auteur, n'est plus un gamin. J'ai choisi d'employer à son encontre ces mots qui, c'est vrai, « sonnent mal avec les précédents » parce que je pense que la poésie n'a que faire des requins de l'entreprise et de leurs pigeons tardifs. Bien sûr, j'aurais pu effacer tout de suite cette intrusion, au demeurant sans importance, simplement maladroite de la part de l'auteur, dans le circuit des commentaires, mais j'ai préféré la laisser en ligne pour poursuivre le débat sur le compte d'auteur. Car de fait, je me retrouve avec un communiqué assorti d'un lien en direction d'une entreprise à but lucratif. Que notre ami comptable en soit client m'indiffère. En revanche, je n'aimerais pas qu'un jeune poète inexpérimenté dans la vie comme dans l'écriture suive ce chemin pour se retrouver lui aussi client de cette officine. C'est ce qui explique mon ton un peu vif !

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 29 juin 2009

Ce monsieur est venu aussi chez moi, déposer sa petite commission au bas de mon blog.
Tu pourrais réintituler ta note "Crottes le nez en l'air"...
pardon pour le jeu de mot facile..

Écrit par : Nuel | 29 juin 2009

Martine, je reviens à votre citation de Chamfort qui m'inspire ceci :
et si la passion des raisonnables était de durer ?

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 29 juin 2009

Et si la passion déraisonnable était de durer.
Pardon d'être aussi simpliste. Nous pourrions tourner longtemps autour de ses mots pleins de sens.
Cette phrase, dans l'acception de Chamfort quoique présentement vidée de son contexte historique, politique ou culturel, m'a remis sur de bons rails, m'a redonné espoir et envie de mordre la vie à pleine dents. Je n’aime pas l’idée de durer si c’est pour vivre sans passion, sans sel. Cela peut s’exprimer tout simplement comme une harmonie de lecture d’un de vos paragraphes sur ce blog, le vol des étourneaux à la tombée du jour, le regard de notre Chartreuse sur le gecko du volet.
En effet je passe mes journées à rédiger des lettres de motivation et tel un contorsionniste s'évertuant à rentrer dans un cube, je dois donner le change sur ma personnalité, mes compétences et capacités à m'adapter, cela afin de rentrer dans le contexte des offres d'emploi proposées. C'est d'autant plus frustrant que nous lisons trois lignes mal formulées sur un site d'annonce et devons être brillant sur demande, tel un animal de cirque bien dressé.
Alors certaine semaine, la passion semble lointaine et déraisonnable, c’était le cas de la précédente mais celle-ci s’annonce plus enlevée.
Merci pour vos si jolis mots. Même dans vos colères justifiées, vous faites la part des choses et n’avez pas usé de votre pouvoir de modérateur, préférant ainsi montrer à des novices ce qu’il ne faut pas faire, bravo, et là effectivement la passion des raisonnables est de durer !

Écrit par : Martine Colletta | 29 juin 2009

Notre cerveau est en forme d'étoile. Nos boites à gagner sont carrées. Les CV s'écrivent en 21 x 29,7. Ils tombent en masse dans les boites avides des coupeurs de pointes.
Martine, vous me faite penser à Monsieur le Sous-Préfet aux champs, qui envoie péter le discours du comice agricole, et se paye d'une bonne sieste avec les petits oiseaux et le roucoulement de la source...cette nouvelle de Daudet m'enchante...
Pourquoi les artistes doivent, au péril de leur visibilité éviter à tout prix de payer pour publier ou exposer, parce que la vie des artistes consiste avant tout à éviter les coupeurs de pointes. Un vrai slalom de compétition.

Écrit par : Jacki Maréchal | 30 juin 2009

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