08 mars 2014
Hystérie collective
Le printemps des poètes, la Fureur de lire, la Ruée vers l’art, la Fête de la musique, les Nuits blanches, la Folle journée de Nantes, etc... Cette hystérie, ces usines à gaz, c’est comme l’enfer, pavé de bonnes intentions, mais à côté de la plaque, juste bon à ce que quelques journaleux se pendent au lustre en se gobergeant du ridicule adjectif « jubilatoire ! » . Des grandes messes destinées à enfumer à « encenser » .
La culture, c’est juste un autre tempo, un autre rythme, une approche lente et individuelle (qui n’exclut pas le partage bien sûr), une pratique au quotidien, une manière de vivre, de prendre le temps de réfléchir loin des effets de meute. On n'est pas au stade, bon sang !
15:02 Publié dans NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hystérie, hystérie collective, meute, printemps des poètes, blog littéraire de christian cottet-emard, stade, folie, encenser, célébration, commémoration, poil à gratter, ruée vers l'art, nuits blanches, folle journée, fête de la musique, moutons de panurge, troupeau, collectif, consensus, politiquement correct, nouveau conformisme, esprit de contradiction, esprit critique, libre arbitre, réfléchir, réflexion, distance, hauteur, prendre de la hauteur
Commentaires
Ha l'idée de "loisirs" à fait du chemin, et nous, les artistes, ne voulons toujours pas monter dans ce train à bestiaux... !!! C'est un monde tout de même...
Écrit par : jacki maréchal | 11 mars 2014
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