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01 février 2022

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Et si on parlait du Canada pour rafraîchir l'atmosphère ?

 

01:17 Publié dans NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : contestation, opposition, canada, camions, révolte, blog littéraire de christian cottet-emard, politique, trudeau, ottawa

Commentaires

Voilà une situation qui m'évoque un souvenir personnel assez similaire avec ce que vous nous décrivez.

Dans une ancienne vie, j'ai eu la possibilité de planter un bout de bâton tout chétif, avec quelques fils qui dépassaient d'une ridicule motte de terre sèche, qu'une âme bienveillante avait eu la gentillesse de me donner en précisant que c'était un noisetier.....
Je vous fait grâce d'une description de plantation, mais je précise que c'était au bout de mon petit pré carré, au milieu d'une haie où les épines noires et autres arbrisseaux s'épanouissaient en toute liberté, avec parmi eux un chèvrefeuille (dont j'étais très étonné de la présence presque incongrue) qui parcourait tous ces tuteurs naturels, en compétition sévère avec des ronces .

Pendant très longtemps ce petit bout de bâton resta en lieu et place sans apparent signe de vie, et je dois reconnaitre que j'avais fini par presque l'oublier.
Après de longues années, je me suis aperçu que ce dernier avait fini par prendre place et par un développement stratégique il avait fini par se développer suffisamment pour être lui aussi taillé afin d'entretenir cette haie un peu sauvageonne.

Et un jour comme on en voit parfois en cette période, alors que le soleil se montrait généreux, j'ai eu la révélation.....
Une sorte d'apparition divine (rien à voir avec le religieux), juste l'expression de Gaïa dans tout ce qui laisse une trace indélébile dans votre mémoire visuelle, que seule la complexité de cet extraordinaire outil qu'est l'oeil vous permet de voir, cette Nature peut nous la donner, même si on sait qu'elle est capable aussi de se révéler particulièrement implacable, cruelle et monstrueuse....Mais pas ce jour là.

Il était devant moi, grandiose et impérial et je ne voyais que lui.
Il était arrivé à pleine maturité avec tous ces chatons aux couleurs mordorées, des grappes entières et charnues très compactes, prêtent à éclore de leurs pollens, une sorte d'arbre magique comme dans les contes de Grimms, qui ont accompagné ma jeunesse.
J'ai essayé de fixer sur la pellicule ce moment unique, de garder la trace de cette vision "d'arbre sacré" qui me faisait l'honneur d'être sur mon petit bout de terrain, mais peine perdue, aucun angle, aucune prise de vue ne révélait ce qu'il me montrait à ce moment là.
Peut être que la main du peintre aurait pu être témoin de cet instant si féerique, personne ne le saura jamais.
Alors je veux imaginer que ce n'était que pour moi cet instant de grâce, un cadeau précieux que votre récit a fait de nouveau émerger et m'a permis d'esquisser un petit sourire......

Écrit par : un lecteur intéressé | 02 février 2022

Cadeau précieux en effet. Et je confirme la difficulté voire l'impossibilité de capturer ces instants de surgissement dans l'objectif d'un appareil photographique ! Merci de votre texte. Il n'est pas à la place prévue mais ce n'est pas grave, on voit très bien à quel voisinage il est destiné !

Écrit par : christian cottet-emard | 03 février 2022

Les commentaires sont fermés.