23 mars 2022
En forêt
Ne croyez pas que la forêt me parle. Je me contente de lui emprunter ses murmures, le temps de remplacer un moment des mots par des feuilles et des pas qui craquent sur les brindilles, le temps de respirer le même air que le grand hêtre et les épicéas qui ont le même accent que la mer quand le vent met les voiles. Alors je respire l'air des feuilles mouillées et je vais pouvoir rentrer chez moi tout propre.
(Petite variation sur deux poèmes extraits de deux de mes recueils, Poèmes du bois de chauffage et Aux grands jours. La première partie de cette variation s'appuie sur un poème extrait de la quatrième section des Poèmes du bois de chauffage intitulée La lune du matin et autres récits de l'homme invisible. La deuxième partie de la variation s'appuie sur un poème de la quatrième section de Aux grands jours intitulée L'alerte joyeuse).
Photo 1 : © M-CC. Photo 2 : © CC-E
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00:09 Publié dans Atelier, Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christian cottet-emard, atelier, variations, poèmes, poésie, blog littéraire de christian cottet-emard, aux grands jours, poèmes du bois de chauffage, la lune du matin, autres récits de l'homme invisible, l'alerte joyeuse, littérature, forêt, promenade, respiration, respirer, feuilles, brindilles, murmures de la forêt, hêtre, foyard, air
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