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05 novembre 2020

Interlude musical

Artie Shaw (1910 - 2004) : trois versions de son concerto pour clarinette :

Toshiyuki Shimada - Conductor
Matthew Griffith - Clarinet

- Yevgeny Yehudin (principle clarinet of Israel Philharmonic Orchestra)
Alex Nemirovsky (drum set)
Eyal Ein Habar (conductor)
Israel Philharmonic Orchestra

et :

- From the 1940 film Second Chorus

 

03 novembre 2020

Jean-Jacques Nuel a lu Aux grands jours, paru cet été.

Quand on publie de la poésie depuis plus de trente ans, la tentation est grande de faire un retour sur ses débuts et de chercher à comprendre le chemin de son évolution personnelle jusqu'aux plus récentes œuvres. Des questions se posent inévitablement : ces textes anciens sont-ils encore valables, encore lisibles ? Pour ceux qui résistent à un examen critique, ne méritent-ils pas d'être corrigés, voire réécrits ? Est-il bon de les rééditer ?

cce-agj.jpgToutes ces interrogations, Christian Cottet-Emard les a faites siennes, et s'est finalement décidé à republier ses recueils passés. Comme s'il voulait mettre de l'ordre dans ses papiers. Pour solde de tout compte. En choisissant une voie médiane : ne pas republier en l'état d'origine, ne pas tout réécrire, mais corriger. En veillant à ce que les modifications apportées ne nuisent pas à l'élan vital originel.

Pari réussi. Cinq recueils parus entre 1992 et 2004 sont ici regroupés, par ordre chronologique.  : Le passant du grand large, L'alerte joyeuse, La jeune fille, Le monde lisible, Le pétrin de la foudre. Suivent quelques textes ajoutés en fin de volume.

Malgré l'ancienneté de leur conception, tous ces textes témoignent déjà d'une grande maîtrise dans l'écriture, et surtout, ils permettent de mesurer l'évolution, tant dans l'inspiration que dans la forme du vers employé, depuis les premiers textes où se devine parfois l'influence de René Char jusqu'aux derniers plus personnels, plus originaux et aboutis, plus amples, comme dans cet extrait du Monde lisible :

« La flaque d'eau toujours à la même place sur la route forestière où attend la vieille voiture n'est ni le miroir ni le contraire du monde, juste une facette de ce diamant qu'on appelle la Terre. » .

Deux textes rajoutés sont d'une grande originalité : La jeune fille aux sandales de sable et L'île des libellules transparentes sont des œuvres de quatre pages dont l'écriture se situe entre prose et vers, racontant une histoire en versets, toute de mystère et de délicatesse. On a l'impression de découvrir un nouveau genre littéraire.

Jean-Jacques Nuel 

Détails ici

En vente sur : https://www.amazon.fr/Aux-grands-jour...

 

02 novembre 2020

Aujourd'hui, jour des Défunts

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Photo Christian Cottet-Emard

 

Cortège des chagrins secrets qui résistent à l’encens

 

esprits las mais présents dans les airs

 

chagrins sévères et solennels qui survivent aux défunts

 

et s’en vont de par le monde à la recherche d’un nouveau corps

 

(Extrait de mon ouvrage Encens, marbre et bruyère, © Éditions Orage-Lagune-Express)

 

Un court extrait du Requiem d'Hector Berlioz (1803-1869).

Et ici, mes trois poèmes de la Toussaint et du Jour des Défunts.