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16 février 2013

Critiques récentes

Dragon, ange et pou, de Christian Cottet-Emard

Un article de Christine Bini sur La Cause littéraire.

Un article de Jean-Pierre Longre sur son blog.

Un article de Odile Bonneel dans InterCDI 241 :

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Extrait : « Si l’organiste Edgar Portevent avait pu accéder à la tribune de l’orgue en cette belle journée du mois d’août, il aurait vu monter vers lui les regards horrifiés du curé, de sa femme de ménage, cuisinière et grenouille de bénitier, la vieille Jacinthe, du maire, de son premier adjoint, le pharmacien Adolphe Hénol, du garde champêtre, d’un petit groupe de pompiers professionnels et de gendarmes bientôt rejoints par le patron des établissements Cafardo (désinfection et dératisation). Mais on avait pris soin d’interdire l’accès à l’abbatiale dont l’orgue donnait aujourd’hui un affreux spectacle. »

 

Un pou sur un orgue, un bébé dragon dans le bois de chauffage, un ange qui aide à sortir les poubelles, face à ces situations insolites, les réactions des êtres humains sont encore plus bizarres... Dans ces trois nouvelles alliant humour et fantastique, où le comique se teinte parfois d’une légère mélancolie, Christian Cottet-Emard se révèle un ingénieux raconteur d’histoires.

 

Un recueil de 80 pages, format 11 x 18 cm. 12 €. ISBN 978-2-9534259-7-0

BON DE COMMANDE

Pour les oyonnaxiens, le livre est disponible à la Maison de la presse et à la librairie Buffet.

21 janvier 2013

Carnet / La crise ? Quelle crise ?

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Le mot « crise » revient sans cesse dans cette logorrhée. La crise, quelle crise ? Une crise ça s’annonce, ça commence, ça connaît un pic, ça se calme et ça s’arrête. C’est ce qui se passait lorsque, dans mon enfance, je souffrais de crises d’eczéma. Pour les gens de ma génération qui entendent parler de La Crise depuis le premier choc pétrolier sur les économies occidentales au début des années 1970, c’est-à-dire depuis leur adolescence, il est aujourd’hui logique de poser la question : quelle crise ? En réalité, ce dont on nous rebat les oreilles depuis si longtemps n’est pas une crise mais autre chose que personne ne sait nommer. Alors nous disons la crise, « c’est la crise » , en nous souhaitant le bonjour ou en interrompant un bavardage avec un voisin pour retourner vaquer à nos occupations. Cette chose que le commun des mortels ne sait pas nommer et qu’il appelle « crise » par convention, les savants, les scientifiques, les intellectuels pourraient nous aider à la nommer. Où sont passés les intellectuels qui pourraient nous aider à nommer la crise ? Ils pourraient venir à la radio et à la télévision s’acquitter de cette mission. Mais peut-être n’ont-ils pas envie de se faire interrompre par un animateur ou un présentateur au doigt levé chaque fois qu’ils parlent plus de dix secondes ? Essayer de nommer la crise n’est déjà pas facile, encore faut-il en avoir le temps. De plus, pardon de me risquer à cette vilaine remarque élitiste, encore faut-il que le plateau et le studio soient bien fréquentés. Je me souviens d’une émission de télé au cours de laquelle l’écrivain Salman Rushdie s’est fait grossièrement interrompre puis insulter par un acteur délinquant. Du coup, Salman Rushdie a déclaré à l’époque ne plus vouloir remettre les pieds sur un plateau de télévision en France, ce qu’on peut aisément comprendre. Heureusement, il a fait au moins une exception pour François Busnel et sa Grande librairie. Qu’il essaye aussi chez Frédéric Taddeï (Ce soir ou jamais) ou chez Philippe Lefait (Des mots de minuit). Voilà au moins trois émissions où quelqu’un peut terminer une phrase. Hélas, ces programmes rescapés des derniers fastes du système EPM (*) sont diffusés à des heures tardives pendant lesquelles notre vigilance est inversement proportionnelle à notre désir d’écouter des intellectuels tenter de nommer la crise. Finalement, dans les grands médias, il ne reste ni temps ni espace à accorder à des savants et des intellectuels qui pourraient débattre pour définir cette crise qui n’en est pas une. Alors, comment venir à bout de quelque chose que nous ne savons même pas encore nommer ?

(*) Le système EPM (Et Puis Merde) consiste à diffuser des programmes de haut niveau sans se préoccuper de leur faible audience. Je ne sais plus si quelqu’un se souvient encore de cette dénomination ironique qui avait cours dans les médias il y a une trentaine d’année.

01 janvier 2013

Tendre année 2013 !

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