Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13 octobre 2018

Attignat en livres

Je serai demain dimanche dans l'après-midi en compagnie de Jean-Jacques Nuel au salon du livre d'Attignat (Ain) sur le stand des éditions Le Pont du change qui ont publié deux de mes livres, Tu écris toujours ? (chroniques humoristiques) et Dragon, ange et pou (nouvelles fantastiques et burlesques). Mes autres livres les plus récents parus chez d'autres éditeurs seront également disponibles.

attignat en livres,salon du livre d'attignat,éditions le pont du change,Jean-Jacques Nuel,christian cottet-emard,tu écris toujours ?,chroniques humoristiques,dragon ange et pou,nouvelles burlesques,prairie journal carnets,mariage d'automne nouvelles,poèmes du bois de chauffage,blog littéraire de christian cottet-emard,littérature,poésie,fiction,roman,nouvelles,attignat,ain,rhône-alpes auvergne,france,europe,édition,publications

 

11 octobre 2018

Conseils aux auteurs locaux

tu écris toujours ?,conseils aux auteurs locaux,christian cottet-emard,éditions le pont du change,série,feuilleton,chronique,blog littéraire de christian cottet-emard,publication,édition,humourSi vous voulez mon avis, et même si vous ne le voulez pas, il faut absolument éviter de devenir un auteur local. J’en profite au passage pour préciser que mes conseils s’adressent aussi aux femmes car la vie sur la planète Terre est suffisamment compliquée pour que j’en rajoute une couche en m’imposant d’écrire « il faut éviter de devenir un (une) auteur (e) local (e) » . Et ne me parlez pas d’écrivaine ou pire d’autrice alors que nous n’arrivons pas à prononcer poétesse en public sans nous couvrir de ridicule.

Le ridicule qui, comme chacun sait ne tue pas, peut quand même envoyer un écrivain au tapis, l’un des moyens les plus sûrs pour l’infortuné plumitif étant de se retrouver dans la peau de l’auteur local. Tel est votre cas ? Je le savais. Comment ? Je l’ai lu dans la presse locale elle aussi, et je l’ai vu dans les rayons de la bibliothèque municipale où vos livres sont tous marqués du signe de l’infamie, souvent une petite étiquette d’un vert bien fluorescent pour que personne ne puisse ignorer votre déchéance. Sur l’étiquette, on peut lire la mention AUTEUR LOCAL en lettres capitales noires au cas où la bibliothèque serait fréquentée par une écrasante majorité de daltoniens en attente d’une double opération de la cataracte.
 
Sans vouloir vous affoler, je dois juste vous dire qu’il vaut mieux découvrir un poulet sans tête dans votre lit, boire à votre insu un philtre de désamour contenant de l’extrait de lombricompost lyophilisé, parler le grec ancien d’une voix gutturale dans votre sommeil alors que vous n’avez fait que Lettres modernes ou attraper le mauvais œil lancé par vos anciennes conquêtes  bien décidées à vous pourrir la vie en recourant à la science du Professeur Onvatataké, Grand Marabout au travail rapide et soigné (départ immédiat et définitif de l’être aimé) avec effet garanti sans facture au bout d’un certain temps, plutôt que de subir la malédiction d’être étiqueté auteur local.
 
Comment en êtes-vous arrivé là ? Vous avez forcément commis une erreur, même infime, allons, cherchez bien, dans votre âge tendre par exemple. N’auriez-vous pas, dans la fleur de vos seize ans, envoyé un service de presse de votre premier recueil de poèmes à un localier lui-même poète à ses heures et président de l’Amicale pétanque le reste du temps ? À moins que vous n’ayez trouvé plus judicieux d’en offrir aussi un exemplaire à la bibliothèque municipale ? J’en étais sûr, cela commence toujours ainsi une carrière d’auteur local. Après, impossible d’arrêter la machine infernale et hop, emballé c’est pesé, une étiquette verte ! Auteur local un jour, auteur local toujours ! Allons, allons, ne vous morigénez pas outre mesure, vous étiez dans l’adolescence, le temps des erreurs de jeunesse. Ah bon, un peu plus vieux ? Quel âge ? Ah, tout de même... Euh... Eh bien disons que l’erreur est humaine, même dans la force de l’âge. Finalement, on peut dire que vous avez su rester jeune. Au fait, vos poèmes, chez qui les avez-vous publiés ? À compte d’auteur à l’époque où vous avez fait valoir vos droits à la retraite ? Alors là, évidemment, difficile de faire plus auteur local. Je me trompe ou vous le faites exprès, juste pour me contrarier ?
 
Qu’importe, je vous soupçonne de bien pire car ce n’est pas au vieux sage qu’on apprend à faire des grimoires. N’auriez-vous pas laissé traîner une petite chose régionaliste dans ce piège redoutable qu’est le fonds local de la bibliothèque municipale ? Je pense à un opuscule qui fleure bon l’érudition et le terroir comme une monographie sur la construction et la rénovation du dernier four banal dans le hameau de Corneille-en-Désert après l’exode rural ou, par exemple, un machin intitulé La crise de l’artisanat oyonnaxien du peigne et de l’ornement de coiffure au temps de Charles le Chauve. On s’amuse comme on peut mais sachez que le fonds local d’une bibliothèque se comporte comme une plante carnivore. La victime est attirée, emprisonnée puis digérée. La seule différence entre l’insecte et le livre de l’écrivain local, c’est que si ce dernier connaît un jour le succès avec un chef-d’œuvre, l’opuscule oublié dans un rayon poussiéreux peut être tout aussi rapidement restitué par le piège alors que  l’auteur n’en a plus du tout le désir.

Je conseille donc au jeune écrivain prématurément choyé par la bibliothèque de sa bourgade qui se réjouit d’une première reconnaissance en tant qu’auteur local de privilégier la littérature orale en pratiquant l’heure du conte pour les bambins et la conférence Terres de contrastes pour leurs arrière-grands-parents car, ne l’oubliez pas, vos paroles s’envolent mais vos écrits, pour le meilleur et pour le pire, restent.

(Extrait de ma série TU ÉCRIS TOUJOURS ? FEUILLETON D’UN ÉCRIVAIN DE CAMPAGNE. D'autres épisodes parus en volume aux éditions Le Pont du Change .

 

02 juin 2018

Week-end littéraire avec les éditions Le Pont du Change ces samedi 2 juin et dimanche 3 juin

Exposition Portraits croisés Laronde / Nuel

dominique laronde,jean-jacques nuel,salon du livre de nantua,portaits croisésL'exposition « Portraits croisés », proposée par les éditions Le Pont du Change, qui s'était tenue à l'espace André Malraux pendant le salon du livre de Nantua (Ain) les samedi 18 mars et dimanche 19 mars 2017, avant d'être transférée à la médiathèque de Nantua durant 4 semaines, va être à nouveau présentée au public en Saône-et-Loire.

Le week-end des 2 et 3 juin 2018, la commune de Salornay-sur-Guye (71) met à la disposition des éditions Le Pont du Change le Moulin de la Clochette, un superbe lieu ouvert aux artistes. Les 14 livres parus seront présentés, l'expo mise en place et un moment de lecture-rencontre est prévu le samedi après-midi à 18 heures.

L'expo "Portraits croisés" devrait ensuite intégrer les locaux de la bibliothèque de Salornay-sur-Guye pendant trois semaines, avant d'être transférée à la bibliothèque intercommunale de Joncy (71) du 26 juin au 28 juillet. Une rencontre avec le public se tiendra le samedi matin 30 juin à Joncy entre 10 heures et midi.

dominique laronde,jean-jacques nuel,salon du livre de nantua,portaits croisés

(Le moulin de la Clochette)

L'ensemble comprend 15 dessins en noir et blanc, dont 5 rehaussés de couleurs, de Dominique Laronde, illustrant 15 textes de Jean-Jacques Nuel.

Le thème général est celui de la littérature et des écrivains.

Les dessins sont de format A4 et présentés dans des encadrements sous-verres avec bord aluminium 30 x 40 cm. Les textes sont imprimés sur papier fort A4 et collés sur des cartons-mousses de taille légèrement supérieure.

 

Un livre artisanal a été réalisé par les éditions Le Pont du Change, regroupant textes et dessins.

LarondeNuel-holmes2.jpg LarondeNuel-apostrophes2.jpg

  LarondeNuel-richelieu2.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(dessins de Dominique Laronde)