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11 juin 2023

Peinture / Pierre Béjoint expose aux Rousses jusqu'au 15 juin

C'est aussi l'occasion de rappeler la publication du livre Tronches de vie dont je suis heureux d'avoir écrit la préface.

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06 mars 2023

Les Tronches de vie de Pierre Béjoint

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Dans ce livre édité par La galerie d’art Chromia créée en 2015 par Anne-Lucie Barbot, le peintre Pierre Béjoint nous emporte dans le cours capricieux de la vie en tranches d’instants quotidiens savoureux.

 

Un jour déjà lointain, je suis tombé en arrêt devant un tableau miniature qui m’a aussitôt embarqué vers d’immenses horizons. C’était le temps où Pierre Béjoint travaillait à ses micro-paysages. Il suffisait de s’en approcher pour s’accouder à une étrange fenêtre ; plus elle était petite, plus elle ouvrait sur le grand large, ce qui offrait une puissante expérience de grand écart !

Désormais, avec ses personnages et son bestiaire qu’on dirait à première vue et à tort évadés d’un livre d’enfant, on pourrait croire que Pierre Béjoint a radicalement changé de manière mais en réalité, nous vivons une nouvelle aventure en prolongement de celle des micro-paysages. Le changement vient du mouvement.

Aux contrées mystérieuses propices au voyage intérieur succède la fraîche célébration de l’élan vital. Cette fois, c’est tout un petit peuple bigarré aux grands yeux hérités de cette part d’enfance présente en chacun de nous qui nous emporte l’air de rien dans le grand récit des sentiments et des passions humaines, comme s’il fallait un brin de naïveté, certes très contrôlée, à la complexité et au vertige de cette narration.

Ce qui s’anime sous nos yeux n’est rien moins que le cours capricieux de la vie en tranches d’instants quotidiens savoureux, la nôtre et celle de nos semblables avec leurs irrésistibles tronches étonnées, amoureuses, perplexes, inquiètes, émerveillées, dépitées, songeuses, complices, surprises… Dans cette peinture très chorégraphique, les lignes gracieuses des corps expriment autant que les visages.

En premier ou en arrière-plan, les animaux ont droit aux mêmes égards de l’artiste, notamment les chats et les oiseaux qui cherchent la paix comme ils peuvent et à travers lesquels le peintre envoie parfois un message d’espoir d’autant plus crédible qu’il reste discret. Encore un petit signe qui s’épanouit en un grand geste, telle est la signature de Pierre Béjoint.

Caractéristiques :

Format : 20 x 20 cm carré

Nombre de pages : 96 pages

Préface : Christian Cottet-Emard

Prix de vente public TTC : 20 €

Frais de livraison France : 6 € (500g)

 

 

 

14 février 2022

Carnet / Cela ne m’amusait pas vraiment...

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... mais j’ai participé samedi, comme il y a deux semaines, à la manifestation contre le passe vaccinal à Oyonnax, oh, surtout pour dire de ne pas être resté les bras croisés à critiquer.
 
Deux cents personnes au premier cortège, ce qui n’est pas si mal pour une bourgade comme Oyonnax, irrémédiablement comateuse sur les plans politiques et culturels, et ce samedi, une centaine au second rendez-vous, sans doute en raison du début des vacances mais aussi parce que des gens ont préféré se joindre aux convois de la liberté.
 
On peut penser aussi que la très incertaine perspective d’une prochaine suspension du passe de la honte (mais seule vaut sa suppression définitive) a pu contribuer à affaiblir la motivation des opposants les plus tièdes. Même si c’était le cas, baisser la garde serait une lourde erreur car la parole de ce gouvernement n’a pas plus de valeur réelle que l’argent qu’elle fait sortir du chapeau du diable, la planche à billets. Ils sont drogués aux « pass » , le pluriel est de rigueur parce qu’on a compris que ce qu’ils veulent n’est rien d’autre que la société de tous les « pass » possibles et imaginables pour tous, pour tout et partout.   
 
Sur le terrain des cortèges et des rassemblements, même au fond des provinces comme les nôtres, les prises de parole donnent un bol d’air, celles du Comité des professionnels suspendus, celles des parents scandalisés par le sort fait aux enfants et aux jeunes (les grands oubliés de la folie furieuse gouvernementale), celles des citoyens pas forcément engagés sous une quelconque bannière mais qui constatent tout simplement que plus rien n’est désormais normal et décent dans ce pays comme ailleurs en Europe et celles d’un jeune de quinze ans, déjà bon orateur, qui a résumé en peu de temps ce que tant de journalistes et de commentateurs appointés ne sont plus capables de dire dans notre presse et dans nos médias subventionnés.
 
Bien évidemment dans cette petite manif, tout s’est passé dans le calme car personne n’a envie de tomber dans le piège du désordre. Au centre d’Oyonnax, un œuf lancé sur le cortège depuis un balcon a atteint son but, je me plais tout de même à le préciser, non pas parce que c’est dramatique mais parce que cela montre ce que certains ont dans la tête : un certain désordre.
 
Et puisqu’on parle tant de désordre à propos de l’opposition au passe de la honte, répétons la question autant qu’il le faudra : qui a mis le pays en morceaux depuis cinq ans et plus encore depuis l’obligation vaccinale déguisée ? Qui a créé le désordre ? Réponse : celui qui reviendra pour cinq autres années grâce à l’abstention et à la vieille gauche dont les rescapés, par les sortilèges de l’âge, de l’embourgeoisement et de la trouille, sont devenus les fachos d’aujourd’hui.
 
Mieux vaut s’en souvenir dès le premier tour de l’élection présidentielle : n’importe qui contre Ubu roitelet et sa jumelle au rictus qu’aucun photoshop n’arrivera à transformer en sourire. Ce serait dangereux pour les libertés? Ah oui ? Lesquelles ? Il y a certes toujours moyen d’en enlever encore mais celles qui sont déjà passées à la trappe soi-disant provisoirement, c’est déjà bien essayé, non ? Et pas par des khmers rouges ou des chemises noires.
 
Toutes les manifestations sont pleines de gens sympathiques ainsi que je l’ai vu aussi à celles de l’été dernier à Bourg-en-Bresse mais je sais que beaucoup de ces opposants au passe de la honte ne voteront pas dans deux mois parce qu’ils estiment déjà qu’il n’auront pas d’autre choix. S’ils n’y vont pas, on en reprendra pour cinq ans avec un risque accru d’obligation vaccinale. Alors les manifs, c’est bien gentil et bien pratique pour se sentir tout propre sur soi mais inutile si l’on ne finit pas le travail au bon moment, quitte pour certains à voter en se bouchant le nez comme on l’a d’ailleurs fait si souvent depuis si longtemps sans s’être pour autant transformé en extrémiste. D’ailleurs, les extrémistes, ce sont eux qui sont actuellement au pouvoir.