Élèves et professeurs du CRD d’Oyonnax aux trois claviers de l’orgue de Nantua

Communiqué

En ce dimanche 17 Juin où nous fêtions par anticipation à Nantua la Fête de la Musique du 21 Juin 2012, les Amis de l’orgue et la Paroisse avaient convié leurs fidèles auditeurs à un concert Requiem de Fauré qui n’a pu avoir lieu pour des raisons indépendantes de leur volonté.

Les organistes Olivier Leguay, Véronique Rougier et ses élèves du CRD d’Oyonnax ont donc pris l’heureuse initiative de combler ce vide en nous concoctant un concert d’orgue autour de pièces françaises et allemandes allant de Jean-François Dandrieu né en 1682 à Antoine Reboulot mort en 2002, en passant par des compositeurs du Grand Siècle que sont Michel Corrette, Louis-Claude Daquin et bien entendu l’incontournable Jean-Sébatien Bach.

Les professeurs susnommés et leurs élèves se sont mis à la tâche – du plus petit jusqu’au plus grand. Tandis que Michel Jacquiot assurait les commentaires des morceaux choisis, Ernest Guillot, les sœurs Marie et Charlotte Dumas et Anne-Noëlle Perret s’appropriaient tour à tour les trois claviers de l’orgue de Nantua construit par Lété en 1845 et installé en l’abbatiale en 1847. Cet instrument convenait parfaitement pour la mise en valeur des pièces choisies pour la circonstance, du simple jeu de flûte au grand plein jeu en passant par l’exceptionnel grand jeu d’anches qu’amplifie l’acoustique unique de l’abbatiale Saint-Michel classée site clunisien.

Le concert du Requiem de Gabriel Fauré est donc reporté au Dimanche 30 Septembre prochain, produit par le chœur et l’orchestre du CRD d’Oyonnax sous la double direction de Dominique Salomez et de Michel Hardouin à qui on souhaite un prompt rétablissement.

Prochain concert d’orgue : dimanche 8 juillet à 17h30 avec Diego Innocenzi, organiste titulaire des grandes orgues du Victoria hall de Genève. Tarif 12€, 10€ pour les adhérents à l’association des Amis de l’orgue de  Nantua, gratuit pour les moins de 16 ans.

Orgue à Nantua (Ain) : Bach, Litaize, Rolland et Reboulot au programme le 17 juin

Le concert  « choeur et orchestre » gratuit initialement prévu dimanche 17 juin à 17h en l’abbatiale St Michel de Nantua sera remplacé par un concert d’orgue en raison de l’indisponibilité du chef de choeur Michel Hardouin, victime d’un accident.
Organisé à l’occasion de la Fête de la Musique par l’Association des Amis de l’Orgue de Nantua, la paroisse St Michel de Nantua et le Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Oyonnax, ce concert (entrée libre) sera suivi à 18h de la visite de l’orgue historique construit en 1845 par Nicolas-Antoine Lété.
Les organistes Véronique Rougier, Olivier Leguay et les élèves du CRD d’Oyonnax interpréteront des œuvres de Bach, Litaize, Rolland et Reboulot qui mettront en valeur la palette sonore exceptionnelle  de l’orgue de Nantua. Nul doute que le cadre prestigieux de l’abbatiale St Michel, site Clunisien, sera une raison de plus de ne pas manquer ce concert à la portée de tous.

Photo : Véronique Rougier, (au centre) organiste titulaire de l'orgue Nicolas-Antoine Lété de l'abbatiale Saint Michel de Nantua avec des élèves de la classe d'orgue du Conservatoie à Rayonnement Départemental d'Oyonnax.

Carnet d’après concert au crépuscule

De retour du concert donné dimanche en l’église d’Arinthod par l’organiste Véronique Rougier, la chanteuse soprano Hélène Fassel-Lombard et la flûtiste Élisabeth Kwiatowski qui ont interprété Boismortier, Van Eyck, Haendel, Hanff, Bach et Telemann, j’ai parcouru tranquillement les paysages de cette région jurassienne dite de Petite Montagne qui dépasse les limites de mon territoire habituel. Je trouve le son de l’orgue Gonzales d’Arinthod un peu mat mais c’est sans doute parce que mon oreille s’est habituée aux sonorités des instruments que je fréquente régulièrement.

Arrivé sous mes frênes au crépuscule, j’ai profité de l’absence de vent pour fumer un petit Partagas dans d’idéales conditions hygrométriques et au milieu des effluves de lilas et d’aubépine. Dans le pré derrière la maison, hors du halo de l’éclairage public dont le dernier lampadaire est comme un gros bonbon à l’orange sous le couvercle mauve foncé des nuages, quel étrange soir de mai tout de même avec ce ciel de Toussaint, cet air humide et tiède, les grillons, les disputes des pies et des corneilles et le coucou au loin, comme si les saisons prenaient fantaisie de se mélanger pour en former une nouvelle pendant quelques jours.