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11 novembre 2023

Vient de paraître :

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Quatrième de couverture :

« J’ai toujours été très intéressé par toutes les formes de la littérature autobiographique. Celle-ci me paraît bien plus libre que le roman avec ses contraintes de construction, de techniques narratives et autres artifices » , déclare Christian Cottet-Emard, ce qui ne l’empêche pas de se distinguer dans la fiction romanesque, la poésie et l’essai.

On retrouve dans ce deuxième tome de ses carnets les mêmes qualités que celles du premier, Prairie Journal, ainsi que le soulignait l’artiste plasticien Jacki Maréchal :

« On ne soupçonne absolument jamais le travail de cette écriture d’une grande maturité, tout cela coule librement et clairement au fur et à mesure de petits récits du quotidien nimbés de réflexions, de musardises, de nostalgies, de petites joies, de  colères parfois. Souvent traités avec un humour subtil qui n’appartient vraiment qu’à cet auteur, on y découvre aussi des sentiments complexes sur les rapports avec nos semblables. Christian Cottet-Emard nous les livre avec l’indépendance de vue qui le caractérise depuis de nombreuses années. » 

 

Christian Cottet-Emard est né en 1959 à Montréal (Ain). Il a vécu jusqu’en 2009 à Oyonnax (Ain) avant de s'installer dans le Haut-Jura.
Bourse d’écriture du CNL (Centre National du Livre) en 2006.
Depuis  2005,  il  tient  un blog  : http://cottetemard.hautetfort.com  (ISSN 2266-3959).

 

Informations et commandes sur le site de la librairie en ligne. Pour lire un extrait sur ce site, cliquer sur « Lire l'échantillon » (sous les vignettes de la couverture). Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, ce livre sera disponible à partir du 20 novembre au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax. On peut aussi me contacter par mail pour commander : contact.ccottetemard@yahoo.fr

  • ASIN ‏ : ‎ B0CM3K1H76
  • Éditeur ‏ : ‎ Independently published (30 octobre 2023). Diffusion en France : Orage-Lagune-Express.
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 508 pages
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 979-8865869047
  • Poids de l'article ‏ : ‎ 630 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 12.85 x 2.92 x 19.84 cm

22 octobre 2023

Parution la semaine prochaine :

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500 pages. Dimensions : 12,85 X 19,85

14 juin 2023

Carnet / Le moment Antaño.

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En cette fin de printemps, le soleil le matin et les orages l’après-midi créent une configuration cyclique qui peut agacer mais qui s’avère intéressante pour le fumeur de cigare en raison de l’humidité de l’air, de la douceur de la température et de l’absence de vent. Les puissants effluves floraux des arbres et de la terre offrent les meilleures conditions pour déguster un cigare au jardin, notamment le Joya de Nicaragua Antaño. Assez puissant et rassasiant, ce cigare n’est pas à conseiller dans la matinée mais plutôt après le déjeuner ou le dîner. 

Je me suis intéressé aux cigares du Nicaragua dès les années 80 à l’époque où j’achetais souvent mes havanes Por Larrañaga à Lyon dans une civette aujourd’hui disparue de la rue de la République (rue de la Ré comme disent les lyonnais). Le marchand voyait assez peu de jeunes fumeurs et il avait repéré mes goûts qui me portaient déjà vers des cigares complexes voire corsés. Il me conseilla un jour les Joya de Nicaragua dont j’essayai quelques vitoles. 

Lors de mes visites suivantes, il me demanda mon opinion sur les Joya. Je lui répondis qu’ils me paraissaient soutenir la comparaison avec les havanes dont ils avaient la force et la complexité, parfois la rondeur et le gras, mais avec une légère pointe d’amertume toutefois bien moins présente que dans les cigares de la République dominicaine. Il m’indiqua alors que les modules nicaraguayens qu’il m’avait fait goûter étaient issus de plants de tabac cubain cultivés au Nicaragua, ce qui expliquait la force et la complexité alliée à la très discrète amertume. 

À ce moment, le marchand ouvrit un grand tiroir de l’humidor et en sortit un magnifique cabinet de Joya (un coffret de cinquante cigares), d’imposants double coronas à un prix vraiment intéressant. Je ne sus hélas pas profiter de l’aubaine et je le regrette encore aujourd’hui. Il me faut avouer, à ma décharge, que j’étais encore un jeune fumeur au palais et surtout au budget en rapport… 

Les années ou plutôt les décennies qui suivirent, les Joya de Nicaragua devinrent difficiles à trouver en France, sans doute à cause des soubresauts politiques que connut le pays. Aujourd’hui, tout semble reparti dans le bon sens, au moins en ce qui concerne la production de cigares au Nicaragua. L’offre est désormais abondante et de qualité, y compris dans d’autres marques que Joya, même si ces derniers ont toujours ma préférence, notamment le fameux Antaño

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