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30 janvier 2021

Prisonnier des nuages

Claude Nougaro (1929-2004) : Prisonnier des nuages.

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03 juin 2015

Carnet /

J’espère que la chatte Linette, lors de ses promenades, n’ira pas trop fureter du côté des trois grosses pierres de mon muret jurassien où habitent deux vipères de bonne taille depuis pas mal de temps.

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Photo © Christian Cottet-Emard

Ce mardi après-midi, la mieux réveillée prenait la pause pose (lapsus révélateur !) devant mon appareil photo et n’avait manifestement pas l’intention de changer de place...

J’aime les nuits très claires comme celle-ci quand la pleine lune fait pétiller les feuilles des rosiers et que le grand tilleul fait rebondir ses rayons sur les boutons de pivoines prêts à éclore. L’une d’elles, épanouie aujourd’hui avant les autres, envoie déjà son parfum qui se mêle aux volutes d’un honnête cigare du Nicaragua, un Calvano. Ce cigare ne peut cependant rivaliser avec les magnifiques Joya de Nicaragua que j’avais dégustés pour la première fois à Lyon dans les années 80 (cette vitole se caractérisait par une tripe et une sous-cape composées de tabacs cultivés au Nicaragua mais provenant de plants cubains, la cape étant une feuille du Connecticut). carnet,note,journal,écriture de soi,autobiographie,prairie journal,blog littéraire de christian cottet-emard,jura,reptile,vipère,concert,cigare,nicaragua,joya de nicaragua,calvano,orgue,pierre simonet organiste,drôme,saint donat,pierre simonet,bach,sonates en trio,christian cottet-emard,oyonnax,ain,rhône-alpes,bugey,haut bugey,france,europe,twingo,oyonnalite,enjoliveur,roue,jante alliage,jante aluminium,auto,vol,concert, nantua, abbatiale saint michel, orgue, nicolas antoine lété, orgue lété, restauration orgue, blog littéraire de christian cottet-emard, ain, rhône-alpes, france, haut bugey, albeniz, bach, bartok, bratti, galliano, komitas, kovacs, marroni, solotarjow, jean-marc marroni, accordéon, daniel paloyan, clarinette, musique, patrimoine, site clunisien, clunyCes Joya de Nicaragua pouvaient presque se confondre au goût avec des cigares cubains mais une légère amertume dissipait vite le doute.

Samedi dernier, je me suis rendu sans forte conviction au concert des Amis de l’orgue organisé en soutien de la restauration de l’instrument de Nantua car le duo accordéon et clarinette ne m’inspirait guère. Je n’ai pas regretté ma soirée tant le talent des deux interprètes, l’accordéoniste Jean-Marc Marroni et le clarinettiste Daniel Paloyan, tous deux  venus bénévolement, m’a captivé. Jean-Marc Marroni est un authentique virtuose, un musicien de premier plan grâce à qui l’accordéon, instrument malmené par le cafardeux répertoire musette, retrouve ses lettres de noblesse dans le répertoire de concert et des musiques du monde.
Le duo Marroni / Paloyan a fait merveille non seulement dans la musique Klezmer mais encore dans la transcription de la première sonate en trio de JS Bach, une œuvre chère à mon cœur que j’avais écoutée il y a très longtemps dans une interprétation pour moi inoubliable de l’organiste Pierre Simonet. Pour en revenir au concert de samedi, je dois désormais à Jean-Marc Marroni la découverte du compositeur russe disparu en 1975 Wladyslaw Solotarjow et des extraits de sa Partita et de sa deuxième sonate pour accordéon. À qui resterait bloqué sur des préjugés concernant l’accordéon, ce qui serait bien dommage, je recommande vivement d’écouter Jean-Marc Marroni et de visiter son site internet où l’on trouve ses disques.

Ce beau concert m’a consolé de quelques désagréments relatifs à l’ambiance souvent dégradée que je ressens de plus en plus à Oyonnax décrite par nos professionnels de la « com » (et de la méthode Coué) à grand renfort de fanions flottant vaillamment dans le vent comme « un vrai plaisir de ville » !

Vendredi, j’avais garé ma seconde voiture, ma vieille Twingo, sur le parking de l’Oyonnalite où quelqu’un avait visiblement besoin d’enjoliveurs. Les miens avaient beau être en plastique tout rayé et râpé, ils ont trouvé preneur.

C’est évidemment moins rageant que le vol spectaculaire dont j’avais été victime lorsque j’habitais dans cette ville et que ma Fiat Maréa couchait dehors, ce qui lui avait valu de se faire prélever nuitamment ses quatre roues.carnet,note,journal,écriture de soi,autobiographie,prairie journal,blog littéraire de christian cottet-emard,jura,reptile,vipère,concert,cigare,nicaragua,joya de nicaragua,calvano,orgue,pierre simonet organiste,drôme,saint donat,pierre simonet,bach,sonates en trio,christian cottet-emard,oyonnax,ain,rhône-alpes,bugey,haut bugey,france,europe,twingo,oyonnalite,enjoliveur,roue,jante alliage,jante aluminium,auto,vol,concert, nantua, abbatiale saint michel, orgue, nicolas antoine lété, orgue lété, restauration orgue, blog littéraire de christian cottet-emard, ain, rhône-alpes, france, haut bugey, albeniz, bach, bartok, bratti, galliano, komitas, kovacs, marroni, solotarjow, jean-marc marroni, accordéon, daniel paloyan, clarinette, musique, patrimoine, site clunisien, cluny

Depuis cette époque, par prudence, je réserve ma plus vieille auto à mes déplacements oyonnaxiens. Mais quand même, se faire chouraver des accessoires sans valeur et de surcroît en mauvais état...

J’en étais encore à méditer là-dessus lorsque j’ai visionné sur Facebook plusieurs vidéos filmées par téléphone où l’on découvre avec stupéfaction des clients déchaînés d’un magasin discount d'Oyonnax se bousculer et s’invectiver pour se ruer sur des bouteilles d’huile alimentaire en promotion. Un début d'émeute ! De quoi ces gens se montreraient-ils capables s’il leur arrivait d’être un jour confrontés à une vraie pénurie ou à tout autre événement nécessitant un minimum de sang-froid et de discipline ? Cela fait froid dans le dos...

02 juin 2011

Carnet des cigares et des livres

livre,cigare,blog littéraire,christian cottet-emard,partagas,joya de nicaragua,petit bouquet,lyon,rhône-alpes,fnac,civette,franche-comté,jura,littérature,écrivain,auteurL’autre jour, j’ai mis à profit quelques heures à Lyon pour me réapprovisionner en cigares, rien de compliqué ou trop cher, quelques fagots du Nicaragua, certes un peu rustiques comparés aux Joya de Nicaragua que je fumais parfois dans les années 80. De cette époque, je garde le souvenir d’avoir loupé une affaire, un splendide cabinet de Joya en catégorie double corona ou giant, je ne sais plus. En ces temps déjà lointains, j’étais un fumeur plutôt routinier et je suis reparti de la civette avec mes habituels Por Larrañaga et Petits bouquets de Partagas. Je regrette beaucoup la disparition du Petit bouquet, ce petit trapu auquel je n’ai trouvé à ce jour aucun équivalent, même pas le Cuaba divino qui, malgré son charme, n’a rien à voir avec ce court cigare inexplicablement sacrifié par Partagas.

Avant de rentrer sous mes frênes, je suis passé à la Fnac où je me fais toujours la même réflexion : à quoi bon continuer à écrire face à une telle profusion ? Je suis heureusement capable aujourd’hui de ne plus me laisser couper les jambes avec cette sorte de découragement. Ne plus écrire parce qu’il y a tant de livres, ce serait aussi stupide que de se dire : ne plus vivre parce qu’il y a tant de monde ! Aujourd’hui, je résiste au doute, qu’il vienne de moi-même ou des autres, en réalisant que je vis en pleine nature dans un environnement qui me plaît, sans me soucier de faire ou non de la littérature, d’être ou non auteur ou écrivain, d’écrire bien ou mal, la seule chose importante étant pour moi de raconter ce que j’ai à raconter durant mon passage en ce monde. Rien de plus, rien de moins.