Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22 août 2021

Vient de paraître :

Nouvelle édition illustrée, revue et commentée

le grand variable,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,aventures contemporaines,récit,littérature,fiction,prose,édition,publication,blog littéraire de christian cottet-emard

4ème de couverture :

Dans sa solitude, le narrateur a braqué la lunette astronomique de l’enseigne de vaisseau Mhorn sur le monde terrestre, beaucoup plus énigmatique que les plus lointaines planètes.
Que voit-il ? Des personnages pétris de matière solaire ou encore une jeune fille qui pourrait bien être une comète. C’est que la perspective a changé et les priorités aussi. On rêve de manquer des trains, de poser des lapins, d’organiser un trafic de billets d’absence et de descendre au jardin.
Dans ce livre qui mêle fiction romanesque et narration onirique, la vie se conjugue au conditionnel des enfants et se construit entre l’art de la fugue et le voyage immobile.

  • Broché ‏ : ‎ 168 pages
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 979-8452583851
  • Poids de l'article ‏ : ‎ 245 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 12.7 x 1.07 x 20.32 cm

Informations :

Éditions Orage-Lagune-Express

Commandes :

Amazon

 

 

11 juillet 2021

Je ne me suis pas retourné, pris dans le courant de la foule sous un intense clair de terre.

le grand variable,christian cottet-emard,littérature,preben mhorn,marius le bernois,récit onirique,aventures contemporaines,dessins

(Extrait de mon livre Le Grand variable, dont une nouvelle édition augmentée d'un dossier, de commentaires, de critiques, et comportant des dessins sortira bientôt).

Photo M.C

 

 

06 mars 2021

Paysage / Évasion

photographie, square, oyonnax, ain, rhône-alpes, le grand variable, éditinter, christian cottet-emard, littérature, place de la gare, escape, landscape,paysage,évasion,souvenir,oyonnax,place vaillant couturier,

Dans une petite ville de province sans autre intérêt que celui qu’on veut bien lui prêter, on détruisit un jour un square minuscule pour construire une gare routière. Des arbres maigrichons mais gracieux furent empilés avec de vieux bancs publics dans la benne d’un camion.

Un poète à qui l’idée d’écrire un poème ne serait pas venue mais qui savait très bien prendre des photographies avait réuni dans un album, peu avant la destruction, des images du square.

Je relate ceci, croyez-moi, sans la nostalgie poisseuse en vogue ces derniers temps. Non. C’est juste une histoire de lumières pâles dans le soir bleu et de quelques piétons un peu plus attentifs que d’autres aux paysages qu’ils frôlent de leur pas le plus banal. Juste une histoire de paysage remplacé par un autre paysage où se croisent sans se voir des passants, un poète-photographe et encore d’autres passants.

Adulte, je traverse parfois l’étendue de la gare routière. Enfant, adolescent, je coupais souvent par le petit square et, entre ces deux époques (ou entre ces deux lieux), il y a quelque chose  que je ne peux pas décrire mais qui existe pourtant avec force. Quelque chose qui pourrait peut-être se nommer dans mon esprit lorsque je tourne les pages de l’album photographique. Quelque chose qui pourrait se traduire par « paysage / évasion » et qui chante en moi.

(Extrait de mon livre Le Grand variable, éditions Editinter, 2002, épuisé.)

Photo : Oyonnax, le petit square disparu, place de la gare, 1973.

Un autre texte inspiré par le petit square disparu ici.