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11 avril 2017

Musique à Genève / Pour le Vendredi Saint :

Ensemble EBALIDES

Avec Elena DONCEL, orgue
Florence GRASSET, chant

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J'y suis allé une année et j'y serais volontiers retourné si je n'avais pas été engagé ailleurs. Un moment musical et spirituel d'une rare intensité avec des musiciens qu'on ne peut oublier. Le lieu aussi, l'église de la Sainte Trinité à Genève, est exceptionnel.

27 mars 2016

Mon poème de Pâques

Ténèbres et lumière de Pâques

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Qui sort de l’enfance et se découvre mortel adoucit sa tristesse dans les Pâques

Même l’Office des Ténèbres est doux à l’écolier qui n’a pas peur de son église parce qu’il sent qu’elle est une maison et un vaisseau à sa mesure comme à celle du monde

Maison où l’on est libre d’entrer ou de sortir

Vaisseau du port ou du grand large ou voile blanche à l’horizon

Quel voile noir a pu peser si lourd sur la Terre ce vendredi? se demande l’enfant inquiet en entrant dans la nuit épaisse

Et quelle est cette attente en ce samedi perplexe jour silencieux sans cloches ?

Les voici revenues ce dimanche dans les flocons dans les pétales ou dans la folle joie du fœhn

L’enfant anxieux s'éveille alors le cœur délivré parce qu’il entend parler autour de lui en leur concert d’une étrange et prodigieuse victoire sur la mort dont il a vu passer s’étendre et fuir l’ombre provisoire

 

© Éd. Orage-Lagune-Express 2016 pour cette version

Photo : carillon à Porto (photo CC-E)

 

 

12 mars 2016

Carnet / De la quête de joie

Ce qui me frappe lorsque j’écoute de la musique de Jean-Sébastien Bach, c’est que cet homme devait savoir au plus profond de son âme ce qu’est la joie.

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Pourquoi ai-je toujours le Portugal en tête ? Parce que j’aime ce pays qui, malgré ses problèmes et les grandes difficultés des gens, me semble à l’aise avec son identité et sa culture et qui n’est pas déchiré, en train de se fragmenter et de se couper de ses racines comme la France. Les Portugais n’ont pas besoin de grands mots vides et d’incessantes controverses sur des sujets d’un autre âge. Ils ne sont pas tirés vers le bas par la complaisance envers des croyances et des mœurs archaïques qui tentent de s’imposer chez nous par la pression sur les institutions ou par la violence. Leur mode de vie, leur sensibilité à la culture littéraire et ce que Pessoa appelle « l’âme Atlantique » contribuent à les définir et à les unifier. C’est en tous cas ainsi, en toute subjectivité, que je perçois ce peuple sans pour autant l’idéaliser et bien sûr sans prétendre le réduire à ma simple vision de touriste, ce qui serait heureusement impossible.

Les crocus et quelques jonquilles devant chez moi, enfouis sous vingt centimètres de neige depuis une semaine, réapparus tout frais comme si de rien n’était au petit soleil. Je devrais m’en inspirer sous le voile gris qui me masque si souvent la lumière depuis trois ans. Mais je ne suis pas une fleur.

La croissance des jours enfin perceptible, pour sortir un peu de la déprime de la neige et de l’obscurité. La nuit, j’entends le fracas sinistre des blocs de neige gelée qui s’écroulent des toitures quand le vent tourne au sud et que la campagne s’ébroue comme un ours au réveil.

Pas question de vacances d’hiver ou de printemps. Je persisterai à dire « les vacances de Pâques, « les vacances de Noël » , surtout dans le contexte actuel.

Mes récentes emplettes musicales :

Camille Saint-Saëns, trios piano, violon, violoncelle n°1 opus 18 et n°2 opus 92 par le trio Wanderer (Harmonia Mundi).

Alexandre Guilmant, sonates n°1 opus 42 et n°5 opus 80 par Olivier Vernet à l’orgue Thomas de la cathédrale de Monaco (Ligia).

Nikolaus Bruhns, Cantates allemandes par le Cantus Cölln et Konrad Junghänel (Harmonia Mundi), très bien pour commencer à s’immerger dans l’ambiance de Pâques, fête à laquelle je suis particulièrement sensible.

 

Photo : À Lisbonne (photo © CC-E)