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08 avril 2011

Rappel : ce soir, piano et chant à Bellignat (Ain) par Pierre RAUCAZ et Florence GRASSET.

Soprano, piano, vélo

Communiqué
Vendredi 8 Avril 2011 à 20h30, à BELLIGNAT (Ain), aura lieu un RECITAL PIANO ET CHANT par Pierre RAUCAZ et Florence GRASSET.

Cette soirée musicale est organisée au profit de l'Association VélOYO, en collaboration avec le Centre Social et Culturel Jacques Prévert de Bellignat.

Pierre RAUCAZ, professeur de piano au conservatoire d'Oyonnax, par ailleurs cycliste militant et trésorier de l'association VélOYO, interprétera entre autres : le Concerto italien de Jean-Sébastien BACH, le Carnaval de Robert SCHUMANN et la Rapsody in blue de George GERSHWIN.
À cette même occasion et en sa compagnie, Florence Grasset chantera des airs de : Manon de Jules MASSENET, Le Messie de Georg Friedrich HAENDEL, Les Indes Galantes de Jean-Philippe RAMEAU, ainsi que des mélodies de Richard STRAUSS et Francis POULENC.
Entrée : 7,5€
Tarif réduit : 4€ (moins de 18 ans, étudiants, retraités, demandeurs d'emploi, membres de l'association) Gratuit pour les moins de 12 ans
Adresse : Centre Social et Culturel Jacques Prévert 1, rue Pierre et Marie Curie (face au Pôle de Plasturgie) 01100 BELLIGNAT
Tél. : 04 74 73 41 07
L'association VélOYO a pour but de promouvoir l'usage du vélo en ville à Oyonnax et alentours.
Pour en savoir plus :
Tél. : 04 74 77 33 83

29 mars 2011

Soprano, piano, vélo

Communiqué
Vendredi 8 Avril 2011 à 20h30, à BELLIGNAT (Ain), aura lieu un RECITAL PIANO ET CHANT par Pierre RAUCAZ et Florence GRASSET.

Cette soirée musicale est organisée au profit de l'Association VélOYO, en collaboration avec le Centre Social et Culturel Jacques Prévert de Bellignat.

Pierre RAUCAZ, professeur de piano au conservatoire d'Oyonnax, par ailleurs cycliste militant et trésorier de l'association VélOYO, interprétera entre autres : le Concerto italien de Jean-Sébastien BACH, le Carnaval de Robert SCHUMANN et la Rapsody in blue de George GERSHWIN.
À cette même occasion et en sa compagnie, Florence Grasset chantera des airs de : Manon de Jules MASSENET, Le Messie de Georg Friedrich HAENDEL, Les Indes Galantes de Jean-Philippe RAMEAU, ainsi que des mélodies de Richard STRAUSS et Francis POULENC.
Entrée : 7,5€
Tarif réduit : 4€ (moins de 18 ans, étudiants, retraités, demandeurs d'emploi, membres de l'association) Gratuit pour les moins de 12 ans
Adresse : Centre Social et Culturel Jacques Prévert 1, rue Pierre et Marie Curie (face au Pôle de Plasturgie) 01100 BELLIGNAT
Tél. : 04 74 73 41 07
L'association VélOYO a pour but de promouvoir l'usage du vélo en ville à Oyonnax et alentours.
Pour en savoir plus :
Tél. : 04 74 77 33 83

04 mai 2010

Carnet des frênes frileux

Le printemps n'en finit pas d'hésiter. Autour de la maison, les frênes semblent décidés à retenir le plus longtemps possible IMG_5997.JPGleurs feuilles. Les lilas vont bientôt s'épanouir mais si la goutte froide persiste au-dessus de nos têtes, on ne pourra pas profiter longtemps de leur parfum. Heureusement, d'autres arbres moins frileux ont déjà verdi et les haies d'épines embaument même sous la pluie. Depuis deux jours, je jette des bûches dans la cheminée et quelques vieux flacons que je réserve plutôt à l'automne et à l'hiver ont tendance à me tenter.

chan96373.jpgAinsi que j'en ai l'habitude après une nouvelle publication, j’écoute ces temps-ci encore plus de musique, notamment Sergueï Prokofiev (1891-1953) compositeur qui me passionne depuis mon adolescence. Des années plus tard, j’animais une émission de poésie sur une radio locale et le générique que j’avais choisi était le début du premier mouvement de son troisième concerto pour piano. En plus de sa musique, la personnalité de Prokofiev me fascine. On peut dire que malgré son intelligence supérieure, sa virtuosité de pianiste, sa modernité, il a été parfois injustement malmené par la critique, sans doute en raison de certains traits de caractère qui pouvaient être confondus avec un peu de froideur ou de distance.

À différentes périodes de sa vie marquée par l’exil, il tient un journal qu’il rédige en écriture abrégée (technique de prise de notes consistant à supprimer les voyelles des mots). Dans ces pages qu’il a fallu retranscrire avant leur tardive publication, on découvre un Prokofiev moins intimidant, conscient de son génie mais en proie au doute et au mal du pays. Un jour de dèche, il avoue errer dans New York avec treize cents en poche. Il a du mal à trouver sa place en Amérique où Rachmaninov lui fait de l’ombre. Même si l’Europe lui réussit un peu mieux, il peine à s’intégrer à un milieu musical qui lui est étranger. Par exemple il qualifie la musique de Debussy de gélatine ! Finalement, peu doté de sens politique, il cède à la tentation de rentrer dans son pays natal où on lui fait miroiter une reconnaissance officielle qui sera troublée par de nombreuses et graves tracasseries émanant du régime soviétique. Par une ironie du sort, Prokofiev décède le 5 mars 1953 qui est aussi la date à laquelle Staline est officiellement déclaré mort.

Finalement, c’est un piège qui s’est refermé sur Prokofiev lorsqu’il est rentré en URSS. Lorsque je pense au destin de ce compositeur génial, une phrase que j’entendais souvent dans les années 70 du siècle dernier et qui m’a toujours déplu au plus haut point me revient aux oreilles : si tu ne t’occupes pas de politique, la politique s’occupe de toi.