20 mai 2013
Deux rendez-vous de musique à Oyonnax et Nantua (Ain)
Communiqué
MERCREDI 22 MAI 2013 à 20h30 aura lieu au petit théâtre du Centre Culturel Aragon à Oyonnax, un récital de piano d'une heure par Laurent Boukobza, concertiste international, qui interprétera des sonates de Beethoven. ENTRÉE LIBRE en fonction des places disponibles.
SAMEDI 15 JUIN À 20h30 aura lieu en l’abbatiale Saint Michel de Nantua un concert “Choeur orchestre et orgue” ENTRÉE LIBRE avec participation aux frais. La Maîtrise du Pays de Gex sera dirigée par Julian Villarraga, chef de choeur d’origine colombienne.
Humberto Salvagnin, organiste à Genève et professeur d’orgue au conservatoire de Ferney-Voltaire sera aux claviers de l’orgue historique de Nantua construit en 1847 par Nicolas-Antoine Lété.
Le programme mettra à l’honneur le célèbre compositeur brésilien José Mauricio Nunes Garcia (1767-1830) dont on pourra entendre La Missa de Requiem et les Vêpres à la vierge.
Ce concert est organisé par la Maîtrise du Pays de Gex, les Amis de l’orgue de Nantua et la paroisse Saint Michel de Nantua.
13:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : laurent boukobza, piano, beethoven, récital, concert, oyonnax, ain, rhône-alpes, centre culturel aragon, maîtrise du pays de gex, julian villarraga, humberto salvagnin, josé mauricio nunes garcia, nantua, amis de l'orgue de nantua, nicolas antoine lété, abbatiale saint michel, paroisse de nantua, blog littéraire de christian cottet-emard
14 janvier 2013
Carnet de notes
Je commence l’année en écoutant des concertos pour piano du vingtième siècle, les deux du britannique Alan Rawsthorne (1905-1971) et les deux de l’argentin Alberto Ginastera (1916-1983), deux compositeurs que j’ai très peu écoutés jusqu’à maintenant en raison du faible nombre d’enregistrements disponibles sur le marché français. Heureusement, grâce aux facilités d’achats de disques par internet, il devient depuis quelques années beaucoup plus simple d’accéder à des œuvres dont la simple mention faisait ouvrir des yeux ronds aux disquaires à l’époque où il en existait encore. Le label Naxos constitue une vraie mine d’or pour qui veut partir à la découverte de ces musiques.
Dans le même temps, je reviens toujours aux passions de mes débuts de mélomane, en particulier à Rachmaninov (1873-1943) dont l’œuvre m’accompagne depuis mes quatorze ans. Ma discothèque vinyle et CD contient de multiples enregistrements parmi lesquels les quatre concertos pour piano tiennent évidemment une place de choix. Tout récemment, la découverte de l’intégrale Rachmaninoff (28 CD) du label Brilliant Classics m’a enthousiasmé. Les quatre concertos pour piano avec Jascha Horenstein (1898-1973) à la direction du Royal Philharmonic Orchestra y sont interprétés par le pianiste Earl Wild (1915-2010) que j’avais déjà admiré dans le concerto pour piano d’Aaron Copland (1900-1990), un autre de mes compositeurs préférés.
Pour qui sait que j’écoute la musique de toutes les époques, cette passion pour Rachmaninov peut paraître bizarre. Un chef d’orchestre célèbre avait même déclaré qu’il refuserait de diriger « cette musique de drugstore » ainsi qu’il qualifiait la musique de Rachmaninov !
Qu’importe le goût des puristes ! Les quatre concertos de Serguei Vasilievich Rachmaninov tiennent une grande place dans ma vie. Celui que je préfère est le quatrième sur lequel s’acharna la critique. Si je devais décrire à quelqu’un ce que j’ai le plus souvent dans la tête — appelons ça ma perception du monde — je dirais à cette personne d’écouter le quatrième concerto pour piano de Rachmaninov J’aime aussi beaucoup l’Andante du premier. Le deuxième correspond à une période de mon adolescence pendant laquelle j’essayais d’apprendre à écrire un roman dans un gros cahier d’écolier, à l’encre violette bien sûr ! À cette époque, le seul concerto pour piano que je connaissais était le n°1 de Tchaïkovsky (1840-1893), le plus célèbre. Le deuxième concerto de Rachmaninov en plus des séductions de son ample lyrisme, de sa mélancolie mais aussi de son fulgurant dynamisme avait tout pour emporter l’adhésion du jeune homme que j’étais, élevé à l’abri du rock, cette musique militaire qui ne dit pas son nom. Cette œuvre très populaire au succès permanent fut aussi pour moi, paradoxalement, la clef d’accès à l’univers des concertos pour piano du vingtième siècle. Paradoxalement, car Rachmaninov est souvent — un peu moins aujourd’hui — considéré comme un compositeur de second ordre sous prétexte qu’il s’est tenu à distance des explorations musicales de son temps. À mon simple avis de mélomane, ce reproche est un peu daté, caractéristique de la critique de la période des années 1960 et 1970. La note qui lui est réservée dans le Dictionnaire des musiciens de Roland de Candé (éditions du Seuil, collections Microcosmes) est à cet égard significative. Je crois que Rachmaninov a choisi le langage musical qui lui convenait en tant qu’individu et en tant que compositeur pour dire ce qu’il avait à dire. Je pense qu’un compositeur, comme un écrivain, peut choisir de s’exprimer en recherchant des formes nouvelles ou en utilisant celles qui existent. Il n’existe pas d’obligation d’avant-garde. Cela me fait penser à une note de Charles Juliet (1934-) avec laquelle je suis en accord dans mes propres travaux : « Il m’est interdit de violenter la langue. Comment pourrais-je fissurer ou mettre en morceaux les pierres à l’aide desquelles j’édifie ma maison. »
11:52 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alan rawsthorne, alberto ginastera, sergei rachmaninoff, piotr ilytch tchaïkovsky, musique, disque, concerto, piano, orchestre, concerto pour piano, interprète, earl wild, brilliant classics, naxos, aaron copland, charles juliet, blog littéraire de christian cottet-emard, jascha horenstein, royal philharmonic orchestra, mélomane
26 novembre 2012
Concert de l'association Véloyo dimanche à Oyonnax : Poulenc, Duruflé, Bernstein, Kodaly, Mozart, Quantz
18:55 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concert, musique, véloyo, oyonnax, vélo, église saint léger, cure église saint léger, poulenc, duruflé, bernstein, kodaly, choeur de femmes dona voce, michel hardouin, mozart, pierre raucaz, piano, quantz, basson, christian farschon, clavecin, ain, rhône-alpes, blog littéraire de christian cottet-emard