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14 juin 2018

Oyonnax / Rencontre dédicace vendredi 15 juin à la librairie maison de presse Mille Feuilles

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23 juin 2014

Carnet / Comment j’ai vibré à la fête de la musique

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Contraint de descendre à Oyonnax pour des raisons familiales et n’ayant pas assez de temps, entre deux rendez-vous, pour remonter tout de suite dans ma campagne, me voilà traînant sous les ombrages du parc Nicod en pleine fête de la musique.

Ça sent le tilleul et la frite, ce qui n’est pas pour me déplaire car j’aime autant l’un que l’autre et le parc Nicod est un très bel endroit. Je sais pourtant pertinemment que si mes yeux et mon nez sont agréablement sollicités, il n’en ira pas de même pour mes oreilles.

Depuis que Jack Lang a inventé la fête de la musique, on n’a pas mis longtemps à comprendre qu’elle était devenue — comment dire... ? Autre chose. Entre parenthèses, cela partait d’une bonne intention cette fête. Pourquoi faut-il que la gauche se fasse toujours une spécialité des utopies qui se transforment en cauchemars ?

La rapide dégénérescence de l’idée de départ de la fête de la musique, à savoir partager la musique, ce qui sous-entend partager l’espace public sonore, est liée depuis longtemps à la détérioration du lien social, du « vivre ensemble » pour parler comme ceux qui sont fiers de ne pas savoir parler.

Parler, se parler, voilà ce qui devient de plus en plus difficile lors de la fête de la musique en particulier et dans la société en général.

Ce 21 juin au parc Nicod, à quelques mètres de distance, pas moins de trois emplacements diffusaient chacun leur propre son, souvent en même temps, produisaient décibels et cacophonie à volonté et obligeaient quiconque souhaitant échanger un brin de causette de le faire brièvement et en poussant la voix au risque de s’en trouver dépourvu le lendemain.

Quant au groupe vedette de la soirée, si pathétique dans le style rock garage que c'en était hilarant,  il a fonctionné d’un point de vue musical tel le bouquet final d’un feu d’artifice, à la différence près que ce n’étaient pas des bombes multicolores qui sautaient mais un type avec une guitare trop grande pour lui sautillant sur place comme un cabri excité d'avoir tondu un champ entier de plantes médicinales.

M’étant renseigné sur ces festifs électriciens (je sais, je suis ignare, que voulez-vous, je n’écoute que de la musique) j’ai appris que cette phalange avait eu son petit moment de gloire dans les années 80 du siècle précédent, la décennie de mes vingt ans. N’en avais-je pas ouï dire ? Peut-être m’avaient-ils momentanément grillé les tympans à l’époque... Ou bien il y avait grève (pardon prise d’otages, c’est comme ça qu’on dit maintenant) à l’EDF... Je ne pouvais pas avoir de boules Quies, ils n’en fournissaient pas encore à l’entrée des « concerts » en ces temps lointains, contrairement à aujourd’hui.

Dans ma grande naïveté, je croyais qu’il s'agissait d’une blague cette histoire de boules Quies. Pas du tout. « Chérie, passe-moi les boules Quies, je vais au concert.» Version arts plastiques : « Chérie, où sont mes lunettes noires ? Je vais à l’expo Soulages. » Ce monde est fou : « Chérie, je sors. Tu n’as pas vu mon entonnoir ? »

Suis-je bête, elle ne peut pas m’entendre et encore moins me répondre ! Elle était avec moi à la fête de la musique et aujourd’hui, nous sommes tous les deux sourds et aphones. En tous cas, on ne pourra pas dire qu’on n’aura pas vibré, comme les vitres des riverains !

23 février 2014

Je ne souhaite pas animer des ateliers d'écriture

atelier d'écriture,liberté,égalité,fraternité,sécuirité,libertés,politesse,animation,paralittéraire,christian cottet-emard,blog littéraire de christian cottet-emard,humeur,humour,considération distinguéeJ’ai beau avoir demandé la suppression de l’option ateliers d’écriture dans les différentes listes d’animations que je suis en mesure d’assurer et qui traînent sur quelques supports d’information paralittéraires, on m’a encore récemment proposé d’en animer un. Je persiste et signe : je ne souhaite pas animer des ateliers d’écriture.

Ceci dit, douillettement installé et bien planqué derrière l’écran de mon Mac en attendant que mon austère campagne de petite montagne fasse éclore quelques primevères, j’en organise un express dont voici le thème: revisitez la devise de la République (Liberté Égalité Fraternité) selon votre goût et vos priorités. Puisque c’est moi l’animateur ce soir (et c’est la dernière fois), je commence : Sécurité Libertés Politesse.

Sécurité parce que c’est la première chose qu’un état démocratique doit fournir au citoyen, Libertés au pluriel parce que ce mot n’a de sens qu’au pluriel et Politesse à la place de Fraternité parce que la politesse peut éventuellement déboucher sur un peu de fraternité.

Vous avez tout le temps que vous voulez et personne n’aura de mauvaise note. Si mon unique atelier d’écriture express marche, je suis impatient de connaître les résultats. S’il n’y a pas de résultats, cela ne m’empêchera pas de dormir. Pas de voyage en autocar grand tourisme ou de montre à fuseaux horaires à gagner mais, à la rigueur, ma considération distinguée (dans la limite des stocks disponibles).