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29 décembre 2019

Carnet des petits jours

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Dans le bilan d’une vie, si l’on inscrit dans l’actif ce à quoi on a pu échapper, on se sent presque riche.

 

L’originalité en littérature n’est que la liberté qu’on se donne.

 

Mieux vaut une excellence spécialisée qu’une médiocrité généraliste.

 

Si je devais mourir maintenant, ma grande crainte serait de partir dans la colère qui ne cesse de rôder en moi depuis si longtemps.

 

Ai-je écrit de la poésie ? Au lecteur d’en décider car cela ne m’intéresse guère de le savoir.

 

À moins d’avoir affaire à un génie universel, un visionnaire (Camões, Pessoa, Lampedusa...) il faut remettre un écrivain dans le contexte de son époque pour savoir si l’on aura la patience de lire un de ses livres jusqu’au bout.

 

Dans une vie humaine, il n’y a pas de vieilles histoires.

 

Je suis sorti de l’enfance comme le loup du bois.

 

La mort, cela relève de la vie privée.

 

Sexe : pourquoi tant de mystère à propos de quelque chose que nous avons tous et dont nous nous servons tous de la même façon ?

 

Les empires occidentaux sont si puissants et sophistiqués que même leurs ruines sont fécondes. On les croit morts mais ils se sont simplement virtualisés. Il leur faut juste renouer avec leur âme.

 

Pour un rationnel, ne pas reconnaître la part d’irrationalité de l’humain n’est pas rationnel.

 

Il est reposant de garder à l’esprit qu’un grand vin n’est que du vin, qu’un grand cigare n’est que du tabac, qu’une grande œuvre n’est qu’un chuchotement dans la nuit.

 

En soixante ans de vie commune, j’ai eu le temps de faire un peu connaissance avec le type très moyen que je suis. Nous ne sommes pas encore aussi intimes que nous le croyons parfois mais nous avons désormais une vague idée de ce qui est possible ou impossible.

 

Et pour finir en musique : Nunc Dimittis de Sir Michael Tippett (1905 - 1998) 

08 janvier 2019

Carnet / En écoutant Tippett

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Pour commencer l’année et continuer mon voyage dans l’œuvre du compositeur britannique Sir Michael Tippett (1905-1998) que j’avais découvert en 1991 avec son Triple concerto, terminé en 1979, et son Concerto pour piano composé entre 1953 et 1955, je me suis fait offrir le coffret de ses symphonies. J’ai commencé par celles que je considère comme les plus accessibles pour moi, la première (1944-1945) et la deuxième (1956-1957). Entre temps, au début des années 2000, j’avais trouvé d’autres compositions moins monumentales, notamment le Divertimento on Sellinger’s Round pour orchestre de chambre (1953-1954) que j’ai beaucoup écouté lors de la période d’écriture des poèmes de mon cycle La Lune du matin et autres récits de l’homme invisible constituant la quatrième section de mes Poèmes du bois de chauffage. Dans mes explorations musicales permanentes, je suis étonné d’avoir mis si longtemps à entrer dans une œuvre aussi vaste que celle de Tippett, assurément l’un des plus importants compositeurs britanniques du vingtième siècle.

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12 mai 2018

Un film sur un de mes compositeurs préférés :

Sir William Walton (1902 - 1983).

Et sa Partita for orchestra.